René Revol, maire insoumis, agressé par l’extrême droite près de son domicile

samedi 30 septembre 2023.
 

Apportons notre soutien total à l’insoumis René Revol - Maire de Grabels, menacé physiquement par l’extrême-droite en rentrant de la mobilisation du 23septembre . Depuis des mois il est la cible de l’extrême-droite.

1) Déclaration de René Revol

Hier samedi, en revenant de la manifestation à Montpellier pour rentrer à mon domicile, j’ai été immobilisé par deux individus qui m’ont bloqué contre un mur, m’ont menacé comme "ami des Arabes" et, avant de partir m’ont déclaré que je ne perdais rien pour attendre. J’ai été choqué et indigné.

Après les provocations de cet été par l’extrême droite à mo égard, et notamment les menaces de mort pour lesquelles j’ai déposé plainte, cet incident n’est pas neutre.

Cette agression est inadmissible. Cette volonté d’intimidation ne nous fera pas plier dans notre détermination à défendre le droit et la justice, contre le racisme et les violences policières. Je continuerai à défendre les droits humains pour tous et notamment un accueil digne des réfugiés.

Je remercie tous ceux qui m’ont apporté leur soutien.

J’en appelle aux autorités de l’Etat pour que tous les moyens soient mis en oeuvre afin que de telles agressions ne se reproduisent pas.

René Revol

2) René Revol, maire insoumis, agressé par l’extrême droite près de son domicile

https://www.bfmtv.com/

"J’ai été choqué et indigné." René Revol, maire insoumis de Grabels, dans l’Hérault, a dénoncé sur les réseaux sociaux l’agression et les menaces dont il a été victime ce samedi. L’édile relate qu’il revenait d’une manifestation à Montpellier pour "rentrer à [s]on domicile", lorsqu’il a été "immobilisé par deux individus" "contre un mur".

Ces individus l’"ont menacé comme ’ami des Arabes’", relate le maire, et lui ont déclaré qu’il ne "perdait rien pour attendre".

"Cette agression est inadmissible, et cette volonté d’intimidation ne nous fera pas plier dans notre détermination à défendre le droit et la justice, contre le racisme et les violences policières. Je continuerai à défendre les droits humains pour tous et notamment un accueil digne des réfugiés", assure l’élu, qui en "appelle aux autorités de l’État pour que tous les moyens soient mis en œuvre pour que de telles agressions ne se reproduisent pas". D’après nos confrères de France Bleu, l’élu va porter plainte ce lundi à la gendarmerie de Saint-Gély-du-Fesc.


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