Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a expliqué qu’il était en Guadeloupe pour porter son programme, « L’Avenir en commun ». Il a rappelé que plusieurs candidats voulaient mettre la retraite à 65 ans, soit l’âge de départ en 1910, et a répété que son objectif était de rétablir la retraite à 60 ans. Il a affirmé que si les milieux populaires se déplaçaient pour l’élection en 2022, il serait élu président de la République sur la base de ce programme.

Jean-Luc Mélenchon a ensuite parlé de la gestion de la crise sanitaire en Guadeloupe. Il a dénoncé une manière de faire qui provoquait sans arrêt les habitants. Il a détaillé les raisons de l’opposition à l’obligation vaccinale de fait en Guadeloupe, en expliquant que les gens étaient inquiets des effets secondaires possibles du vaccin compte tenu de la contamination déjà existante au chlordécone et d’un risque d’effet cocktail.

Le candidat de l’Union populaire à la présidentielle a également évoqué la question de la langue, en défendant à la fois l’usage du Français comme langue commune, mais aussi l’apprentissage du créole à l’école.

Enfin, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la manière dont le gouvernement a géré le référendum en Nouvelle-Calédonie, en maintenant la date de celui-ci alors que les indépendantistes avaient dit qu’il n’y participeraient pas.