Immigration et climat policier : Ami, entends-tu le cri sourd du pays qu’on enchaîne...

dimanche 5 août 2007.
 

Chronique d’une journée ordinaire, ou comment un pays démocratique et patrie des droits de l’homme, s’enlise doucement dans un état policier n’ayant rien à renier d’un temps pas tres lointain ou dénoncer ses voisins et les envoyer aux fours crématoires était devenu un moyen de montrer que l’on était des braves gens, collaborant ainsi à un état fasciste.

J’accueille cette année pour la deuxième fois une petite fille Viktorya, petite fille vivant en périphérie de la centrale nucléaire de Tchernobyl.Chaque année l’association dont je fais partie accueille des enfants en juillet et en août afin qu’ils puissent se requinquer un peu.

Cette année en plus de Viktoria, j’étais chargé de véhiculer deux autres petites filles pour des accueillants du Lot.

Etant allé les chercher au bus à Beziers, au retour il était tard, nous nous sommes arrêtés sur une aire de repos afin de nous rafraîchir et manger.

Le lendemain les gendarmes ont sonné chez moi. J’avais été victime d’une délation d’un des braves gens dont Sarko fait son électorat, qui, photos à l’appui (les filles la voiture et moi) me dénonçait comme un trafiquant d’enfant ou un passeur clandestin, que sais je.

Il a fallu expliquer aux gendarmes qui heureusement me connaissaient, le but de l’association etc. etc.

J’ai bien dit "heureusement que je connaissais les gendarmes "sinon...aurais-je eu les menottes au poignet ?

La télé de m.... qui diffuse tous les jours sa propagande, la bêtise élevée en doctrine dans notre pays portent leurs fruits.

Combien de temps allons nous subir cela sans broncher ?Quand allons nous nous réveiller !!!!!!!

Valentin.


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