Mélenchon chez Hanouna pour Balance ton post

vendredi 19 février 2021.
 

Le jeudi 12 février 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Cyril Hanouna pour l’émission Balance ton post. Il a dans un premier temps répondu aux questions du présentateur dans un face-à-face où plusieurs sujets ont pu être abordés. Le député insoumis a ainsi pu répondre aux odieuses accusations d’antisémitisme dont il a fait l’objet, mais aussi expliquer pourquoi il était faux de dire qu’il avait prôné un « ni-ni » dans l’entre deux tours de 2017. Il a aussi dit pourquoi il ne souhaitait pas la présence d’Éric Naulleau en plateau.

Le jeudi 12 février 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Cyril Hanouna pour l’émission Balance ton post. Il a dans un premier temps répondu aux questions du présentateur dans un face-à-face où plusieurs sujets ont pu être abordés. Le député insoumis a ainsi pu répondre aux odieuses accusations d’antisémitisme dont il a fait l’objet, mais aussi expliquer pourquoi il était faux de dire qu’il avait prôné un « ni-ni » dans l’entre deux tours de 2017. Il a aussi dit pourquoi il ne souhaitait pas la présence d’Éric Naulleau en plateau.

Alors que le projet de loi visant prétendument à « conforter les principes républicains » est débattu à l’Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon a pu détailler son point de vue sur le sujet. Il a expliqué qu’il plaidait pour l’unité de la patrie et refusait de voir notre pays s’enfermer dans un débat qui stigmatise les musulmans. Il a pu redire ce qu’est la laïcité : la séparation des Églises et de l’État, quand certains tendent à la confondre avec un athéisme d’État.

Le candidat à l’élection présidentielle de 2022 a également pu parler en détail de la police. Il a dénoncé les violences policières et expliqué qu’il voulait refonder la police pour en extirper les éléments violents et racistes. Il a appelé à revenir à une police républicaine dont la mission soit celle de « gardiens de la paix » plutôt que de « forces de l’ordre ». Il a également présenté ses propositions sur le sujet : désarmement de la police chargée de la gestion des manifestations, dissolution de l’IGPN, augmentation de la formation des policiers, interdiction des contrôles d’identité sans remise d’un récépissé, police de proximité. Jean-Luc Mélenchon a aussi rappelé que pour lutter contre le terrorisme, il fallait mettre des moyens humains de police et de renseignement et ne pas se contenter de mesures symboliques comme la mise en place de « serments républicains ».

Le député insoumis a ensuite parlé de la gestion calamiteuse de la crise sanitaire par le gouvernement. Il a expliqué qu’il avait à plusieurs reprises alerté sur des sujets sur lesquels les macronistes avaient principalement répondu par la moquerie quand il s’agissait de questions centrales : déconfinement, deuxième puis troisième vague, vaccins… Il a appelé à apprendre a vivre avec la pandémie et a expliqué que les activités humaines, notamment l’élevage intensif et la déforestation, conduiraient à une multiplication des pandémies. Il a donc rappelé sa proposition de mettre en place une société du roulement et à réouvrir tous les commerces, restaurants inclus, en mettant en place des règles sanitaires strictes.

Jean-Luc Mélenchon a aussi pu détailler ses propositions en matière de fiscalité. Il a notamment expliqué qu’avec son système d’imposition composé de 14 tranches d’impôts, tous ceux qui gagnent moins de 4 000 euros par mois paieraient moins d’impôts mais que ceux qui gagnent plus de 4 000 euros par mois en paieraient davantage. Il s’est également prononcé pour la mise en place d’un impôt universel pour lutter contre l’évasion fiscale. Le candidat à la présidentielle a aussi rappelé qu’il était pour augmenter les salaires et mettre en place une règle : pas d’écart de salaire de plus de 1 à 20 au sein d’une même entreprise.

Enfin, Jean-Luc Mélenchon a présenté sa proposition de mettre en place une 6e République en convoquant une assemblée constituante qui permettrait au peuple de se refonder en refondant ses institutions. Il a expliqué que, pendant que cette assemblée ferait son travail, la Constitution de la Ve République continuerait à s’appliquer en transformant la manière de gouverner, notamment en appliquant l’article 20 qui dispose que le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message