Périodes historiques au 20ème siècle

mardi 30 juin 2020.
 

Savoir quel est notre « environnement », c’est déterminer quelle caractéristique possède l’époque dans laquelle nous évoluons et militons. Il est évident que chaque époque possède des éléments qui se mélangent, se contredisent ou s’ajoutent. Les rapports dialectiques entre eux évoluent constamment, mais dans l’ensemble, on ne peut aborder chaque période de la même façon, il n’y a pas de « grille d’explication » miracle et valable pour tout. Mais déterminer les caractéristiques de la période dans laquelle on vit permet de se repérer dans le fouillis de la situation actuelle. Je vais tenter de voir quelles sont les périodes historiques qui se sont suivies.

Avant 1914 : l’impérialisme stade suprême du capitalisme

Il est courant de dire que la guerre de 14-18 a signifié la fin d’une époque : celle du capitalisme triomphant ainsi que l’arrivée de l’Impérialisme (stade suprême du capitalisme comme le disait si bien Lénine). Du coté du mouvement ouvrier, il s’agissait d’une période qui a vu le triomphe du réformisme dans la seconde Internationale. La direction de l’Internationale soutenait la bourgeoisie jusqu’au bout, jusqu’au vote par les députés socialistes (allemands et français, chacun de leur coté )des crédits de guerre. La couche dirigeante des partis « social-démocrates » a été littéralement « achetée » par la bourgeoisie , elle considère que les « postes » de députés, d’élus municipaux, de conseillers généraux, de responsables syndicaux et bientôt de ministres sont plus importants que la condition ouvrière et la révolution. Il est évident que la bourgeoisie en tant que classe a eu les moyens d’acheter les dirigeants ouvriers. En particulier grâce aux gains colossaux entraînés par l’exploitation coloniale.

La théorie qui prévôt est celle du « programme minimum », c’est à dire ce qu’on peut obtenir tout de suite (salaires, conditions de travail etc...) opposée au « programme maximum », c’est à dire la révolution, repoussée aux calendes grecques...

L’ère des guerres et des révolutions

En 1917, la révolution d’Octobre ouvre une nouvelle période, celle des « guerres et des révolutions ». Partout éclatent des insurrections, des grèves, des occupations d’usines...Mais toutes ces « révolutions » se heurtent à de fortes répressions : Hongrie, Finlande, Estonie, Bavière, Autriche, Italie, France et Angleterre...En 1922, le quatrième congrès de la troisième Internationale constate la remise en selle (consolidation) de l’impérialisme et des états bourgeois. Une des raisons en était la « trahisons » des directions ouvrières réformistes et la division qui s’en suit. Aussi, Lénine et Trotsky mettent à l’ordre du jour la question du « Front Unique ouvrier ».

Un fait nouveau : en Italie, malgré la force du mouvement d’occupation d’usine et de récupération des terres, les divisions ouvrière permettent à Mussolini , abondamment aidé par les patrons de prendre le pouvoir et d’établir le premier régime fasciste. C’est la démonstration de la justesse du pressentiment de Rosa Luxemburg : Socialisme ou Barbarie. On sait désormais qu’il n’y aura pas une marche tranquile vers le socialisme. La bourgeoisie condamnée aura recours à tous les moyens pour maintenir sa domination, y compris la barbarie totale du fascisme.

1923-1927 : la consolidation capitaliste

L’isolement de l’URSS et de la révolution russe, la reconstruction capitaliste en Allemagne surtout, les progrès de la couche bureaucratique à l’intérieur du parti communiste soviétique et de toute la -2-

société changent la donne. L’échec de la Révolution allemande en 1923 et de la Révolution chinoise en 1927 allaient aggraver la main mise de la bureaucratie sur le parti communiste et sur l’Internationale, provoquer l’isolement des oppositions de gauche et finalement assurer le « triomphe » de Staline.

