Avec les derniers rebondissements dans l’affaire EADS, les stock-options se retrouvent une nouvelle fois au coeur de l’actualité. A tel point que la Présidente du Medef est monté, elle-même, au créneau pour dire son hostilité à une hausse de la fiscalité sur les stock-options.
Dans un contexte d’aggravation des inégalités et de généralisation accrue des précarités, il y a quelque chose de choquant à voir le patronat arc-bouté sur ses acquis.
Laurence Parisot n’a aucun problème pour demander un effort aux salariés, mais c’est une autre affaire quand il faut appeler les patrons à renoncer à leurs acquis.
Le Président de la République n’a nul besoin de dégainer un grenelle des stock-options, la solution est toute trouvée : les stock-options doivent être taxées au même niveau que le travail. C’est le Président de la cour des comptes lui même qui en a fait la proposition.
Plutôt que de défendre les acquis corporatistes des « top manager », Laurence Parisot ferait mieux d’appeler ses troupes à enfin rentrer dans la très moderne ère de la solidarité nationale. Mais peut-être qu’elle ne place des intérêts de classes au-dessus de l’intérêt général.
Parti communiste français
Paris, le 8 octobre 2007.
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