Acte 12 : Les "gilets jaunes" organisent une marche blanche pour leurs "gueules cassées"

mardi 5 février 2019.
 

Vidéos de l’acte 12 :

Acte 12 Jérôme Rodrigues :" Donnez-nous à manger et la violence s’arrêtera "

https://www.youtube.com/watch?v=NWY...

Acte 12 : situation confuse sur la place de la République

https://www.youtube.com/watch?v=k9v...

Une semaine après la grave blessure à l’oeil de Jérôme Rodrigues, l’un de leurs porte-parole, les Gilets jaunes se mobilisent pour leurs blessés samedi, à Paris notamment. Dans ce contexte, une remobilisation aura-t-elle lieu ? Ce sera tout l’enjeu des manifestations du week-end. Sur son groupe Facebook "La France en colère !!!", Eric Drouet a lancé un appel à la mobilisation dès samedi dernier, alors que Jérôme Rodrigues était encore hospitalisé. Intitulé "Acte 12 L’ImPaCt !", il réunit plus de 10.000 intéressés autour de trois mots d’ordre :

La manifestation partira du quartier de Daumesnil, dans le 12e arrondissement de la capitale et réunira, selon les organisateurs, une vingtaine de Gilets jaunes gravement blessés au cours des "actes" précédents. Jérôme Rodrigues devrait en faire partie, annoncent-ils. "Tous les blessés seront en début de cortège protégés par un cordon de bénévoles", peut-on lire sur l’événement Facebook. Les organisateurs demandent également aux manifestants de se mettre "des pansements sur l’oeil, des bandages, de mettre du rouge sur les gilets jaunes" afin de dénoncer les violences policières.

Chose rare depuis quelques semaines, les trois figures médiatiques du mouvement seront réunies samedi à Paris. Après avoir mis leurs dissensions de côtés, Maxime Nicolle et Priscillia Ludosky seront en effet avec Eric Drouet dans le cortège. "Il faut qu’on avance et qu’on continue sur notre première pensée : le mouvement. Il faut qu’on arrête de se séparer parce qu’on n’a pas les mêmes idées", prévenait le chauffeur routier cette semaine sur YouTube.

Samedi, d’autres manifestations sont également attendues en régions. A Toulouse, où des rassemblements très importants ont eu lieu ces dernières semaines - la mobilisation du 19 janvier était plus importante qu’à Paris -, une nouvelle manifestation aura lieu. L’événement Facebook le plus suivi réunit pour le moment plus de 3.500 participants. Les organisateurs appellent là encore à rendre hommage aux blessés. En plus de cela, une assemblée citoyenne est prévue dimanche pour "structurer le mouvement" dans une salle prêtée par la municipalité.

A Marseille, les Gilets jaunes ont prévu en prélude au défilé sur le Vieux port, l’érection d’un "mur de la honte" en souvenir des 14 personnes mortes (11 en France, 3 en Belgique) en marge des manifestations depuis le début du mouvement le 17 novembre. Des Gilets jaunes se rassembleront également samedi à Nancy "contre les violences policières", et dimanche à Nantes en hommage aux blessés.

Après avoir appelé à converger à Bourges lors de leur acte 9, les "gilets jaunes" appellent cette fois à se mobiliser en masse à Valence où Emmanuel Macron s’était rendu la semaine dernière pour le grand débat lancé par le gouvernement. Jusqu’à 10.000 manifestants sont attendus dans cette ville de la Drôme où des mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises. "On craint, comme on l’a vu dans d’autres manifestations dont celle de Bourges, environ 10% de casseurs", a déclaré à l’AFP le maire LR de Valence Nicolas Daragon. La préfecture a ainsi décidé d’établir un périmètre fermé "assez large" dans le centre-ville, avec des contrôles d’identité sur les points d’accès, et a recommandé aux commerçants de baisser le rideau samedi.