Staline développe la ligne du « socialisme dans un seul pays » qui allait de fait, interdire aux PC nationaux toute initiative révolutionnaire, et lancer la ligne « classe contre classe » qui désignait les socialistes et la seconde internationale comme « social-fasciste », politique sectaire qui allait conduire à la victoire d’Hitler « sans combat » de la part de la classe ouvrière, démoralisée par la « guerre » entre PC et PS.

1929 : la grande crise, la montée des fascismes (1933)

Il faut comprendre que cette « période » , 1922-1933 a vu aussi se développer la grande crise de 1929 , démonstration pratique que le mode de production capitaliste était condamné. Finalement, la classe ouvrière n’a pas profité de cette opportunité, bien au contraire, c’est le fascisme, le nazisme et les différents régimes autoritaires en Pologne,Roumanie, Bulgarie, Hongrie qui ont été renforcés par la crise. Le parti communiste allemand (le KPD) le parti le plus puissant après celui d’URSS, fort de centaines de milliers d’adhérents, d’un appareil militaire, de millions de voix aux élections continue de se battre contre le SPD (parti socialiste), considéré comme plus dangereux que le parti Nazi : après Hitler ,ce sera nous disais Dimitrov, l’agent de Staline dans l’internationale !!!Le KPD ne chercha même pas à se battre ou à mobiliser face à l’arrivée d’Hitler au pouvoir .

De capitulation en capitulation, la bureaucratie stalinienne a ainsi permit le sauvetage de l’impérialisme.

1934-1936 : le réveil de la classe ouvrière

Staline a vainement tenté une ouverture vers Hitler, mais celui ci représentait la menace la plus forte contre l’URSS et sa couche dirigeante. A ce moment, on assiste à un « réveil » de la classe ouvrière en France et en Espagne en particulier .Après le coup de force fasciste du 6 février 34 à Paris, les travailleurs contraignent le PCF et la SFIO à l’unité d’action. Staline tente alors une nouvelle politique d’ « entente » avec les démocraties bourgeoises (France et Angleterre particulièrement), d’où la signature du pacte dit « Staline -Laval » en 1935 et le développement de la politique de « Front Populaire », c’est à dire l’alliance entre les partis ouvriers et la fraction « gauche » de la bourgeoisie.

La « nouvelle période » se caractérise par la grève générale de 1936 en France et le début de la guerre et de la révolution en Espagne. Staline et sa clique bureaucratique ont une peur panique de la révolution, ils vont faire tout pour l’empêcher : d’abord lors des procès de Moscou de 1936 à 1938, ils procèdent à la liquidation physique de la « vielle garde » bolchévique et de tous les anciens compagnons de Lénine . Staline décapite aussi l’état major de l’armée rouge .Il n’y a plus de relève révolutionnaire en URSS. Cette « guerre » contre toute opposition en URSS va se solder par des centaines de milliers de victimes. On sait maintenant que Staline a tué bien plus d’authentiques communistes qu’Hitler.

Parallèlement, le PCF participe à la fin de la grève générale en France ( « il faut savoir terminer une grève » ,de Maurice Thorez), Staline intervient volontairement trop tard en Espagne, quand Franco a déjà mis la main sur une grande partie du territoire espagnol. Surtout, les agents du KGB en -3-

Espagne liquident l’opposition anarchiste, poumiste et trotskyste à Barcelonne en 1937.Les zig zags de « sauvetage » de la bureaucratie soviétique, encouragés par la « capitulation » des démocraties sur la question Tchécoslovaque amène au pacte Germano-Soviétique d’Août 1939 : il est minuit dans le siècle dira Victor Serge...

