Marches mondiales pour le climat : Les Jeunes disent Non à l’Europe de Macron !

dimanche 2 août 2020.
 

3) Près d’1,8 million de jeunes mobilisés pour le climat à travers le monde

Des centaines de milliers ont manifesté vendredi à travers le monde pour exhorter les responsables politiques à prendre des mesures plus énergiques contre le dérèglement climatique, avec un accent particulier mis sur l’Europe alors que les vingt-huit États membres élisent leurs représentants au Parlement européen.

«  Si l’UE décidait de combattre sérieusement la crise climatique, cela représenterait un changement global décisif  », a lancé Greta Thunberg, l’égérie suédoise de cette mobilisation de la jeunesse.

«  Et les élections européennes ne devraient logiquement porter que sur cette question. Mais ce n’est pas le cas. Pas du tout  », a-t-elle ajouté devant des milliers de manifestants réunis sur une place du quartier des affaires de Stockholm.

D’après les informations centralisées à 22 h GMT par le mouvement Fridays for Future, plus de 1,8 million de jeunes ont répondu à cette nouvelle grève pour le climat dans plus de 2 350 villes de 125 pays.

Le 15 mars, lors de la précédente grève mondiale de la jeunesse pour le climat, la participation avait été estimée à1,5 million de jeunes manifestants.

À Paris, les slogans désormais traditionnels des manifestations pro-climat tels que «  Je suis climat  » ou «  There is no Planet B  » ont fleuri dans le cortège qui s’est élancé sous le soleil de l’Opéra vers la place de la République. Des "Macron démission" ont également retenti dans la foule.

À l’avant-veille des élections européennes, le communiste Ian Brossat, l’ex-socialiste Benoît Hamon et Manon Aubry, de La France insoumise, tous trois têtes de liste au scrutin de dimanche, se sont mêlés aux lycéens et collégiens.

2) À Paris, Nantes ou Rennes, la jeunesse marche pour le climat

Source : https://www.ouest-france.fr/environ...

À Paris, Montpellier et Nantes, la jeunesse française s’était réunie pour marcher pour l’environnement et réclamer au gouvernement des actions concrètes pour lutter contre les changements climatiques. À deux jours du vote pour les élections européennes, la France insoumise, tracts en main, Europe Écologie (EELV) ou les Jeunesses communistes étaient dans la rue.

À Montpellier, Tours, Nantes, Saint-Malo, Quimper ou Paris, des jeunes gens étaient de nouveau dans la rue, ce vendredi 24 mai, pour réclamer aux dirigeants davantage d’action contre le réchauffement planétaire. Dans la capitale, le départ était prévu place de l’Opéra, pour cette 2e grande journée de «  grève mondiale  », après celle du 15 mars. «  Désolé maman, je sèche comme la planète  », résumait une pancarte.

Dans la foule, Pauline, Franco-allemande de 16 ans, lycéenne à Versailles, était déjà dans la rue en mars. Elle montre sa pancarte «  make no CO2  » avec un drapeau de l’Union européenne. «  Les élections sont super importantes car c’est le dernier Parlement qui pourra faire quelque chose  », avant qu’il ne soit trop tard pour le climat, dit-elle.

À deux jours des élections européennes en France, certains partis sont là, tracts en main. Attac a fait venir son char surmonté d’une abeille. Avant le départ, des manifestants s’étaient rendus à la mairie du XIXe arrondissement pour retirer le portrait officiel du président Emmanuel Macron, dans une opération de «  décrochages  » menée depuis trois mois pour réclamer davantage d’action contre le réchauffement.

À Nantes, 2 600 jeunes

Selon un premier comptage, près de 2 600 personnes défilent dans le centre-ville de Nantes ce vendredi. Une poignée de manifestants tentent de politiser le mouvement en prenant la tête du cortège avec des slogans à caractère gauchiste  : «  Le kérosène c’est pas pour les avions mais pour les flics et les patrons  ».

Les jeunes se sont aussi allongés par terre et ont simulé leur propre mort. Une mise en scène destinée à marquer les esprits face à l’urgence climatique

À Paris, Montpellier et Nantes, la jeunesse française s’était réunie pour marcher pour l’environnement et réclamer au gouvernement des actions concrètes pour lutter contre les changements climatiques. À deux jours du vote pour les élections européennes, la France insoumise, tracts en main, Europe Écologie (EELV) ou les Jeunesses communistes étaient dans la rue. PUBLICITÉ inRead invented by Teads

À Montpellier, Tours, Nantes, Saint-Malo, Quimper ou Paris, des jeunes gens étaient de nouveau dans la rue, ce vendredi 24 mai, pour réclamer aux dirigeants davantage d’action contre le réchauffement planétaire. Dans la capitale, le départ était prévu place de l’Opéra, pour cette 2e grande journée de «  grève mondiale  », après celle du 15 mars. «  Désolé maman, je sèche comme la planète  », résumait une pancarte.

