Manifestons le 5 octobre pour nos salaires, nos services publics, nos conditions de travail (appels CGT, FO, FSU, Solidaires...)

mercredi 6 octobre 2021.
 

- 1) Appel du syndicat Solidaires

- 2) Le 5 octobre TOUS UNIS POUR NOS DROITS (appel CGT)

- 3) Communiqué de la FNAS FO

- 4) Appel unitaire Fonction publique

4) 05 octobre 2021 : Grève et mobilisation pour gagner (appel unitaire Fonction publique)

Les organisations syndicales représentatives de la Fonction publique CGT, FO, FSU, Solidaires et FA-FP appellent l’ensemble des fonctionnaires et agents-es publics à cesser le travail le 5 octobre 2021 et à participer aux mobilisations organisées avec le secteur privé.

Subissant depuis des années des politiques publiques d’austérité qui ont dégradé considérablement leurs conditions de travail et leur pouvoir d’achat, les fonctionnaires et agents-es publics s’inscrivent dans les revendications portées sur le plan interprofessionnel, notamment :

• l’augmentation générale des salaires par la revalorisation du point d’indice et l’amélioration de la grille indiciaire, ainsi que des mesures fortes pour gagner l’égalité professionnelle,

• l’arrêt des suppressions de postes et des recrutements partout où c’est nécessaire,

• l’abandon du projet de loi 3DS, des restructurations et le maintien et le développement de services publics de proximité,

• l’arrêt des emplois précaires et la mise en place d’un plan massif de titularisation et/ou de CDIsation,

• l’engagement que la réforme portant sur un régime universel des retraites ou la remise en cause des régimes spéciaux est abandonnée.

Tout en réaffirmant que la priorité doit être à la mise en œuvre des moyens indispensables pour protéger la santé de la population et des salariés-es en particulier, dont fait partie aujourd’hui la vaccination à laquelle chacun doit pouvoir accéder, nous rappelons qu’il est inacceptable de sanctionner un-e agent-e sur un plan professionnel au regard de choix personnels, le tout sans possibilité de débat contradictoire par la saisine des CAP ou CCP.

C’est pourquoi, nos organisations refusent toute suspension des agents-es et interruption de leur rémunération et demandent le retrait de cette disposition du projet de loi.

Elles revendiquent davantage de moyens pour la santé et l’hôpital public et, globalement, des budgets 2022 en rupture avec les politiques d’austérité.

Face à un Président de la République et un Gouvernement qui continuent de faire la sourde oreille aux revendications portées par les organisations syndicales des travailleurs-euses, il est temps de nous faire entendre !

Nos organisations syndicales apportent leur soutien à toutes les mobilisations en cours notamment à l’Éducation nationale le 23 septembre prochain et en solidarité avec les retraités-es le 1er octobre 2021, processus de lutte qui doivent converger le 5 octobre prochain.

Ensemble, public, privé, soyons solidaires et prenons notre destin entre nos mains !

En grève et aux manifestations le 5 octobre 2021 !

3) Le 5 octobre 2021, dans l’unité, tous en grève et manifestation sur nos revendications

Communiqué de la FNAS FO

La FNAS FO soutient tous les combats en cours des salariés du secteur social et médico-social, de la protection de l’enfance, de l’insertion, de la petite enfance et de l’aide à domicile. Elle les invite sans attendre, dans l’unité la plus large, avec leurs syndicats, à se réunir en assemblées générales pour établir leurs revendications et préserver l’unité des salariés.

Nous ne sommes pas dupes. La Loi du 5 août 2021, sous couvert de répondre à la crise sanitaire, instaure sanctions et restrictions de liberté aux travailleurs. Le passe sanitaire opère une rupture de l’égalité républicaine inacceptable et menace certains travailleurs de suspension de contrat et donc de salaire. Les salariés ne sont pas responsables de cette crise. Ils n’ont pas à en subir les conséquences.

Libre et indépendante, la FNAS FO défend tous les salariés qu’ils soient vaccinés ou non. Pour notre Fédération il est hors de question d’alimenter la division. Nous refusons que des salariés puissent être stigmatisés et faire l’objet de discriminations et se retrouvent aujourd’hui pointés du doigt et menacés de mise à pied sans salaire alors qu’une grande partie d’entre eux ont continué de travailler depuis le début de la pandémie, au risque de leur vie.