1939 : la deuxième guerre mondiale

Libéré de toute menace soviétique, Hitler peut accomplir ses plans : l’invasion de la Pologne, puis la Blitzkrieg qui met KO les armées françaises et anglaises en mai- juin 1940. Des historiens, des polémistes cherchent aujourd’hui à justifier le rôle de Staline en 1939-1941 : « il n’avait pas le choix », « il devait sauver l’URSS, les gouvernements anglais, français et polonais sont par leurs reculs, les principaux responsables »...Ce n’est pas entièrement faux, mais c’est négliger plusieurs faits : d’abord, Staline a toujours cherché l’alliance allemande, dés 1933. Même pendant la guerre d’Espagne, il y avait des contacts (voir par exemple le livre de Bolleten, « le grand mensonge » ), ensuite,la livraison par Staline de réfugiés allemands ( Margaret Beuber-Neumann en particulier) à Hitler démontre que Staline était prêt à aller très loin dans la collaboration avec les nazis. Lors de l’attaque allemande en 1941 et de l’invasion de l’Union Soviétique par les hordes nazis, l’impréparation de l’armée rouge était patente. Non seulement Staline avait décapité l’Etat Major soviétique (Toukhachevski, Yakir etc...),mais il n’a tenu aucun compte des rapports précis de ses espions ( Trepper, Sorge) qui annonçaient l’imminence de l’invasion.

En fait Staline ne cherchais nullement à sauver l’URSS et les conquêtes d’Octobre, mais il voulait avant tout assurer la pérennité de la bureaucratie soviétique : toute révolution risquait de remettre en cause l’état des choses et redonner courage et ardeur au prolétariat qui pouvait demander des comptes à la bureaucratie parasite.

1941-1943:le tournant de la guerre

Nouveau zig zag : les ennemis impérialistes de la veille deviennent des alliés ! En un sens, les partis communistes d’occident sont « libérés » du poids de la collaboration Nazis-Staliniens et peuvent se lancer dans la résistance (voir l’épisode peu glorieux du PCF quémandant auprès de la Kommandatur de Paris, l’autorisation de faire paraître l’Humanité). Mais Staline dépends désormais de l’aide américaine en particulier, et prononce la dissolution de la troisième internationale ,il change l’hymne soviétique, abandonnant le chant de l’internationale ! En fait il sacrifiait les derniers vestiges de l’internationalisme aux besoins de l’alliance avec les « démocraties ».

Les japonais sont arrêtés dans leur conquête de l’Asie à Midway, les Nazis sont bloqués à El Alamein en Egypte et à Kasserine en Tunisie, et surtout, l’armée allemande subi un revers irrémédiable à Stalingrad...

Les prévisions de Trotsky : la fin de la bureaucratie stalinienne et la transformation de la guerre impérialiste en guerre civile sont retardées, et les organisations trotskystes sont trop isolées, affaiblies par l’assassinat de Trotsky ainsi que par des dissensions internes, pour prendre la tête de cette montée révolutionnaire. La seule organisation trotskyste ayant une assise de masse, le groupe « la Lutte » en Indochine, qui réussi à dépasser les staliniens aux élections du « collège indigène » de 1937 à Saïgon sera décimée par la police coloniale français ,puis par les assassinats de leurs dirigeants par les agents d’Ho Chi Minh...

-4- L’assassinat de Léon Sédov, fils de Trotsky à paris, puis de Rudolph Klement, secrétaire de la quatrième Internationale, enfin de Trotsky lui même à Mexico en 1940 achève de décapiter la seule alternative révolutionnaire à la veille de la deuxième guerre mondiale.

La montée révolutionnaire : 1944-46

Cette montée révolutionnaire a eu lieu, mais soit elle a été réprimée : Grèce en particulier, soit elle a été « confisquée » par une politique de collaboration de classe très poussée des PC : Italie, France, Belgique. Dans les cas ou il n’y avait pas moyen de faire autrement, c’est l’armée rouge et la bureaucratie qui prends le pouvoir pour contrôler les masses en mouvement : Allemagne de l’Est, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Corée du nord,Chine, Indochine...

L’impérialisme avance ses pions de façon méthodique : sous l’égide des Etats Unis, se créent l’ONU, l’Otan, l’Union Européenne, l’Otase. Le Plan Marshall est le volet économique de cette offensive. Staline va loin dans la collaboration avec l’impérialisme, mais le plan Marshall est de trop, il signifierait la transformation de la couche bureaucratique stalinienne en classe capitaliste. C’était trop tôt et les masses soviétiques n’auraient pas laissé faire.C’est la « guerre froide ».