Dans la foule, Pauline, Franco-allemande de 16 ans, lycéenne à Versailles, était déjà dans la rue en mars. Elle montre sa pancarte «  make no CO2  » avec un drapeau de l’Union européenne. «  Les élections sont super importantes car c’est le dernier Parlement qui pourra faire quelque chose  », avant qu’il ne soit trop tard pour le climat, dit-elle.

À deux jours des élections européennes en France, certains partis sont là, tracts en main. Attac a fait venir son char surmonté d’une abeille. Avant le départ, des manifestants s’étaient rendus à la mairie du XIXe arrondissement pour retirer le portrait officiel du président Emmanuel Macron, dans une opération de «  décrochages  » menée depuis trois mois pour réclamer davantage d’action contre le réchauffement. À Nantes, 2 600 jeunes

Selon un premier comptage, près de 2 600 personnes défilent dans le centre-ville de Nantes ce vendredi. Une poignée de manifestants tentent de politiser le mouvement en prenant la tête du cortège avec des slogans à caractère gauchiste  : «  Le kérosène c’est pas pour les avions mais pour les flics et les patrons  ».

Les jeunes se sont aussi allongés par terre et ont simulé leur propre mort. Une mise en scène destinée à marquer les esprits face à l’urgence climatique.

Allongés au Mans

Tout comme au Mans (Sarthe) où les rangs des manifestants ont grossi au fil de la marche, pour atteindre jusqu’à 400 personnes.

À Saint-Malo, «  on se mobilise à notre échelle  »

«  Et un, et deux, et trois degrés  !  » Vendredi matin, ils étaient une centaine d’élèves des lycées Jacques-Cartier et Maupertuis à chanter et défiler dans les rues de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Sur les pancartes, on pouvait lire des slogans comme «  no plant, no gain  ». «  C’est important de montrer à la population qu’on est présent, qu’on se mobilise à notre échelle  », lancent Elwen et Cian, 17 et 18 ans. «  On sèche les cours pour la bonne cause. Il faut des actions maintenant, pas une réaction demain  », abonde Bleuenn, en classe de seconde.

À Paris, Montpellier et Nantes, la jeunesse française s’était réunie pour marcher pour l’environnement et réclamer au gouvernement des actions concrètes pour lutter contre les changements climatiques. À deux jours du vote pour les élections européennes, la France insoumise, tracts en main, Europe Écologie (EELV) ou les Jeunesses communistes étaient dans la rue. PUBLICITÉ inRead invented by Teads

À Montpellier, Tours, Nantes, Saint-Malo, Quimper ou Paris, des jeunes gens étaient de nouveau dans la rue, ce vendredi 24 mai, pour réclamer aux dirigeants davantage d’action contre le réchauffement planétaire. Dans la capitale, le départ était prévu place de l’Opéra, pour cette 2e grande journée de «  grève mondiale  », après celle du 15 mars. «  Désolé maman, je sèche comme la planète  », résumait une pancarte.

Dans la foule, Pauline, Franco-allemande de 16 ans, lycéenne à Versailles, était déjà dans la rue en mars. Elle montre sa pancarte «  make no CO2  » avec un drapeau de l’Union européenne. «  Les élections sont super importantes car c’est le dernier Parlement qui pourra faire quelque chose  », avant qu’il ne soit trop tard pour le climat, dit-elle.

À deux jours des élections européennes en France, certains partis sont là, tracts en main. Attac a fait venir son char surmonté d’une abeille. Avant le départ, des manifestants s’étaient rendus à la mairie du XIXe arrondissement pour retirer le portrait officiel du président Emmanuel Macron, dans une opération de «  décrochages  » menée depuis trois mois pour réclamer davantage d’action contre le réchauffement. À Nantes, 2 600 jeunes

Selon un premier comptage, près de 2 600 personnes défilent dans le centre-ville de Nantes ce vendredi. Une poignée de manifestants tentent de politiser le mouvement en prenant la tête du cortège avec des slogans à caractère gauchiste  : «  Le kérosène c’est pas pour les avions mais pour les flics et les patrons  ».

