Toutes proposent de mettre en œuvre des mesures phares du programme présidentiel de Jean-Luc Mélenchon et des revendications portées dans la société, certaines comme réponse à des urgences d’autres comme avant-garde de l’avenir en commun à construire. Toutes reposent sur l’idée que l’intérêt général doit reprendre sa place au sommet de l’action publique.

Voyez la liste des mesures proposées : reconnaissance de l’endométriose comme une affection longue durée, blocage des prix, instauration d’un droit de révocation des élus en cours de mandat, nationalisation des sociétés concessionnaires d’autoroutes, interdiction du pesticide glyphosate, légalisation de la production, de la vente et de la consommation du cannabis sous le contrôle de l’Etat, réhabilitation des militaires « fusillés pour l’exemple » durant la Première Guerre mondiale, restauration de l’Etat de droit par l’abrogation des régimes d’exception créés pendant la crise sanitaire, retrait de la France de l’OTAN.

Ces textes portent à 102 propositions de loi et 63 propositions de résolutions le nombre de textes déposés par les insoumis à l’Assemblée nationale depuis 2017 sans compter les milliers d’amendements. Autant dire qu’il y a déjà beaucoup de matière pour mettre en branle dès l’été le changement pour lequel seront élus Jean-Luc Mélenchon puis une majorité parlementaire favorable à l’Avenir en commun !

Ce travail sérieux, patient, opiniâtre, technique montre combien l’Union populaire est prête à gouverner et prend au sérieux l’élection présidentielle. Cette attitude est une fierté mais surtout un point d’appui solide face aux propositions de bricolages de dernière minute et aux candidatures sans programme à moins de 100 jours de l’élection.

Ces propositions portent le débat sur des ruptures nettes là où d’autres enroulent dans des tribunes verbeuses ou grandiloquentes un flou inquiétant. Elles sont surtout l’espoir d’une vie meilleure face à l’esprit de résignation et à la démobilisation que cherche à répandre le PS et ses affidés. Le vieil appareil socialiste cherche par tous les moyens à saboter la campagne de tout candidat « de gauche », préférant faire perdre tout le monde par un débat sans fin sur l’union ou une primaire qu’être seul battu. Cette attitude de cinquième colonne sert Macron.

A l’inverse, la campagne de l’Union populaire et son travail parlementaire ouvre la voie vers un autre chemin. La candidature Mélenchon agrège, son programme se diffuse et est reconnu comme le plus abouti. Les partisans de la justice sociale, de la bifurcation écologique et de la 6e république peuvent avancer sans complexe. Tous dans l’action !

Matthias Tavel