Dieu (oui, bon, on va pas pinailler...), Dieu, disais-je, procède ce jour-là à la distribution des vertus aux peuples. Bien sûr, tout le monde veut de tout et du meilleur. Le bonhomme doit donc trancher, et vite. Il finit par décider : « Chaque peuple aura deux qualités, voilà, faut qu’il y en ait pour tout le monde, j’ai dit ! »

Pour commencer, les Suisses, seront précis et pacifistes.

Les Anglais, eux, ironiques et flegmatiques.

Les Japonais, travailleurs et réalistes.

Les Italiens, joyeux et bons chanteurs.

Les Français, intelligents, justes et sarkoziens.

Le type qui l’aide, un ange, genre secrétaire, façon porte-plume, on va dire, lui dit « Eh Boss, ça ne va pas, là, vous aviez dit DEUX qualités, et pour les Français, vous en mettez trois, ça ne va pas... Ils vont se prendre pour les chefs, non, ça va pas du tout... »

Alors, Dieu, du haut de sa grandeur : « J’avais dit DEUX et il n’y en aura en vérité que deux, car ils ne pourront pas cumuler plus de deux qualités, voyez plutôt :

 Si un Français est sarkozien et intelligent, il ne sera pas juste,

 s’il est sarkozien et juste, il ne sera pas intelligent,

 et s’il est intelligent et juste, il ne peut pas être sarkozien... » CQFD

(merci Geo, de faire rire les dernières heures de campagne !...)