Comprendre la poussée de l’extrême droite dans les pays développés

mercredi 19 janvier 2022.
 

Notre site met en ligne régulièrement des articles avec lesquels nous avons des désaccords mais mais qui contribuent à une réflexion nécessaire. Tel est le cas de ce texte de la Gauche républicaine.

Alors qu’une poussée de la gauche a lieu en ce moment en Amérique latine, le recul électoral de la gauche dans les pays développés est patent. Particulièrement en France, où même le parti socialiste ne parvient plus à jouer un rôle dans les élections nationales autre que celui de bouffon. Comme nous l’avons largement relaté dans ReSPUBLICA, l’abstention majoritaire des jeunes de moins de 35 ans et de la classe populaire ouvrière et employée, depuis 2017 à aujourd’hui, explique en grande partie la marginalisation des gauches et empêche celles-ci d’une part d’être un rempart face aux extrêmes droites et d’autre part de porter le changement social et politique nécessaire.

Nous pensons que ce constat est le produit de stratégies erronées des dirigeants des gauches. Pour la gauche néolibérale, d’avoir suivi les thèses de Terra Nova de 2011 d’abandonner les liens sociaux et politiques avec la classe populaire ouvrière et employée pour organiser une nouvelle alliance entre les couches moyennes et les secteurs sociétaux en lutte (antiracisme, émancipation des genres, soutien des luttes identitaires). Pour la gauche dite radicale, d’avoir suivi la thèse des « populismes de gauche », également en provenance des États-Unis, théorisant le combat agonistique entre le peuple (les 99 %) et les élites (le 1%). Le point commun de ces deux stratégies est l’abandon du primat de la lutte des classes et donc de ne pas centrer la bataille pour une République sociale à partir d’un bloc populaire liant en son cœur la classe populaire ouvrière et employée et les couches moyennes intermédiaires au sens de l’INSEE.

Constats de base

Nous partons de l’idée qu’on ne peut pas utiliser les révolutions qui se sont produites dans des pays sous-développés dans leur configuration de l’époque (Russie, Chine, etc.) comme modèle pour les pays développés. Même les pratiques politiques utilisées en Amérique latine actuellement dans leur poussée à gauche (que nous saluons, car nous sommes des internationalistes convaincus), ne peuvent pas nous aider à penser une transformation sociale et politique dans les pays les plus développés. Ces pratiques ont eu et ont toujours un fort impact sur le plan géopolitique dans le rapport des forces dans le monde, mais elles ne sont pas des modèles à suivre pour qui veut agir dans un pays développé de type OCDE. Les écarts en termes d’éducation, d’économie informelle, de salariat, de culture, etc. sont trop importants pour transposer ces stratégies dans des pays développés. C’est pourquoi nous travaillons sur un matérialisme historique qui s’est construit dans les pays développés (1)

Contrairement aux idées à la mode, nous pensons que la lutte des classes reste l’axe et le moteur de l’histoire pour comprendre l’évolution diachronique et synchronique de nos sociétés, nations et États. Cela dit, la complexité du monde nous incite à également combattre toutes les injustices telles que racisme, sexisme, insécurité culturelle, etc. qui doivent, pour nous, se polariser autour des principes de la République sociale (liberté, égalité, fraternité, laïcité, solidarité, universalité concrète, sûreté et sécurité, démocratie, souveraineté populaire et développement écologique et social).

L’impact de l’immigration dans la crise du capitalisme

Une fois de plus, les forces du capital utilisent l’extrême droite qui instrumentalise l’immigration pour combattre les forces sociales populaires.