Les jeunes se sont aussi allongés par terre et ont simulé leur propre mort. Une mise en scène destinée à marquer les esprits face à l’urgence climatique. Allongés au Mans

Tout comme au Mans (Sarthe) où les rangs des manifestants ont grossi au fil de la marche, pour atteindre jusqu’à 400 personnes.

À Saint-Malo, «  on se mobilise à notre échelle  »

«  Et un, et deux, et trois degrés  !  » Vendredi matin, ils étaient une centaine d’élèves des lycées Jacques-Cartier et Maupertuis à chanter et défiler dans les rues de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Sur les pancartes, on pouvait lire des slogans comme «  no plant, no gain  ». «  C’est important de montrer à la population qu’on est présent, qu’on se mobilise à notre échelle  », lancent Elwen et Cian, 17 et 18 ans. «  On sèche les cours pour la bonne cause. Il faut des actions maintenant, pas une réaction demain  », abonde Bleuenn, en classe de seconde. À Rennes, un millier de personnes PUBLICITÉ © Bernard Benant

Avec 15 concerts dans 10 villes loirétaines, la 46ème édition du Festival met à l’honneur le jazz, le classique et les musiques du monde Inspired by

Un millier de jeunes se sont à nouveau mobilisés ce vendredi, en début d’après-midi, à Rennes, afin de marcher pour le climat. Ils étaient plus nombreux dans les rues de Rennes le 15 mars. À Caen, «  12 ans pour sauver la Terre  »

C’est un cortège bruyant et revendicatif qui déambulait dans les rues de Caen en ce début de vendredi après-midi avec environ 500 jeunes (lycéens et étudiants). «  On veut de la neige à Noël  », «  On est plus chaud que le climat  », «  Industrie textile, deuxième plus polluante  », «  12 ans pour sauver la Terre  »… sont quelques-uns des slogans placardés sur les pancartes brandies par ces jeunes tout le long du parcours.

«  Cette société-là, on n’en veut pas  »

À Montpellier, 1 400 (préfecture) à 3 000 (organisateurs) jeunes, accompagnés de quelques adultes dont des enseignants, des syndicalistes et des Gilets jaunes, ont défilé avec énergie vendredi matin. «  État d’urgence climatique  », «  Nique pas ta mer  », «  No nature, no future  », «  Changeons le système pas le climat  », disaient leurs banderoles.

«  Des gaz à effet de serre, du plastique dans les mers, de cette société-là, on n’en veut pas  !  », «  De Rugy t’es foutu, la jeunesse est dans la rue  », scandait la foule à l’attention du ministre de la Transition écologique, huant aussi copieusement des panneaux électoraux installés pour les européennes de dimanche.

«  T’es bonne sans carbone  »

Plusieurs adolescents ont défilé en caleçon avec des feuilles de vigne. «  The Chaud must not go on  », «  Garder la Terre avant de viser la Lune  », «  L’ultralibéralisme tue notre planète  », pouvait-on notamment lire sur les pancartes. Un préavis de grève avait été déposé par une large intersyndicale à l’université de Montpellier au nom de «  l’urgence pour le climat  ».

A Tours, environ un millier de lycéens, rejoints par un «  commando  » anti publicité, ont aussi manifesté vendredi matin, avec leurs panneaux «  Quelle cuisson pour la planète  ?  », «  T’es bonne sans carbone  » ou «  La planète sèche et nous on trinque  ».

1) Europe des riches, Europe des pollueurs : Les Jeunes disent Non à l’Europe de Macron !

Le 26 mai prochain auront lieu les élections européennes. Ce scrutin intervient dans un contexte qui est tout sauf anodin. Depuis 2 ans, les jeunes contestent les politiques libérales et rétrogrades d’Emmanuel Macron et ne récoltent que mépris et ignorance. Voilà 27 semaines que nous nous mobilisons chaque samedi sous nos gilets jaunes face à un pouvoir qui ne répond aux aspirations du peuple que par la violence et la répression.

Pourtant, la jeunesse a su mettre en lumière, par ses mobilisations, les crises qui traversent nos sociétés aggravées par la mondialisation démesurée voulue par le pouvoir. Cette élection européenne est le seul outil dont dispose le peuple pour sanctionner le Président de la République.

Urgence climatique : nous ne voulons pas grandir sur une planète en ruine

En Europe, 400 000 personnes meurent de la pollution par an, et rien n’est fait pour inverser la tendance. L’inaction climatique de l’Union européenne et des États ne passe plus. Repousser sans cesse l’état d’urgence social et climatique n’est pas une solution. Il faut rompre le plus vite possible avec les énergies fossiles pour investir massivement dans les énergies renouvelables.