Contre la division, nos revendications restent primordiales :

Non au passe sanitaire qui est fait pour diviser les salariés et pour licencier, aucune sanction à leur encontre ;

Non à l’exclusion des malades de l’hôpital public ;

Oui au paiement des jours de carence en cas d’infection ;

Oui au test PCR gratuit ;

Oui pour que le temps de vaccination soit considéré comme temps de travail ;

Oui à la reconnaissance pleine et entière pour tous et sans conditions de la Covid en maladie professionnelle ;

Oui aux 183 euros pour tous, l’augmentation des salaires ;

Non à la casse de nos conventions collectives ;

Pour un plan d’urgence de financement des secteurs social, médico-social, de la protection de l’enfance, de l’insertion et de l’aide à domicile ;

Arrêt des exonérations de cotisations sociales ;

Abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage ;

Arrêt des licenciements et la fin des dérogations au Code du travail et garanties collectives.

C’est pourquoi, la FNAS FO appelle à la grève et à la mobilisation interprofessionnelle du 5 octobre 2021 initiées par l’intersyndicale ( FO, CGT, FSU et Solidaires, ainsi que les organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et UNL ) qui "s’opposent à ce que la situation sanitaire soit utilisée par le gouvernement et le patronat pour accélérer la remise en cause des droits et des acquis des salariés et des jeunes".

2) Le 5 octobre TOUS UNIS POUR NOS DROITS (appel CGT)

LES SALAIRES DOIVENT ËTRE AUGMENTES

Les chiffres le disent : les salaires se tassent et le patronat à tendance à ne pas reconnaître la qualification des salariés. En 2015, un salarié sur cinq occupait un emploi à bas salaire, contre un sur six en 2011.

Les femmes et les jeunes sont les plus touchés, parce qu’ils occupent plus souvent des emplois à temps partiel non choisis et sont recrutés sur des contrats de courte durée.

Le pouvoir d’achat des fonctionnaires a lui aussi été considérablement dégradé : la valeur du point d’indice est quasiment gelée depuis 2008. Pour la CGT, les salaires doivent augmenter régulièrement en fonction du véritable coût de la vie.

C’est bien les salaires eux-mêmes qui doivent augmenter, pas le montant de primes individuelles, qui créent de fortes disparités entre salariés. Après une revalorisation urgente, la valeur du point d’indice des fonctionnaires devra augmenter chaque année.

Le montant des salaires doit intégrer les gains de productivité du travail réalisé à l’échelle du pays. Il doit contribuer à une redistribution plus favorable aux salariés.

La hausse régulière des salaires contribue, par la consommation des salariés, à la croissance économique. Elle favorise ainsi le développement de l’activité et de l’emploi.

La question de l’égalité salariale entre les hommes et les femmes doit être prise en compte dans toutes les négociations salariales. Les employeurs qui ne respecteraient pas le principe « à travail égal, salaire égal » doivent écoper de sanctions financières. La CGT prône une augmentation du Smic à 2 000 euros brut.

Elle défend aussi la réduction du temps de travail hebdomadaire à 32 heures sans perte de salaire. Le fruit des richesses créées doit bénéficier au plus grand nombre.

Il faut muscler les services publics

Éducation, santé, justice, eau, énergie, culture, transports… Les services publics font partie de notre quotidien. Même si la crise sanitaire a une nouvelle fois prouvé leur importance, le gouvernement continue de les considérer comme une charge et d’organiser leur démantèlement.

Alors que l’hôpital manque de personnel, de lits et de matériel, le gouvernement persiste dans ses projets de réduction des coûts.

Organisation des entreprises publiques calquées sur le modèle privé, affaiblissement du statut général des fonctionnaires, fermeture de nombreux lieux d’accueil de proximité…

Les attaques contre les services publics se multiplient au détriment des principes d’égalité et de proximité censés le régir, mettant à mal les fondations de la cohésion sociale.

Faire preuve de réalisme pour sortir d’une crise mondiale nécessiterait plutôt de donner les moyens aux services publics de jouer leur rôle.

Des centaines de milliers de fonctionnaires doivent être recrutés rapidement. Il est indispensable de mettre fin à toutes les formes d’emplois précaires et non statutaires qui ont été développées.