Alors que l’immigration maghrébine des années 60 et le regroupement familial de 1976 n’avaient pas suscité de poussée de l’extrême droite, l’extrême droite s’est développée contre l’immigration maghrébine à partir du milieu des années 80 en France. Déjà, dans les années 30, nous avons connu la concomitance de la crise de 1929 et du phénomène migratoire instrumentalisé par l’extrême droite. C’est l’issue de la Deuxième Guerre mondiale qui a mis fin à cette crise paroxystique. Nous revivons dans de nouvelles conditions une réalité qui rappelle cela. La crise du profit démarrée à la fin des années 60 s’est transformée en crise néolibérale en France à partir du tournant de 1983. Aucun gouvernement n’a réussi à combattre cette crise, pire chaque gouvernement a développé cette crise. Nous allons sans doute vers une crise paroxystique globale. Une fois de plus, les forces du capital utilisent l’extrême droite qui instrumentalise l’immigration pour combattre les forces sociales populaires.

Comprendre cette séquence, c’est comprendre la concomitance avec la brutalité du tournant néolibéral (le taux d’exploitation PV/V explose), de l’accélération de la ségrégation spatiale des populations (2), de l’abandon de la notion de nation républicaine par des pans entiers de la gauche (le PS se convertit au néolibéralisme, accepte l’ordolibéralisme allemand par l’Acte unique de 1986, le gauchisme devient de plus en plus mondialiste plutôt qu’internationaliste). C’est comprendre que cette crise touche plus directement les quartiers populaires (3). Il n’en fallait pas plus pour voir resurgir le nationalisme ethnique (4) des années 1980 et suivantes. D’autant que les pouvoirs publics néolibéraux de gauche et de droite ont été incapables d’assurer un nouvel aménagement du territoire dans les quartiers de reconversion (fin de l’extraction du charbon, abandon de la sidérurgie de haut niveau, etc.).

Tout ceci conteste bien sûr l’idée que l’immigration est la source de tous les maux de la France. Une affirmation scandaleuse sachant que les comptes de la Sécurité sociale seraient encore plus déficitaires sans les travailleurs étrangers (5). Mais l’immigration reste la fausse cause développée par l’extrême droite : en témoignent trois ouvrages parus en 2011 (6), qui sont des enquêtes sérieuses sur l’entourage de Marine Le Pen pour les deux premiers, le dernier étant une analyse fouillée des discours de Marine Le Pen.

De nouveaux clivages

Cela dit, pour nous, la dimension économique et la dimension politico-culturelle structurent les comportements électoraux. Voilà pourquoi émerge en même temps que le traditionnel clivage gauche-droite, un clivage libertaire-autoritaire qui ne recoupe pas le clivage précédent gauche-droite. Et un autre clivage identité-universalisme concret qui ne recoupe pas les deux précédents et qui est rendu confus par l’universalisme abstrait, maladie infantile de la bourgeoisie d’aujourd’hui, spécialiste de l’écart béant discours-pratique dont le discours sur le changement… cache la volonté de ne rien changer sur les questions économiques et sociales.

Le clivage gauche-droite, quand il s’inscrit dans l’acceptation du capitalisme comme modèle accepté, pousse le parti dominant à gauche à devenir un parti du centre-gauche et le parti dominant à droite de devenir un parti de centre-droit. Et comme la survie du capitalisme ne peut s’obtenir que par une exacerbation de la lutte des classes, une partie croissante de la population choisit la droite autoritaire, voire le fascisme ou le nazisme, face à ces deux associés-rivaux des centres droit et gauche, tous les deux néolibéraux et favorables aux politiques austéritaires nécessaires au capitalisme.

Effacement des organisations de masse

Parallèlement à cela, s’il n’y a pas une ou plusieurs organisations de masse de gauche qui promotionnent tous les principes de la République sociale dans un cadre anticapitaliste, refusant la chape de plomb de l’ordolibéralisme allemand et l’écart discours-pratique, l’abstention d’une majorité de jeunes et de la classe populaire ouvrière et employée se développe, accentuant la réalité du triple jeu du capital entre l’extrême centre, la droite installée et les extrêmes droites. Le contrecoup est que même dans l’élite politique et syndicale, les éléments de la classe populaire ouvrière et employée (la moitié de la population française) ont été progressivement éliminés (7) pour disparaître des radars médiatiques et même de la simple représentation. La moitié du peuple sans représentation ne gêne pas la bourgeoisie intellectuelle ! Comme le nez au milieu de la figure, il est pourtant visible qu’au moment de l’explosion du discours sur la nécessaire diversité, la moitié du peuple (la classe populaire ouvrière et employée) est exclue de toute représentation médiatique, dans les directions des organisations syndicales, politiques et associatives, et qu’une partie des couches moyennes intermédiaires subit un déclassement. Et on s’étonnera du mouvement des gilets jaunes…