Guerre froide, émancipation des colonies

C’est aussi la période de la libération des pays colonisés : guerres de libération et révolutions enflamment l’Afrique, le Moyen orient, l’Asie, l’Amérique latine.

Pour l’impérialisme, la crise de 1929 n’a pu être surmontée que par deux choses :

– Premièrement le fait que la bureaucratie stalinienne n’ a pas armé la classe ouvrière mondiale par une politique offensive. Au contraire, la politique de « Front populaire » a désarmé le prolétariat et donné un sursis inespéré au système de domination capitaliste .

- Deuxièmement, et en liaison d’ailleurs avec le premier point, la volonté de Hitler de reconstruire l’économie allemande et de conquérir de nouveaux marchés, ajoutés à la peur des dirigeants bourgeois anglais et français par rapport à la révolution rendaient la guerre inévitable . Cette guerre va permettre à l’économie américaine de sortir du marasme de 1929 : mobilisation massive des chômeurs dans l’armée , économie dopée par les commandes militaires .

La « guerre froide » va aussi participer de ce processus : le PIB des Etats Unis ne retrouve son niveau de 1928 qu’en 1954, après la guerre de Corée. L’enjeu des guerres « coloniales » ,c’est à dire la volonté de maintenir les marchés préférentiels anglais, français et hollandais principalement, voient la aussi se poursuivre une politique de « collaboration » entre capital américain qui veut la fin des monopoles commerciaux coloniaux, et bureaucratie stalinienne qui met les partis communistes des pays colonisés sous la coupe des dirigeants nationalistes petits bourgeois (Egypte, Inde, Algérie, Indonésie).

La révolution politique à l’Est 1953,1956,1968

Le mûrissement de la situation des classes opprimées en Europe centrale (le glacis soviétique) donne une situation explosive : dans ces pays, la bourgeoisie est expropriée et laisse la place à un régime bâtard ou les bureaucraties étatiques, politiques et syndicales excluent les travailleurs des bénéfices de leur labeur. C’est ce que Trotsky appelait « Etats ouvriers dégénérés ». En 1945, déjà, en Tchécoslovaquie, en Hongrie, en Allemagne de l’Est, il y a eu des tentatives de créer des « soviets », des conseils ouvriers, pour diriger l’économie, ces expériences ont vite été étouffées. -5-

Mais il était évident que les intérêts des producteurs, ouvriers, employés et paysans entraient en contradiction avec les directions bureaucratiques. Le feu couvait sous la cendre et ce processus de révolution politique (puisque la révolution économique, l’expropriation avait eu lieu, même de façon détournée) éclate à Berlin Est en 1953, en Pologne et Hongrie en 1956 et en Tchécoslovaquie en 1968.

1968, l’année de tous les possibles.

Comme parallèlement dans le monde « capitaliste » la révolte éclatait (rappelons nous la grève générale d’Août 1953 en France), la jeunesse de nombreux pays se mettait en mouvement : au Japon, aux Etats Unis, en Allemagne de l’Ouest, en Italie en France, au Chili. Le sommet est atteint par la grève de 1968 en France et le « maggio rampante » en Italie dans les années 70....

La aussi, les appareils syndicaux et politiques jouent leur rôle d’éteignoir : il fallait absolument empêcher la rencontre ouvrier-étudiant, arrêter la grève, soutenir les élections gaullistes...N’oublions pas qu’après le 20 mai (grève générale, meeting de Charléty) de Gaulle propose un référendum et reçoit immédiatement le soutien de Brejnev et de ...Fidel Castro !!!

