Keke, Panot, Mélenchon, trio de choc contre les retraites Rachel Keke est la première femme de ménage à entrer à l’Assemblée nationale. C’est surtout une leader syndicale exceptionnelle qui a mené une lutte victorieuse de 22 mois contre un des plus grands parasites du capitalisme français : Sébastien Bazin.

Mathilde Panot lui avait rendu un vibrant hommage lors de la campagne des législatives : Rachel Keke, c’est l’assurance du réel à l’Assemblée.

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que depuis son arrivée au Palais Bourbon, la promesse est tenue. Bien tenue. Plusieurs de ses interventions sont devenues des étendards pour les travailleurs et des travailleuses en lutte pour leur droits et leur dignité.

Mathilde Panot est la présidente du groupe parlementaire insoumis à l’Assemblée nationale. Son objectif principal : créer un pont entre l’institution et la rue. Cela commence par des déplacements, incessants, partout où des luttes s’organisent, où des gens souffrent et ont besoin de soutien.

Aller partout et écouter. Sentir. Ressentir. S’imprégner de ce que les gens ont dans la tête et dans le cœur. Pour l’exposer au grand jour au pupitre de l’Assemblée. Ainsi, permettre au peuple d’entrer, de faire pression sur ses représentants. Faire entendre à la plus prestigieuse des tribunes, les mots, les revendications, les colères et les espoirs qui lui ont été confiés par celles et ceux qu’elle a croisés sur sa route et qui lui ont fait confiance.

L’objectif est plus que rempli : ses discours enflammés ont touché des centaines de milliers de personnes sur les réseaux sociaux. Le peuple sait qu’il peut lui confier sa parole et qu’elle saura la porter haut et fort, clair et net dans les institutions comme dans les médias.

Quant à Jean-Luc Mélenchon, nous ne le présentons plus. Le fondateur du mouvement la France insoumise a inscrit dès 2012 dans son programme la retraite à 60 ans. Depuis, il a toujours gardé ce cap : la retraite, c’est 60 ans, 40 annuités et au-dessus du SMIC pour une carrière complète. Pendant toute la campagne présidentielle, le candidat de l’Union populaire a été le premier à alerter sur le saccage social du projet de retraite à 65 ans porté par Emmanuel Macron.