Dans le champ syndical que nous n’étudions pas ici se passe une évolution similaire. Et cela s’amplifie lorsqu’au sein de la gauche et de l’extrême gauche, une partie de plus en plus importante des militants et des dirigeants rompt avec certains principes de la République sociale pour les remplacer par d’autres compatibles avec le capitalisme. Et à ce moment-là, l’extrême-centre autoritaire du dispositif Macron en favorisant ici et là les tenants de l’identité (de droite et de gauche !) dans les nominations, les financements, etc. s’offre une large gouvernance pro-capitaliste car le peuple de gauche est divisé par l’abstention.

Les modifications de structure sociale

La désindustrialisation massive, l’expansion du secteur des services, en même temps que le développement de l’État providence renforce le clivage autoritaire-libertaire lorsque la crise se développe.

Pour accroître notre connaissance du réel, ajoutons que la conscience politique est aussi impactée par la structure sociale. Le clivage gauche-droite ultra-dominant de l’après-deuxième guerre mondiale est largement le produit également de l’emploi manufacturier et de l’industrialisation. La désindustrialisation massive, l’expansion du secteur des services, en même temps que le développement de l’État providence (8) renforce le clivage autoritaire-libertaire lorsque la crise se développe.

Il faut comprendre que le processus de désindustrialisation couplé à un État providence exacerbe l’attention des électeurs sur l’instrumentalisation de l’immigration utilisée dans toute l’histoire au moment des crises pour détourner les colères vers le bouc émissaire « qui n’est pas comme nous » ! Car le processus de désindustrialisation diminue l’emploi industriel en France pour en créer dans des pays à bas coûts salariaux et capables de monter des filières industrielles (Sud-est asiatique, Inde, pays de l’Est, etc.), mais diminue aussi la création de valeur tout en augmentant le chômage réel et donc l’exacerbation de la concurrence dans l’emploi[UW1] . Rappelons ici qu’un emploi industriel crée plusieurs emplois de services (la réciproque étant erronée).

La crise se développant, l’extrême droite progresse au sein de la droite autoritaire (candidature Fillon soutenue par l’extrême droite catholique de Sens Commun, puis le virage Pécresse-Ciotti dans la dernière période), mais aussi au sein d’une extrême droite autoritaire et ultra-néolibérale (dispositif Zemmour). L’extrême droite autoritaire, mais avec certains marqueurs populaires (par exemple la retraite à 60 ans) qui côtoie d’autres marqueurs néolibéraux (par exemple la marche vers la suppression des cotisations sociales avec la tentative de mystification de l’augmentation du salaire net) du dispositif Marine Le Pen entre en concurrence avec les trois dispositifs précédents (extrême centre autoritaire, droite autoritaire, extrême droite autoritaire ultra-libérale).

A noter que ces quatre familles de droite et d’extrême droite feront plus de 70 % des votants tant qu’une gauche n’aura pas compris qu’elle ne peut plus gouverner sans le vote massif de la classe populaire ouvrière et employée et d’une majorité des jeunes de moins de 35 ans ! Et pour cela, il nous faut une ligne stratégique qui défende d’abord les intérêts de la classe populaire ouvrière et employée et pas seulement de la petite bourgeoisie intellectuelle ! Le tout avançant vers l’union des droites, car leur affrontement n’est en fait qu’un affrontement pour savoir qui pourra diriger cette union des droites demain avec l’accord du grand patronat.

