Monsieur Macron : la Constitution ne donne pas le droit au caprice

dimanche 12 juin 2022.
 

Ce samedi 4 juin 2022, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole à Villeurbanne en présence du maire de la ville, Cédric Van Styvendael, de la maire adjointe au logement de la ville, Mélouka HadjMimoune, de Morgane Guillas, également élue à Villeurbanne, et de Gabriel Amard, candidat NUPES dans la 6ème circonscription du Rhône.

Le leader du bloc populaire a rappelé que la Nouvelle Union Populaire est une alliance de toutes celles et tous ceux qui veulent la rupture avec ce monde d’inégalités. Jean-Luc Mélenchon a rendu hommage aux socialistes, écologistes et communistes pour leur effort d’union. Il a rappelé que c’est la première fois de l’Histoire que des candidats communs sont présentés dans l’ensemble des circonscriptions du pays, la première fois également qu’un accord se fait sur 650 mesures de rupture. Le fondement d’une culture commune.

Jean-Luc Mélenchon a insisté sur la nécessité de mobilisation populaire y compris en victoire de la NUPES. Le leader du bloc populaire a rappelé qu’on ne pouvait gouverner et faire bifurquer un pays sans l’implication populaire.

Jean-Luc Mélenchon a lancé une alerte sur les 120 services d’urgence en état d’urgence dans le pays, le risque d’effondrement de l’Hôpital public cet été. Il a rappelé qu’Emmanuel Macron avait fermé 17 000 lits d’hôpitaux, dont 5700 en 2020 alors même qu’il faisait applaudir les soignants.

Jean-Luc Mélenchon s’est ensuite indigné du scandale du speed-dating enseignant, ces recrutements de professeurs à travers des auditions de 30 minutes. Il a rappelé qu’enseigner, c’est un métier, et que la France n’existe pas sans formation de ses enfants. Le leader du bloc populaire a dénoncé la destruction services publics et a lancé l’alerte : nous sommes arrivés à la limite où tout est en train de s’effondrer, du fait de la folie des partisans du marché.

Jean-Luc Mélenchon a ensuite rappelé l’absence de campagne du Rassemblement National dans ces élections législatives et la déclaration de Marine Le Pen trouvant justifié qu’Emmanuel Macron ait une majorité pour gouverner. Il a rappelé que l’opposition dans le pays et l’espoir de renverser la majorité présidentielle, était concentré dans la NUPES.

Jean-Luc Mélenchon a ensuite souligné l’ampleur de la crise sociale qui ravage le pays, par ces tristes chiffres : 6 millions de personnes au chômage, 8 millions de personnes, ne mangent pas à leur faim, 12 millions de personnes ont eu froid cet hiver, mais ce n’est pas le sujet de la majorité présidentielle.

Le leader de la NUPES a dénoncé la fausse mue écologique du président de la République. Comment croire en un changement, alors que les nouveaux ministres de l’agriculture et de l’écologie ont voté contre l’interdiction du glyphosate ? Jean-Luc Mélenchon a proposé un débat à Emmanuel Macron.

Le leader de la NUPES est ensuite revenu sur les deux principales réformes portées par Emmanuel Macron : la réforme du RSA et celle des retraites. Il a dénoncé la volonté du chef de l’État de stigmatiser les bénéficiaires du RSA et de conditionner cette aide à 20 heures de travail forcé par semaine. Le leader a rappelé que les élections législatives permettraient de trancher : la retraite à 65 ans en cas de majorité pour Emmanuel Macron, la retraite à 60 ans en cas de majorité pour Jean-Luc Mélenchon.

Le leader du bloc populaire a repris la formule de Victor Hugo pour dénoncer le bilan d’Emmanuel Macron : « C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches ». Un paradis des riches accentué par le Président, en infligeant aux pauvres un enfer. Jean-Luc Mélenchon a promis qu’un gouvernement de la NUPES ferait tout pour éradiquer la misère dans le pays.


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