A Bordeaux, les manifestants sont appelés à se rassembler comme d’habitude en début d’après-midi, tout comme à Rouen ou Caen, où des manifestations importantes ont eu lieu depuis le début du mouvement.

Source : https://www.lejdd.fr/Societe/acte-1...

1) Conférence de presse des Gilets jaunes pour l’acte 12

Réunis autour du médiatique Eric Drouet, plusieurs "gilets jaunes" blessés ont tenu une conférence de presse, mercredi 30 janvier. Ils ont donné des détails sur la marche blanche organisée le 2 février en soutien aux "gilets jaunes" blessés depuis le début de la mobilisation. Plusieurs blessés ont pris la parole.

https://www.youtube.com/watch?v=7a5...

2) Montpellier : Axel, gilet jaune, défiguré après une manifestation “pourquoi je porte plainte”

https://www.youtube.com/watch?v=DB7...

3) Témoignage de Franck et Jérôme (RMC)

https://www.youtube.com/watch?v=mMr...

4) « Acte 12 » des Gilets jaunes. À quoi faut-il s’attendre ce samedi à Paris et dans les régions  ?

https://www.ouest-france.fr/societe...

Des blessés en tête de cortège à Paris, des hommages en régions  : le 12e samedi de manifestations des Gilets jaunes, ce 2 février, va mettre en avant les centaines de manifestants blessés, parfois gravement, depuis le début de la contestation, en réclamant la fin des «  violences policières qui mutilent  ». Alors que le Conseil d’État a refusé d’interdire l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD). Revendications, points chauds, mobilisation  : en six points, à quoi peut-on s’attendre  ?

Des blessés en tête de cortège à Paris, des hommages en régions  : le 12e samedi de manifestations des Gilets jaunes, ce 2 février, va mettre en avant les centaines de manifestants blessés, parfois gravement, depuis le début de la contestation, en réclamant la fin des «  violences policières qui mutilent  ». Alors que le Conseil d’État a refusé d’interdire l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD). Revendications, points chauds, mobilisation  : en six points, à quoi peut-on s’attendre  ?

Bientôt trois mois de manifestations ininterrompues... Ce samedi 2 février va voitr se tenir ce que les Gilets jaunes appellent l’« acte 12 » de leur mouvement. Lancés le samedi 17 novembre, les rassemblements, à Paris comme dans les régions, n’ont cessé de rythmer l‘actualité. C’est vrai, la mobilisation a sensiblement baissé depuis le premier « acte »  : à peine 70 000 manifestants samedi dernier contre près de 300 000 mi-novembre. Mais le mouvement ne s’arrête pas, malgré quelques dissensions internes sur l’organisation du mouvement, ses éventuels prolongements politiques et sa présence aux élections européennes.

Pour maintenir la mobilisation malgré le lancement par le gouvernement du Grand débat national destiné à apaiser la contestation, de nouveaux rassemblements sont à nouveau prévus ce samedi 2 février. Ils ne manqueront pas de pointer du doigt l’augmentation des prix de centaines de produits de consommation, ce vendredi 1er février, tout comme celle des péages autoroutiers – autant de hausses potentiellement explosives à la veille de ce samedi.

Reste que les manifestations de samedi entendent aussi, et surtout, mettre en avant les centaines de blessés de leur mouvement depuis le début de la contestation, en réclamant la fin des «  violences policières qui mutilent  ». Et ce, alors même que le Conseil d’État a, ce vendredi 1er février, refusé d’interdire l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD).

Des blessés en tête de cortège à Paris, des hommages en régions  : le 12e samedi de manifestations des Gilets jaunes, ce 2 février, va mettre en avant les centaines de manifestants blessés, parfois gravement, depuis le début de la contestation, en réclamant la fin des «  violences policières qui mutilent  ». Alors que le Conseil d’État a refusé d’interdire l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD). Revendications, points chauds, mobilisation  : en six points, à quoi peut-on s’attendre  ?