L’évolution de la structure sociale favorise une extrême gauche libertaire et une gauche libérale toute deux perméables à l’identitarisme.

L’évolution de la structure sociale influe à gauche également vers un clivage bidimensionnel dans l’espace électoral. Cela favorise une extrême gauche libertaire et une gauche libérale toute deux perméables à l’identitarisme de gauche et d’extrême gauche. Cette extrême gauche libertaire et cette gauche néolibérale, largement perméables à l’identitarisme, bénéficient du soutien des professions protégées de la concurrence internationale avec un fort niveau de diplômes, comme la petite bourgeoisie intellectuelle par exemple.

C’est dans ce cadre qu’entre en lice le « wokisme » importé de la gauche identitaire étasunienne (avec la caricature d’Evergreen) avec sa police de la pensée, sa compatibilité avec le capitalisme qui vise à tenter de substituer la lutte des identités à la lutte de classe comme axe prioritaire du développement social et historique. L’idéal pour les tenants du capitalisme, c’est de développer ces associés rivaux que sont les droites autoritaires, d’une part, et des identitaires de gauche et d’extrême gauche et de la gauche néolibérale, d’autre part. Cette dernière ayant abandonné la question sociale comme l’a théorisé Terra Nova en 2011.

Alors la République sociale, c’est par où ?

La séquence actuelle est donc une séquence difficile pour les partisans de la République sociale, car elle produit la division de la gauche d’abord par l’abstention massive de la classe populaire ouvrière et employée (plus de la moitié des votants potentiels) sans laquelle aucun bloc populaire ne peut devenir majoritaire contre le capital et les couches sociales qui lui sont majoritairement liées. Puis par la désespérance d’une partie significative de la jeunesse (les moins de 35 ans) qui ne voit pas son avenir dans l’offre politique.

Et ce n’est pas l’arrivée subreptice de la gauche sociétale, « wokiste », néolibérale et anti-laïque qui sauvera la gauche ! La présentation médiatique de Christiane Taubira comme sauveuse de la gauche laisse songeur. Elle, qui a soutenu toute la politique antisociale de la présidence Hollande, est une des rares députés de gauche à avoir voté en 2004 contre le retour aux circulaires laïques du Front Populaire interdisant les signes religieux à l’école. Pire, lorsque le conseil départemental de la Guyane a souhaité que le conseil départemental ne paye plus les salaires de l’évêque et des prêtres catholiques comme dans 96 autres départements français, elle a demandé au procureur l’application de l’ordonnance de Charles X de 1828 donnant ce privilège à la seule Église catholique ! Son arrivée dans le concert médiatique a même été saluée par Sandrine Rousseau, gauchiste « wokiste », présentée comme proche de Jean-Luc Mélenchon ! On croit rêver !

D’autres actualités récentes ont montré que nous avons franchi un nouveau « gap » :

Les directions des syndicats républicains de la police ont été démantelées par le néolibéralisme de droite et de gauche, la doctrine du maintien de l’ordre a été changée de fond en comble jusqu’à transformer la police nationale dans ses missions (voir notre article sur l’histoire de la police républicaine). Petit à petit, les gardiens de la paix de la police nationale sont remplacés par des polices municipales, par la gendarmerie militaire (9) et par des polices privées. En un quart de siècle, une forte poussée de votes d’extrême droite dans la police largement instrumentalisée par la haute fonction publique policière.

Dans l’armée, nous avons vu fleurir la tribune des militaires mis sur le site « Place d’armes » initié par l’ancien capitaine de gendarmerie et ancien responsable du Département protection Sécurité (DPS) du FN, Jean-Pierre Fabre Bernadac, et médiatisé par le journal d’extrême droite Valeurs actuelles avec plusieurs dizaines de généraux et plusieurs dizaines de milliers de signataires.

