L’extrême-droite passe ses journées à accuser le camp du progrès humain de complaisance avec le terrorisme. C’est pourtant de ses rangs que sont issus les complices du terrorisme islamiste et que proviennent un nombre croissant d’attentats. Rappelons en effet que ce sont deux amis de Marine Le Pen qui étaient en lien avec le meurtrier de Samuel Paty tandis que plusieurs projets d’attentats d’extrême-droite ont été déjoués depuis 2017, dont l’un visait Jean-Luc Mélenchon (le procès du groupuscule impliqué, l’OAS, est en cours).

L’infection fasciste et son cortège de malheurs ne touche pas que la France, elle se répand partout de par le monde : la théorie du « grand remplacement » a déjà été à l’origine de deux attentats, à Oslo (Norvège, 2011, 77 morts) et Christchurch (Nouvelle-Zélande, 2019, 51 morts).

Dans notre pays, la terreur d’extrême-droite sévit depuis trop longtemps dans l’impunité et a multiplié les menaces contre le camp républicain antiraciste : vidéo de Papacito, constitution de listes de juifs et d’« islamo-gauchiste » et appel à se former militairement par la Légion des volontaires français (groupe d’extrême droite rassemblant 4 500 personnes, nommée d’après le groupe de français collabos s’étant battus pour l’Allemagne nazie NDLR), etc.

Le silence et l’inaction du Ministre de l’Intérieur sont d’une gravité absolue. Il est grand temps d’extirper le fléau néofasciste par tous les moyens légaux à la disposition de la puissance publique.