Non à l’utilisation de facebook pour l’instauration du fascisme !

jeudi 8 novembre 2018.
 

Un fasciste voulant lâcher des bulldozers sur l’Amazonie est désormais président du Brésil — élu grâce à un raz-de-marée de fausses informations en sa faveur qui a inondé Whatsapp, financé à coups de millions par des grandes entreprises. Nous devons empêcher ce drame de se reproduire ! Rassemblons-nous pour exiger de Mark Zuckerberg qu’il mette de l’ordre dans ses réseaux sociaux avant que d’autres hommes et femmes politiques sinistres n’arrivent au pouvoir :

le nouveau président élu du Brésil veut lâcher des bulldozers sur l’Amazonie, a menacé de tuer 30 000 "gauchistes" et admire les dictatures. Pourtant il y a encore peu, quasiment personne n’envisageait de voter pour lui. Comment cela est-il arrivé ?!

À cause de WhatsApp, une application de Facebook.

Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, n’a pas réagi lorsque de riches entreprises ont illégalement dépensé des millions de dollars pour inonder cette messagerie de fausses informations et de discours de haine — jusqu’à ce que le pays finisse par faire davantage confiance à un obscur fasciste qu’à n’importe quel autre candidat.

M. Zuckerberg aurait pu réagir à temps et informer les utilisateurs. Il ne l’a pas fait. Aujourd’hui, c’est à nous de jouer pour couvrir Facebook de honte, tant que ses dirigeants n’auront pas pris leurs responsabilités — ils doivent mettre fin aux fausses nouvelles et discours de haine sur leurs plateformes, avant que d’autres personnes de l’acabit du président du Brésil ne prennent le contrôle de nos démocraties et de notre avenir :

Cliquez pour réparer nos réseaux sociaux

WhatsApp, c’est le paradis des fausses informations : cette messagerie est intégralement cryptée et personne ne sait ce qu’il s’y passe. Au Brésil, il a fallu que des millions de fausses nouvelles s’y répandent pour que les journalistes commencent à s’y intéresser ! Mais il y a une solution : convaincre WhatsApp d’installer un filtre à fausses informations pouvant être activé par les utilisateurs, et qui les alerterait en cas de possible désinformation.

Pour que ça fonctionne, il se peut que la messagerie doive rendre le cryptage optionnel, au choix des utilisateurs, ce qui protégerait à la fois notre démocratie et notre vie privée.

La quantité de fausses informations sur nos réseaux sociaux est une immense crise internationale. Facebook continue d’héberger des centaines de millions de faux comptes actifs ! YouTube compte 2 milliards (!) d’utilisateurs regardant jusqu’à une heure par jour de vidéos, et des chercheurs ont montré que ses algorithmes poussaient les gens vers des contenus extrémistes, racistes et malveillants.

C’est pourquoi notre mouvement a choisi de riposter et exige des réseaux sociaux, à commencer par WhatsApp, qu’ils défendent les citoyens, les démocraties et les vraies informations.

Cliquez sur l’adresse URL portée en source pour signer la pétition, avant que d’autres fascistes n’utilisent les réseaux sociaux pour nous monter les uns contre les autres :


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