Nous voyons à droite et à l’extrême droite fleurir diverses tentatives de revenir sur le droit du sol. Ce droit du sol existe en France depuis un édit royal de 1315, confirmé en 1515 par un arrêt du Parlement de Paris, repris par la République française. Restreindre le droit du sol ou vouloir le supprimer renvoie aux heures les plus sombres de l’histoire de France. Plus de 25% des Français ont une ascendance étrangère sur deux générations et actuellement il y a même aujourd’hui une possibilité par lien de fratrie si un frère ou une sœur est né en France. Rappelons que la République sociale passe, entre autres, par l’extension des moyens d’acquérir la nationalité (droit du sang-jus sanguinis, droit du sol-jus soli, droit du domicile-jus domicili, droit par le mariage et par la fratrie).

La montée des inégalités sociales de toutes nature, la faible capacité de la justice à assurer sa mission, rajoute à l’analyse des malheurs du monde développée dans cet article.

Pour la République sociale, on ne pourra donc pas faire l’économie des quatre ruptures démocratique, laïque, sociale et écologique ! C’est le sens de nos prochaines réunions publiques ! Par exemple, celle sur invitation du samedi 19 février (9h-18h) au Palais du Luxembourg à Paris (voir dans ce numéro l’article ci-après).

Notes de bas de page

↑1 Notre corpus théorique utilise notamment les idées de Marx et d’Engels, celle de Rosa Luxembourg, celles de Jean Jaurès, d’Antonio Gramsci, de Bruno Trentin et de Pierre Serna (L’extrême centre et le poison français) – auteurs fréquemment cités dans ReSPUBLICA. Nous nous référons aussi aux débats ouverts par l’ouvrage d’Herbert Kitschelt intitulé The Radical Right in Western Europe (1995), aux idées d’Hanspeter Kriesi sur les nouveaux mouvements sociaux et la transformation de l’espace national ; enfin celles de sur la pertinence des hypothèses d’Herbert Kitschelt en utilisant son clivage bidimensionnel dans l’espace électoral (autoritaire-libertaire et gauche-droite) face à différents thèmes et items dans des modèles de régression logistique multinomiale. Pour faire fonctionner ces modèles de régression logistique multinomiale, Mark Swyngedouw et Astrid Depickere, pour leur étude sur l’extrême droite flamande d’après des données du World Values Survey de 1990, sélectionnent 16 items mesurant divers aspects de la dimension économique gauche/droite et de la dimension autoritaire/libertaire. Les items sont regroupés autour de 5 thèmes : items économiques (trois marqueurs), écologie et industrie (trois marqueurs), race et nation (trois marqueurs), autorité et participation (quatre marqueurs), femmes et famille (trois marqueurs) : https://www.cairn.info/revue-franca....

↑2 Géopolitique des régions françaises, sous la dir. d’Yves Lacoste, Fayard,1986.

↑3 Géopolitique de l’insécurité et Front national, Bernard Alidières, Armand Colin, 2006.

↑4 Le creuset français, Gérard Noiriel, 1988.

↑5 Audit des parlementaires de la politique d’immigration, d’intégration et de codéveloppement, mai 2011.

↑6 Marine Le Pen de Fiametta Venner et Caroline Fourest ; Le système Le Pen, Abel Mestre et Caroline Monnot ; Le piège bleu Marine, Laurence Parizot et Rose Lapresle.

↑7 Voir le livre du sociologue communiste Julian Mischi sur L’histoire du Parti communiste français de 1920 à nos jours.

↑8 En lieu et place d’une Sécurité sociale solidaire installée en 1945-46 basée sur les 4 principes révolutionnaires d’unicité, de financement par le salaire socialisé, par la gestion démocratique par les représentants élus des assurés sociaux, par la solidarité contre la charité morale.

↑9 La LOPS du 21 janvier 1995 et le décret n°96-827 du 19 septembre 1996 ont fait passer la limite dans les villes de 10.000 à 20.000 au profit de la gendarmerie militaire.


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