12 décembre 1602 République Protestantisme et révolutions à Genève

lundi 13 février 2012.
 

Le 12 décembre 1602, une troupe de soudards s’approche de Genève. Ses chefs, qui obéissent au duc de Savoie Charles-Emmanuel, ont mission de s’emparer de la petite république calviniste et d’y rétablir le catholicisme. Ville rebelle

Le chef de la petite armée, le seigneur d’Albigny, veut profiter de la plus longue nuit de l’année pour s’emparer de la cité. Des soldats aguerris se hissent le long de la muraille avec des échelles enveloppées de chiffons et entrent dans la ville. Mais une habitante, la mère Royaume, aperçoit un soldat sous sa fenêtre. Elle verse sur lui sa marmite de soupe brûlante ! L’alerte est donnée...

Les autres soldats ouvrent en hâte la poterne pour faire entrer les assiégeants. Mais un garde genevois se jette sur le taquet qui retient la herse et la fait tomber sur les assaillants. La ville est sauvée. De nombreux prisonniers sont pendus dès le lendemain aux remparts de la ville, au-dessus de la plaine de Plainpalais, avec force démonstrations de joie.

Le roi de France Henri IV, en apprenant la nouvelle, envoie ses chaleureuses félicitations aux Genevois.

Cette bataille continue d’être commémorée sous le nom de « Journée de l’Escalade ». À cette occasion, les habitants s’habillent en costumes d’époque, avec fifres, tambourins et feu de joie devant la cathédrale. On mange des marmites en chocolat, fracassées sur la table familiale au cri de : « Ainsi périssent les ennemis de la République ! »


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