Cet été avec les caravanes de l’Union Populaire et plus de 70 étapes à travers toute la France, les insoumis·es vont à la rencontre des habitant·es des quartiers populaires — là où les pouvoirs publics ont abandonné nos concitoyen·nes et où ces dernier·es se sentent le plus éloigné·es de la politique. Notre article.
Lors de chaque étape, les caravanier·es insoumis·es y font de l’accès aux droits civiques et sociaux, discutent des propositions de notre programme l’Avenir en commun porté par Jean-Luc Mélenchon pour l’élection présidentielle de 2022 en porte-à-porte et sur le stand de la caravane de l’Union Populaire.
Depuis lundi 2 août, plus de 2 000 personnes ont déjà été rencontrées. Aux quatre coins du pays, l’accueil est très bon. Nombre d’habitant·es ne sont pas allé·es voter depuis la dernière présidentielle, voire depuis plus longtemps. Cette fois-ci, ils iront. Certain·es avaient d’ailleurs glissé un bulletin pour La France insoumise. Ils le re-feront avec plaisir : « Jean-Luc Mélenchon, c’est la seule alternative ».
Dans chaque quartier, la candidature de Jean-Luc Mélenchon suscite un fort engouement. À Roubaix, dès notre arrivée dans le quartier, alors que les caravanier·es commençaient seulement à accrocher les affiches, nombre d’habitant·es sont venu·es spontanément nous voir et nous remercier d’être là. De nombreux·ses jeunes, souvent abstentionnistes ou mal-informé·es sur leur situation électorale, sont venu·es discuter politique. Avec les habitant·es plus âgé·es, on parle de l’usine qui a fermé, des combats qu’elles et ils y ont menés, du changement social qu’on espère voir venir.
Les retours des porte-à-porte sont unanimes : Macron détruit la France, il doit partir. Tout doit être changé et reconstruit, à commencer par les services publics que les habitant·es ont vu peu à peu s’affaiblir ou disparaître autour de chez eux. L’urgence sociale est plus que manifeste et nourrit le sentiment de défiance de nos concitoyen·nes. « Pendant ce temps, les riches se sont engraissés. Nous, c’est la misère. Il faudrait partager », nous dit Djamila. À Lanester, les discussions portent sur la démocratie et les problèmes sociaux. « On n’a l’impression de ne plus être écoutés » nous dit Fabrice venu nous parler sous le stand malgré la pluie. Ici, certains logements sont insalubres.
Un nombre très important d’habitant·es nous disent ne plus avoir confiance dans les institutions du pays. Beaucoup sont tenté·es par une « abstention politique ». Pour nous, ce n’est pas la solution : on parle de la 6ème République, de la reconnaissance du vote blanc, etc. On discute, on convainc. L’abstention, c’est Macron et les puissants qui en profitent. Dans la 5e République, être élu·e avec une majorité d’abstention est possible. Nous trouvons cela scandaleux. Les habitant·es aussi. « Vous avez raison, il faudrait tout remettre à plat ».
Dans les immeubles et sur le stand, nous rencontrons des personnes qui pensaient ne pas pouvoir voter. On leur apporte des CERFAs pour s’inscrire sur les listes électorales, on les aide à les remplir, déjà plus de 100 formulaires complétés qu’elles et ils déposeront prochainement à la mairie. À Saintes, après 18 ans d’abstention, Nathalie s’est ré-inscrite sur les listes électorales. Pour elle, « Jean-Luc Mélenchon est la seule solution pour que ça change pour nous, pour qu’on prenne soin des gens plutôt que donner de l’argent aux riches ! Là il faut qu’on aille tous voter ». Partout, nous devons engager une campagne de conviction et de remobilisation de nos concitoyen·nes : face aux intérêts des puissants, nous pouvons apposer la puissance du nombre. Ils ont des millions, mais nous sommes des millions à vouloir que ça change concrètement pour tou·tes !
À la fin de la journée, un moment convivial est organisé. Chacun·e a ramené un petit quelque chose. Un foot s’engage avec les jeunes du quartier. Un moyen convivial de créer des liens et de parler politique entre deux passes. A côté, des habitant·es viennent prendre un verre. C’est un moment important. Dans beaucoup de ces quartiers, les cafés et lieux de socialisation ont fermé. Partager une anecdote, exprimer sa colère, rire ensemble, recréer du lien et simplement se rencontrer est devenu politique. Dans les discussions autour du stand, certain·es nous ont dit qu’ils réfléchissaient à nous rejoindre depuis longtemps. La caravane de l’Union Populaire est un déclic : ils prennent les coordonnées des militant·es, signent sur melenchon2022.fr et viendront à la réunion de rentrée pour défendre eux aussi l’Avenir en commun.
Depuis sa construction, La France insoumise se bat pour que chacun·e puisse vivre dignement et puisse exprimer son choix. Face au délitement d’une 5e République à bout de souffle et qui s’engage sur une voie de plus en plus autoritaire, la 6ème République, à travers une assemblée constituante, est une réponse positive. Répondre à l’urgence démocratique en instaurant le Référundum d’initiative citoyenne, la reconnaissance du vote blanc et le droit de révoquer un·e élu·e est la seule solution populaire et raisonnable dans la situation !
Les caravanes de l’Union Populaire combattent la résignation et ouvrent un nouvel horizon : l’espoir des jours heureux !
Nous vous donnons rendez-vous lors des prochaines étapes jusqu’au 25 août, retrouvez les trajets sur la page des caravanes de l’Union Populaire et suivez nous tout au long de l’été sur la page Facebook Caravane insoumise.
Clément Verde, Alexandra Mortet et Simon Veissiere du pôle des groupes d’action de la France insoumise.
La caravane de l’Union Populaire en images
Première semaine des caravanes de l’Union Populaire à Lille, Roubaix, Arras, Valenciennes, Amiens, Brest, Lanester, Saint-Brieuc, Rennes, Avranches, Bègles, Saintes, Angoulême, Bergerac et Cahors.
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