Macron interpellé par Rachel Keke (LFI) à Rungis

samedi 25 février 2023.
 

Désemparé par la résistance du peuple Français, Emmanuel Macron s’est rendu au marché de Rungis ce mardi 21 janvier pour saluer « la France qui se lève tôt ». Une mauvaise parodie de Nicolas Sarkozy. L’insoumission.fr a trouvé pas moins de 3 mensonges en 1 minutes d’interview du Président des riches.

Heureusement, celui-ci a trouvé sur son chemin Rachel Keke, symbole de la lutte victorieuse, après 22 mois de grève avec ses collègues femmes de chambres, de l’Hôtel Ibis Batignolles. La France qui se lève tôt, Rachel Keke connaît. Car elle en fait partie. « À partir de 35 ans, moi, j’avais déjà mal au dos » a rappelé la députée insoumise. Impossible dans ses conditions de travailler jusqu’à 64 ans. Cette réforme ne fera qu’étendre la misère. Le Président de la République doit se soumettre à la volonté du peuple.

Déambulant entre les travailleurs et les travailleuses du marché de Rungis, Emmanuel Macron s’est fait interpeller par la députée insoumise Rachel Keke sur la pénibilité du travail et la retraite à 64 ans qu’il défend. « Les conditions de travail des salariés sont très difficiles et ils ne peuvent pas travailler jusqu’à 64 ans », lui a-t-elle expliqué d’après FranceInfo. « Ça fait 22 ans que moi, je fais ce métier », dit un travailleur. « Moi 23 ans ! » renchérir un autre.

Le réel arrive en plein dans la figure du chef de l’État. Voilà la vie des travailleurs de Rungis qu’il fait mine de découvrir : horaires décalés et hâchés, travail dans le froid, transport de charges lourdes, maigres salaires. Des travailleurs et travailleuses invisibles, « des femmes et des hommes que nos économies rémunèrent si mal », comme il l’avait formulé durant la crise sanitaire, dans une formule aussi juste qu’hypocrite au vu de sa politique néolibérale.

« La nuit, le froid, c’est pour ça qu’il faut différencier ces situations. C’est ce qu’on fait ! », se défend Emmanuel Macron (FranceInfo). Ce dernier est à deux doigts de défendre des critères de pénibilité. Problème : en 2017, Emmanuel Macron a fait supprimer quatre critères de pénibilité : port de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques et exposition aux agents chimiques dangereux. Et maintenant, comprenant la très forte opposition à sa réforme des retraites dans le pays, il viendrait défendre la pénibilité du travail à Rungis ?

Les Français ne sont pas dupes. 80% des Français sont opposés à sa réforme des retraites, comme 93% des actifs. Hors de question pour eux de travailler deux ans de plus, avec des corps déjà usés. Au lieu de mentir, le Président des riches devrait écouter les travailleurs et les travailleuses. Ce sont eux qui connaissent la réalité. Pas ses conseillers de McKinsey ou sa députée qui oscille entre présidente de l’Assemblée nationale et présidente des intérêts du du CAC 40.

Le peuple a décidé de laisser à Emmanuel Macron jusqu’au 7 mars 2023 pour battre en retraite et retirer son projet de réforme injuste et inutile. A partir du 7 mars, si le Président ne s’est pas soumis à la souveraineté du peuple, c’est par la grève générale que le peuple se chargera de lui rappeler le fondement de la démocratie : le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple.


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