Des citoyens et citoyennes écœuré·e·s par la politique du président Macron, qu’ils ou elles soient ou non issu·e·s de forces syndicales, politiques et associatives. Cette marée populaire marquait également une nouvelle étape particulièrement importante dans les périodes de mobilisations récentes puisqu’elle rassemblait toutes les forces sociales engagées contre Macron. Au total 80 organisations (syndicats, associations et politiques) avaient appelé à manifester ce samedi 26 mai.

Un raz-de-marée qui a fait face au contre-courant médiatique qui, dans sa grande majorité, s’est contenté de répéter péniblement que « la contestation s’essoufflait ». Difficile d’y croire au vu des chiffres, les manifestant·e·s étaient par exemple 80 000 à Paris, 65 000 à Marseille ou encore 10 000 à Lille. Dans certaines régions comme dans l’est de la France, la mobilisation fut particulièrement marquée, ne démontrant au contraire aucun signe de lassitude ou de découragement. Enfin tout indique que l’expérience de ces marées populaires portera ses fruits dans les prochaines semaines et les prochains mois. Les rencontres entre les différent·e·s acteur·rice·s, organisations et citoyen·ne·s, ont permis des échanges fructueux, riches et porteurs d’espoir quant à la suite du rapport de force contre le gouvernement.

La France insoumise, de son côté, a appuyé ces marées autant que possible notamment à travers l’engagement de ses député·e·s et de ses militant·e·s, toujours aussi déterminé·e·s. Des cortèges insoumis étaient organisés dans chaque marée pour s’associer aux contestations sociales et syndicales, comme à l’accoutumée.