Les candidat·e·s à la rencontre des paysan·ne·s et luttes paysannes

mardi 23 avril 2019.
 

Plusieurs candidats de la liste France insoumise ( Gabriel Amard, Inès Muriot, Jim Delémont, Leïla Chaibi, Murielle Kosman, Paméla Hocini, Sébastien Delogu​, Sergio Coronado) participaient ce mercredi 17 avril à la journée internationale des luttes paysannes

La France insoumise participait ce mercredi 17 avril à la journée internationale des luttes paysannes. Cette initiative mondiale, portée par le mouvement des paysan·ne·s sans terre « Via Campesina », a pour but de lutter contre l’expropriation des terres par les grand·e·s propriétaires terrien·ne·s. Ces combats se mènent en Amérique du Sud mais aussi en Europe pour préserver les terres agricoles de la bétonnisation et bâtir une agriculture paysanne, biologique et locale.

C’est cette agriculture à taille humaine qui est défendue par la liste France insoumise et le programme européen que nous proposons. Un·e paysan·ne doit pouvoir vivre de son travail. Les habitant·e·s doivent pouvoir manger sain et peu cher. Plus personne ne veut manger du glyphosate dans son assiette. Soutenir les paysan·ne·s, c’est défendre un autre modèle agricole, pour le bien de toutes et tous !

La Politique Agricole Commune (PAC) est le premier budget de L’Union européenne. C’est un enjeu crucial d’alimentation, de santé, d’environnement et donc de lutte contre le changement climatique. Mais aujourd’hui, du fait des traités de libre échange, de la fin des quotas de production, de la pression de la grande distribution à la baisse des prix, de l’insuffisance drastique des aides à la conversion et au maintien en agriculture biologique : ni notre alimentation, ni les revenus des paysan·ne·s n’en sont améliorés. En ce sens, les élections européennes du 26 mai 2019 auront un impact majeur sur ces sujets.

Pour défendre une politique agricole commune écologique pour une alimentation de qualité et dans le cadre de la semaine d’action dédiée à l’alimentation, des candidat·e·s de la liste portée par Manon Aubry se rendaient dans des projets agricoles alternatifs qui défendent un autre modèle agricole.

C’était le cas de Leïla Chaibi, Paméla Hocini et Sergio Coronado qui était présent·e·s au triangle de Gonesse dans le Val-d’Oise.

C’est sur ces terres qu’est prévu le scandaleux projet « Europacity », complexe touristico-commercial qui menace l’immense friche de cet espace territorial francilien. Parallèlement, le groupement de Coopération pour une Ambition Rurale et Métropolitaine Agricole (CARMA) envisage un projet alternatif sur ces terres agricoles de Gonesse qui sont les plus fertiles d’Europe.

Le projet CARMA, soutenu par la France insoumise, propose une agriculture biologique de proximité et une économie locale équilibrée au service de la population.

Dans le Doubs, à La Sommette, Gabriel Amard rencontrait Dominique Henry connue pour son long combat contre la ferme des Mille vaches et Jean-Marie Guinchard, producteur local de lait pour le Comté. Celui-ci s’inquiète de la mise en danger de l’appellation d’origine protégée (AOP) Comté par les traités de libre-échange avec le Canada et les états unis (Ceta, tafta), car ces pays ne reconnaissent pas le fromage à base de lait cru. C’est donc un savoir-faire, un produit typique, une AOP qui peut être remise en cause. Le programme européen de la France insoumise propose, de son côté, d’assurer la souveraineté alimentaire en refusant le modèle d’agro-business et en protégeant les productions agricoles européennes de qualité (labels, appellations d’origine protégées non reconnues par les accords de libre-échange comme le CETA).

Parmi nos autres candidat·e·s mobilisé·e·s pour cette journée d’action, Inès Muriot se déplaçait dans les Pyrénées Orientales, à Elne pour visiter l’exploitation d’un agriculteur en permaculture maraîchage et sol vivant. Jim Delémont sur la Presqu’île guérandaise pour visiter une saline et un maraîchage en bio/permaculture. Enfin Sébastien Delogu rencontrait un maraîcher et viticulteur bio spécialisé dans le raisin de table, à Ménerbes, dans le Vaucluse et Murielle Kosman au « Gardin Partageo », une coopérative agricole bio qui produit des légumes.


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