Les jeunes ont pris conscience de manière radicale de l’ampleur de la crise écologique et, pour ce faire, nous manifestons depuis plusieurs mois dans toute l’Union européenne pour demander un changement de politique.

Il faut changer le système, pour ne pas changer de climat. Pour cela, nous voulons instaurer la règle verte : ne prenons pas plus à la terre plus que ce qu’elle est capable de reconstituer. Si l’humanité vivait et produisait comme l’Union européenne, nous aurions besoin de 2,8 planètes ! Ce changement global doit s’organiser, c’est pourquoi nous défendons la planification écologique. L’écologie doit être un levier de relance économique et de création d’emplois, elle pourra subvenir aux besoins des millions de jeunes européen·ne·s au chômage.

Plutôt que de se soumettre aux logiques d’un ancien temps qui détruisent la nature, travaillons à construire un avenir en commun, respectueux de l’environnement.

Urgence sociale : la précarité est notre présent, nous n’en voulons pas comme avenir

Comme souvent, nous sommes les premières victimes des politiques d’austérité. 1 jeune sur 5 vit sous le seuil de pauvreté en Europe. 17% des moins de 25 ans sont au chômage et près d’1 jeune sur 3 est concerné en Grèce ou en Espagne. Emmanuel Macron a contribué à la continuité de ce système en diminuant les APLs et en disloquant le droit du travail. De la même manière, l’accès à l’éducation et à la formation est lui aussi remis en cause : mise en place de la sélection à l’entrée de l’université, augmentation des frais d’inscription pour les étudiant·e·s étranger·e·s et réforme du BAC. Le tri social est organisé et les privatisations instaurées par les processus européens.

Cette situation ne peut plus durer. Il est temps de créer de l’emploi, d’augmenter les salaires et de permettre aux jeunes de vivre et travailler dans la dignité. Les moyens pour renforcer l’indépendance des jeunes ne sont pas négociables. Cela passe par un accès assuré à la formation et à l’orientation : chaque jeune doit pouvoir étudier et se former, quel que soit son milieu social ou sa nationalité. L’enseignement et la formation ne peuvent plus être le terrain d’une concurrence généralisée mais bien celui de l’émancipation de tou·te·s.

Pourtant, il est impossible aujourd’hui de traduire ces aspirations dans le carcan budgétaire imposé par Bruxelles. Nous n’avons pas le choix : nous devons sortir des traités actuels. Remplaçons-les par une harmonisation sociale et fiscale en Europe pour arrêter la concurrence généralisée.

Urgence démocratique : notre futur ne peut se construire sans nous

Les jeunes tournent le dos à l’Europe ? N’est-ce pas plutôt l’Europe qui nous tourne le dos ?

Lorsqu’il n’y a pas de « démocratie contre les traités » comme l’affirme Jean-Claude Junker ou que le vote des Français·es est foulé au pied comme en 2005, alors il n’y a pas de démocratie. Pendant que nous menons désormais un mouvement mondial pour l’environnement, le Parlement européen préfère prolonger l’autorisation du glyphosate et signer des accords de libre-échange à tout-va.

Nous ne pouvons plus attendre, cela suffit. Il est temps de reprendre le pouvoir. La liste de la France insoumise donne la parole aux jeunes. Manon Aubry, âgée de 29 ans, démontre la détermination des nouvelles générations à en finir avec un système mortifère qui ne cherche qu’à nous faire taire. Elle mène l’une des plus jeunes listes aux européennes. Elle peut compter sur Jim Délemont, Inès Muriot, Landry Ngang ou Raphaëlle Boudard-Ly Van Tu pour représenter les jeunes à ses côtés.

Le 26 mai sera la première occasion de nous exprimer depuis l’élection d’Emmanuel Macron. En installant un faux duel mais vrai duo entre elle et le Rassemblement National, la République en Marche tente de rejouer le second tour de la présidentielle. Tous deux sont les chantres de la mise en concurrence des peuples. Face à l’extrême droite et l’extrême marché, nous voulons construire une Europe du peuple.

Pour déjouer le duo En Marche, Rassemblement National, et parce que nous préférons construire une Europe de la Paix qu’une Europe de la concurrence, nous voterons pour la France insoumise. Parce qu’elle est la seule à proposer de résoudre en même temps la crise écologique et la crise sociale par la planification écologique, nous permettant ainsi de croire en un avenir meilleur, nous voterons Manon Aubry le 26 mai.


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