8 mars féministe 2020 de violences policières à Paris (vidéos et article)

dimanche 15 mars 2020.
 

« Toutes les femmes doivent pouvoir manifester pacifiquement pour faire respecter leurs droits ! Le ministre Christophe Castaner a demandé un rapport à la Préfecture de Police sur ce qui s’est passé », a réagi Marlène Schiappa.

« Pourquoi entraîner les femmes manifestantes dans le métro ? Pour faire comme les fascistes chiliens ? Pour leur faire peur ? De quoi ? Police ou milice ? », a tweeté de son côté Jean-Luc Mélenchon.

A) Plusieurs vidéos sont disponibles en cliquant sur l’adresse URL ci-dessous :

https://twitter.com/RemyBuisine/sta...

1) Cortège féministe dans les rues de Paris à la veille de la journée internationale des droits des Femmes.

1) Charge violente des forces de l’ordre rue du Faubourg du Temple près de la Place de la République.

3) Vidéo prise à 0h19, ce dimanche 8 mars, bouche de métro République. Et bonne journée des droits des femmes !

4) Manifestant(e)s #MarcheFéministe évacué(e)s de force dans le métro par #GendarmesMobiles

B) Réactions

"Je suis atterrée de voir que le ministère de l’Intérieur a choisi de déployer des moyens pour réprimer les femmes plutôt que de renforcer les moyens de lutte contre les violences machistes", s’est indignée sur twitter la présidente de la Fondation des femmes Anne-Cécile Mailfert.

"Des féministes ont été frappées par les forces de l’ordre alors qu’elles manifestaient - notamment - contre les violences sexuelles", a affirmé de son côté la militante Caroline De Haas, du collectif #NousToutes.

Les politiques aussi ont réagi, jusque dans les rangs de la majorité. "Soutien aux manifestant.e.s de la #marchefeministe. Aux rapports devront cette fois suivre des décisions et des sanctions", a affirmé sur twitter le député LREM Aurélien Taché.

"Toutes les femmes doivent pouvoir manifester pacifiquement pour faire respecter leurs droits !", a tweeté la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa.

La maire de Paris Anne Hidalgo, candidate à sa réélection, s’est dite "choquée" par des "violences inadmissibles et incompréhensibles".

"Ce qui choque, c’est votre +choix politique+ à une semaine du scrutin" de "soutenir des manifestants qui ont copieusement insulté policiers et gendarmes chargés d’encadrer la manifestation, infestée par la haine", a répliqué le syndicat SCPN des commissaires de la police nationale.

Le secrétaire national d’EELV Julien Bayou a fustigé des "violences policières absolument injustifiables", tandis que la candidate LFI à la mairie de Paris Danielle Simonnet estimait que Christophe Castaner et le préfet de police Didier Lallement "doivent cesser leur politique de répression".

A Paris, tensions entre manifestantes et forces de l’ordre (Nouvel Obs)

https://www.nouvelobs.com/societe/2...

À la veille de la Journée internationale des droits des femmes, des manifestations nocturnes se sont déroulées dans plusieurs villes de France, samedi 7 mars. A Paris, quelques milliers de femmes ont participé à une « marche nocturne » pour un « féminisme populaire antiraciste ». Une soirée qui a notamment été marquée par des tensions avec les forces de l’ordre.

Selon des images diffusées sur les réseaux sociaux par des associations, des journalistes ou de simples manifestantes, le cortège a été nassé près de la place de la République, suscitant la colère et l’incompréhension des participantes.

Au total neuf personnes ont été interpellées, et sept placées en garde à vue. Deux font l’objet d’une convocation en justice, selon la préfecture, qui n’a fait état d’« aucun blessé parmi les manifestants » et d’un policier « blessé à la tête par un jet de projectile ». « Provoquer les forces de l’ordres »

Cette « marche nocturne », « pour un féminisme populaire antiraciste », était organisée par des collectifs militants, distincts de ceux ayant appelé à la marche des « Grandes gagnantes » de dimanche après-midi, pour la journée internationale des droits des femmes. Il s’agissait d’une manifestation « non mixte », c’est-à-dire réservée aux femmes ou aux transsexuelles, selon l’appel publié sur le site internet paris.demosphere.net

Selon la préfecture de police, la manifestation, partie à 20h de la place des Fêtes, « a rassemblé plusieurs milliers de personnes » et « s’est déroulée, pour la majeure partie de son parcours, dans une ambiance calme ».

Le préfet de police Didier Lallement a déploré, dans un communiqué, que « la fin de cette manifestation, pourtant régulièrement déclarée, ait été entachée d’incidents » qui sont « manifestement le fait d’individus ayant pour seul but de provoquer les forces de l’ordre et de perturber le bon déroulé de l’événement ».

Selon la préfecture de police, « à aucun moment » les organisateurs « ne sont entrés en contact avec les représentants des forces de l’ordre » malgré « de nombreux appels téléphoniques ». La préfecture assure aussi qu’à la fin du cortège, « malgré l’appel à la dispersion, un groupe de plusieurs centaines de manifestants ne l’ont intentionnellement pas respecté et ont forcé le barrage des forces de l’ordre » qui « ont alors dû utiliser des moyens lacrymogènes » pour les repousser. Inter

Personnalités politiques et associations féministes se sont indignées dimanche des « violences policières » survenues en marge de cette manifestation.

« Je suis atterrée de voir que le ministère de l’Intérieur a choisi de déployer des moyens pour réprimer les femmes plutôt que de renforcer les moyens de lutte contre les violences machistes », s’est indignée sur twitter la présidente de la Fondation des femmes Anne-Cécile Mailfert.

« Des féministes ont été frappées par les forces de l’ordre alors qu’elles manifestaient - notamment - contre les violences sexuelles », a affirmé de son côté la militante Caroline De Haas, du collectif #NousToutes. « Des militantes féministes chargées et interpellées violemment par les forces de l’ordre lors de la #MarcheFéministe nocturne. Quelques heures avant le 8 mars. On nage en plein délire », a réagi le collectif, sur son compte Twitter.

Les politiques aussi ont réagi, jusque dans les rangs de la majorité. « Toutes les femmes doivent pouvoir manifester pacifiquement pour faire respecter leurs droits ! », a tweeté la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa.

« Soutien aux manifestant.e.s de la #marchefeministe. Aux rapports devront cette fois suivre des décisions et des sanctions », a affirmé sur twitter le député LREM Aurélien Taché. En Argentine, le féminisme au pouvoir

La maire de Paris Anne Hidalgo, candidate à sa réélection, s’est dite « choquée » par des « violences inadmissibles et incompréhensibles ».

« Ce qui choque, c’est votre “choix politique” à une semaine du scrutin » de « soutenir des manifestants qui ont copieusement insulté policiers et gendarmes chargés d’encadrer la manifestation, infestée par la haine », a répliqué le syndicat SCPN des commissaires de la police nationale.

Le secrétaire national d’EELV Julien Bayou a fustigé des « violences policières absolument injustifiables », tandis que la candidate LFI à la mairie de Paris Danielle Simonnet estimait que Christophe Castaner et le préfet de police Didier Lallement « doivent cesser leur politique de répression ».


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