Pour un Référendum d’initiative citoyenne sur le Traité austéritaire européen

mercredi 3 octobre 2012.
 

« Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue » V.HUGO

2) les Français veulent un référendum sur le traité européen

Un sondage exclusif CSA pour l’Humanité publié montre la défiance de nombreux Français face à la procédure de ratification parlementaire du pacte budgétaire. La nécessité d’un débat public sur le sujet se fait sentir de plus en plus fort.

Les Français sont-ils résignés à voir leur pouvoir de décider glisser entre leurs doigts ? Au moment où l’opposition politique au traité s’élargit avec la décision du conseil fédéral d’Europe Écologie-les Verts de se prononcer contre sa ratification, un sondage exclusif de l’institut CSA pour l’Humanité tend à démontrer le contraire.

Certes, aucune majorité absolue ne ressort des réponses à la question du soutien ou non à la décision de François Hollande et du gouvernement de faire ratifier le pacte budgétaire par voie parlementaire. Sans doute un signe que, faute de débat public, la question n’est pas encore arrivée au centre des préoccupations des citoyens. Ils sont d’ailleurs particulièrement nombreux (12%) à se dire sans opinion. Mais, parmi ceux qui se sont déjà fait leur idée, l’écart est net entre les soutiens à la solution parlementaire (39%) et ceux qui désapprouvent ce choix  : près d’un Français sur deux (49%)

1) Mélenchon appelle à manifester pour un référendum sur le traité européen

AFP 26 août 2012

Le leader du Front de gauche affirme que « rien » n’a bougé sur ce traité, contrairement à ce qu’affirme Jean-Marc Ayrault.

Jean-Luc Mélenchon, adversaire du traité budgétaire européen, a appelé à une manifestation nationale à Paris pour réclamer un référendum sur sa ratification, dimanche en clôturant les Estivales citoyennes du Front de gauche à Saint-Martin-d’Hères (Isère).

« Nous, Front de gauche nous adressons, non pas à ceux qui sont d’accord avec nous (...) mais à tous ceux qui veulent, personnes, organisations, associations, syndicats », un appel » à une manifestation nationale à Paris venant de tout le pays », a déclaré le dirigeant du FG, évoquant la nécessité d’« une sorte de comité national pour le référendum ».

Il s’agit de « montrer la force qui dit "non" », a-t-il aussi déclaré, sans préciser la date qu’il souhaitait pour cette mobilisation.

Jean-Luc Mélenchon s’est également adressé aux personnalités qui se sont déclarées contre le traité. « Eva (Joly, EELV), viens, marche en tête de la manifestation et s’il y a un problème je veux bien être à la queue », a-t-il lancé.

L’ex-candidate EELV, qui s’est déclaré pour un référendum sur le traité, avait critiqué Jean-Luc Mélenchon durant les université d’été d’Europe Ecologie-Les Verts jeudi.

« On ne peut pas demander un référendum au nom de la démocratie en Europe et applaudir à deux mains en Amérique du sud l’autoritarisme tropical du président Chavez », avait-elle dit.

M. Mélenchon a ensuite sollicité le chef de file des sénateurs EELV, Jean-Vincent Placé, et la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann, qui « représentent le peuple ». « Si vous vous laissez gommer, vous vous laisserez passer la muselière ! », a-t-il ajouté en référence à un terme récemment employé avec ironie par Cécile Duflot pour évoquer la solidarité gouvernementale.

Le responsable du Front de gauche s’en est également pris à Jean-Marc Ayrault qui déclare dans le JDD, à propos de l’ajout d’un volet croissance au traité, que « le vote des Français (pour François Hollande, ndlr) a fait bouger les lignes ».

« Quelles lignes, quelles pages, quels mots, quelles virgules, la couleur du papier », s’est interrogé Jean-Luc Mélenchon, avant de répondre : « Rien ! ».


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