Le libéralisme triomphant

Consciemment ou non, les capitalistes allaient tirer les leçons de cette période. Il fallait en finir avec les grandes concentrations ouvrières, démolir les acquis que les travailleurs avaient péniblement arrachés, ouvrir de nouveaux marchés, avoir recours à la main d’oeuvre émigrée pour contenir les salaires (le président Pompidou demandant à la police d’arrêter les contrôles aux frontières : « laissez passer les portugais »). En même temps sous l’égide de Tatcher en Grande Bretagne et de Reagan en Amérique, se met en place un grand mouvement de délocalisation des entreprises, d’ouverture des marchés sans contrôle, de libéralisation de l’économie...

En France,s’ouvre la parenthèse « Mitterrand » et ses suites ( Jospin, Hollande) parce que la bourgeoisie, affaiblie et pusillanime confiait à la social démocratie la gestion du pays quand la crise couvait trop fort.1981 sera une parenthèse de courte durée et montrera que les « réformes » social démocrates, même accompagnées de mesures phares comme la nationalisation des banques et de la grande industrie ne pouvaient rien contre le bulldozer libéral !

La fin du mur de Berlin et du « rideau de fer »

En 1989, la bureaucratie stalinienne, engluée dans la guerre d’Afghanistan, incapable de régler les problèmes de simple niveau de vie ,entre en crise finale : c’est la fin du mur de Berlin et du rideau de fer. Mais dramatiquement, les aspirations à la liberté et au contrôle de l’économie seront captées par l’impérialisme et aboutiront à une véritable colonisation des « pays de l’Est » par les banques et les capitaux principalement américains et allemands. La farce de la réunification allemande se traduira par : fermeture d’entreprises, chômage généralisé et destruction des forces productives.

Depuis, la crise s’accentue : en 2008, c’est grâce aux banques chinoises que le capital a pu s’en sortir, et aussi parce que les travailleurs, les jeunes, les chômeurs, les précaires ne croient plus dans les solutions capitalistes et dans les « appareils politiques et syndicaux » : les PC et les PS ont trop trahis, les formes de contestations dites de « gauche » n’ont plus la côte.

-6- Par la crise dite des « gilets jaunes » en France, le Hirak en Algérie, les diverses formes de contestations dans tous les pays, dans toutes les couches sociales dévalorisées, on constate une mobilisation, une détermination, mais pas de débouchés politiques.

Et maintenant ?

Le but de ces quelques réflexions bien incomplètes et partielles c’est de commencer à réfléchir au contexte actuel pour permettre l’émergence de solutions et de mobilisations...

Bien des questions se posent : la dégénérescence des partis ouvriers est elle inévitable ? Comment envisager en 2020 la constitution d’une organisation de la classe exploitée ? Que s’est il passé en Amérique latine après la prise du pouvoir par Fidel Castro à Cuba, l’expérience des guérillas dans les années 60-70-80, les victoires électorales de la gauche en Bolivie,Venezuella, Chili,Argentine, Urugay, Brésil , Equateur, Nicaragua ? Pourquoi le retour de la droite dans ces pays ? Comment caractériser aujourd’hui les « résidus » de régimes staliniens en Chine,Cuba,VietNam,Corée du Nord ? Quel jeu joue Poutine ?

Une chose est sûre, la crise du capitalisme atteint des sommets, surtout si on voit l’incompétence du gouvernement Macron-Philippe, les « dérives » des Trump, Boris Johnson, Orban, Bolsonaro etc...

Comment expliquer la diminution numérique et le poids spécifique de la classe ouvrière (délocalisations, fermetures, mais penser aussi que le salariat représente plus de 80% de la population active) dans les pays dits « occidentaux », et comment envisager aujourd’hui les mobilisations et la lutte contre l’impérialisme ? Pourquoi la montée de mouvements de type fasciste dans les ex pays du glacis soviétique ? Qu’est ce que le populisme ? Le Rassemblement national est il fasciste ?

Comment agir maintenant pour imposer une démocratie directe ?, une autre constitution ? Comment contrôler des élus de plus en plus mal « élus » avec la progression de l’abstention ? Comment faire face au problème des banlieues ? Etc etc

Pierre Saccoman

17 juin 2020


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