Pour répondre aux besoins des populations, une réappropriation publique des biens et de la gestion publics est nécessaire. La création d’espaces démocratiques communs aux salariés, aux usagers et aux élus doit permettre la prise en compte des besoins des populations, de l’intérêt des salariés et du rôle des élus.

Le Conseil national des services publics doit devenir une véritable commission nationale de définition des besoins, d’organisation et d’évaluation des services publics.

Pour améliorer nos conditions de travail

Trois accidents du travail mortels dus à des chutes de hauteur ont eu lieu dans les Hauts-de-France au mois de juin. En 2019, ce sont huit accidents du travail mortels dus à des chutes de hauteur qui avaient été recensées dans la région... sur toute l’année. 45 % des salariés en télétravail sont en risque de dépression.

Ce chiffre est issu de la vaste enquête menée par l’Ugict CGT (Union des ingénieurs cadres et techniciens CGT) auprès de 15 000 répondants. 98% d’entre eux souhaitent pourtant continuer à télétravailler à temps partiel : travailler chez soi évite des trajets, permet plus d’autonomie et une meilleure concentration. Ces motivations disent en creux la dégradation des conditions de travail en présentiel.

Pour être effectué dans des conditions correctes, le télétravail doit être mieux encadré et rendre effectif un « droit à la déconnexion ». La crise a aussi montré l’impact néfaste de la précarisation du travail.

La CGT défend une sécurisation des parcours professionnels et des droits nouveaux pour les salariés.

Elle exige l’annulation de la réforme de l’assurance chômage, catastrophique pour les plus précaires, qui alternent emplois et chômage.

1) Appel du syndicat Solidaires

https://solidaires.org/TOUTES-ET-TO...

A l’appel des organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et UNL, le 5 octobre prochain sera une journée de grève nationale interprofessionnelle*. Dans leur communiqué, « Elles appellent les femmes et les hommes de toutes les professions, les jeunes, les retraité.es à se mobiliser, le 5 octobre, par la grève et les manifestations, pour obtenir de meilleurs salaires, pour leurs emplois et leurs droits et une meilleure protection sociale. »

Faire pression sur la direction de BPCE

Malgré la crise Covid, les résultats financiers du Groupe restent excellents et se comptent en milliards ! Un argument pour les négociations salariales (NAO) qui sont à l’ordre du jour. Celles-ci ont débuté le 8 septembre pour la Branche Caisse d’épargne.

Être en grève le 5 octobre, c’est l’occasion pour les salarié-es de faire entendre leurs voix et leur revendication d’une augmentation générale de salaire à la veille de la deuxième réunion de NAO.

Après des années de disette et de mépris affiché par les directions, il est temps d’obtenir notre dû. La seule politique salariale fondée sur des augmentations individuelles réservées aux soi-disant plus méritant-es ne fait qu’accroitre les inégalités, particulièrement celles entre les hommes et les femmes. Les femmes sont, en moyenne, encore payées 17 % de moins que les hommes !!!

Faire pression sur le gouvernement

Être en grève le 5 octobre, c’est aussi pour obtenir plus de moyens pour les services publics, particulièrement pour celui de la santé qui est durement touché pendant la période Covid et pour lequel le gouvernement n’investit pas à la hauteur des besoins. Pire, il ferme encore des lits d’hôpitaux !!!

Être en grève le 5 octobre, c’est aussi pour obtenir le retrait de la réforme de l’assurance chômage qui va jeter dans la grande précarité des milliers de personnes. Si la réforme est mise en œuvre, une personne qui touche aujourd’hui 900 € d’allocations chômage n’en percevra plus que 600 !!!

Être en grève le 5 octobre, c’est aussi pour obtenir une véritable politique environnementale. Il faut en finir avec cette politique du « produire toujours plus » qui accélère le dérèglement climatique et ses conséquences.

Pour un plus juste partage des richesses créées par les salarié-es et pour obliger le gouvernement à répondre aux urgences sociales et écologiques, SUD-Solidaires BPCE appelle à participer à la grève et aux manifestations le 5 octobre.

* https://solidaires.org/Journee-de-g...

L’équipe SUD-Solidaires BPCE


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message