Bientôt trois mois de manifestations ininterrompues... Ce samedi 2 février va voitr se tenir ce que les Gilets jaunes appellent l’« acte 12 » de leur mouvement. Lancés le samedi 17 novembre, les rassemblements, à Paris comme dans les régions, n’ont cessé de rythmer l‘actualité. C’est vrai, la mobilisation a sensiblement baissé depuis le premier « acte »  : à peine 70 000 manifestants samedi dernier contre près de 300 000 mi-novembre. Mais le mouvement ne s’arrête pas, malgré quelques dissensions internes sur l’organisation du mouvement, ses éventuels prolongements politiques et sa présence aux élections européennes. PUBLICITÉ inRead invented by Teads

Pour maintenir la mobilisation malgré le lancement par le gouvernement du Grand débat national destiné à apaiser la contestation, de nouveaux rassemblements sont à nouveau prévus ce samedi 2 février. Ils ne manqueront pas de pointer du doigt l’augmentation des prix de centaines de produits de consommation, ce vendredi 1er février, tout comme celle des péages autoroutiers – autant de hausses potentiellement explosives à la veille de ce samedi.

Reste que les manifestations de samedi entendent aussi, et surtout, mettre en avant les centaines de blessés de leur mouvement depuis le début de la contestation, en réclamant la fin des «  violences policières qui mutilent  ». Et ce, alors même que le Conseil d’État a, ce vendredi 1er février, refusé d’interdire l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD). Quelles seront les principales revendications cette fois  ?

Outre la hausse des prix et l’injustice fiscale, les Gilets jaunes entendent donc cette fois dénoncer un «  usage disproportionné de la force  » qui «  mutile inutilement des gens à vie  », pour de simples opérations de maintien de l’ordre au danger, selon eux, limité.

Une revendication qui prend une dimension supplémentaire avec le refus - contesté par les Gilets jaunes - du Conseil d’État d’interdire l’usage du LBD (lanceur de balles de défense).

Samedi 26 janvier à la fin de la manifestation parisienne, une figure connue des Gilets jaunes, Jérôme Rodrigues, a été gravement touchée à l’œil par un tir de LBD ou des éclats de grenade DMP (dispositif manuel de protection), alors qu’il filmait le rassemblement.

Cette nouvelle blessure a nourri un débat de plus en plus vif à mesure qu’augmente le nombre de manifestants gravement blessés de samedi en samedi. Selon le collectif militant «  Désarmons-les  » et le journaliste indépendant David Dufresne, ils sont plus d’une centaine - des manifestants surtout, mais aussi des journalistes et passants. Une majorité a été victime de tirs de LBD, dont une vingtaine à l’œil, la plupart éborgnés, selon eux.

Le gouvernement n’admet de son côté que quatre cas de graves blessures à l’œil, et défend des armes qui restent nécessaires pour éviter des contacts directs violents, et davantage de blessures, entre manifestants et force de l’ordre.

Christophe Roux, blessé aux deux jambes et au pied par une grenade le 1er décembre à Paris, y reviendra ainsi samedi depuis le sud de la France pour participer à la «  marche blanche  ». «  Moi j’ai la rage. Les flics, j’ai pas envie de leur faire du mal mais si demain ils commencent à tuer des personnes, c’est la guerre, et je vais y aller  », a-t-il déclaré.

Mâchoire fracturée par un coup de matraque policier, Sabri, lui, a indiqué qu’il n’irait pas marcher samedi  : «  Franchement, j’ai été dégoûté des manifs  ».

De source policière, 116 enquêtes ont été ouvertes par l’Inspection générale de la police (IGPN) après des plaintes de manifestants. Au moins 36 de ces enquêtes visent à déterminer si le LBD est en cause. Selon cette même source, « dix blessures très graves au niveau des yeux » ont été comptabilisées jusqu’à présent.


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