Les différentes atteintes à la liberté d’expression en France Des médias sous contrôle.

mardi 20 décembre 2022.
 

De l’interdiction de manifester à l’effacement ou la marginalisation médiatique de pensées dérangeantes pour le pouvoir économique ou politique en place, il existe toute une variété d’atteinte à la liberté d’expression dont la censure est l’une des plus radicales.

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Nous signalons ici l’émission de France Culture : divers aspects de la pensée contemporaine du 11 décembre 2022 avec la Libre Pensée qui a invité l’humoriste Christophe Alévêque

Une bonne prestation de l’humoriste interviewé qui vient de créer « le club des vieux cons modernes » qui organisera sa première réunion à Paris le dimanche à 17 heures du 22 janvier 2023 au cabaret « Le Lapin agile »,

Le premier débat portera sur la liberté de pensée et d’expression aujourd’hui

On peut écouter cette émission avec le lien suivant : https://www.radiofrance.fr/francecu...

Voici une initiative qui va dans le sens de la nécessité de poser le problème de la liberté d’expression et de la censure dans le contexte de la démocratie très dégradée de la Macronerie orwellienne.

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Voir débat organisé par La France Insoumise sur ce thème :

https://www.youtube.com/watch?v=Ko6...

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Pression, censure, allégeance dans les grands médias. Aude Lancelin sur Elucid. Juin 2022

https://www.youtube.com/watch?v=i_R...

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voir aussi notre article antérieur :

les libertés toujours à l’abandon

https://www.gauchemip.org/spip.php?...

Et aussi :

Liberté de conscience et information.

https://www.gauchemip.org/spip.php?...

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"On voit qu’il y a une organisation globale pour augmenter la censure" Professeur Christian Perronne

Sur France – soir.fr dans l’émission « Lentretien essentiel » du 06/12/2022 https://www.francesoir.fr/videos-l-...

Le média d’investigation « Reflets » censuré par le propriétaire de BFM et « Libération »

Source : Reportterre. Le 20/10/2022

https://reporterre.net/Le-media-d-i...).

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Le jeudi 6 octobre est un jour noir pour la liberté de presse : le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) a interdit au média Reflets.info de publier de nouveaux articles sur le groupe Altice, dirigé par Patrick Drahi (propriétaire de Libération, BFM-TV…). « Nous ne sommes pas censurés sur le passé… mais sur l’avenir ! » résume Reflets qui dénonce un « procès-bâillon ».

Début septembre, Reflets avait sorti une série d’articles exploitant des documents internes d’Altice, piratés et mis en ligne par un groupe de hackers. Trois articles étaient notamment consacrés au train de vie de Patrick Drahi, évoquant « appartements de luxe, super-yacht, jets privés, caprices de milliardaires ». Le 16 septembre, Altice a saisi la justice en demandant la censure de ces trois articles, sur la base d’une violation du secret des affaires.

« Le juge refuse de prendre en compte la question de la liberté d’information »

La procédure a fait bondir le syndicat national des journalistes (SNJ) et le collectif Informer n’est pas un délit, qui milite contre la protection du secret des affaires, jugeant qu’il s’agit d’une entrave à la liberté de presse.

Finalement, le juge des référés a estimé que l’argument du secret des affaires n’était pas pertinent, compte tenu du fait que les articles évoquent seulement le train de vie de Patrick Drahi et que Reflets.info n’est pas responsable du piratage. Le journal d’investigation en ligne est donc autorisé à conserver les articles déjà publiés. En revanche, il lui est interdit de continuer à exploiter les documents piratés dans de nouvelles publications.

Une décision que l’avocate de Reflets juge incohérente selon les propos rapportés par Mediapart : « D’un côté, elle nous donne raison en disant que Reflets ne s’est pas rendu coupable d’une atteinte au secret des affaires. Mais de l’autre, le juge des référés refuse de prendre en compte la question de la liberté d’information, un principe pourtant à valeur constitutionnelle, en interdisant la publication de nouveaux articles. » Le média, qui a l’intention de faire appel, est également condamné à payer un total de 4 500 euros pour les frais de justice d’Altice.

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Site du journal Reflets info : https://reflets.info/

** HD

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Hervé Debonrivage


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