Un remaniement pour que rien ne change

lundi 15 janvier 2024.
 

Cette semaine, Élisabeth Borne a remis sa démission au Président de la République et Gabriel Attal a été choisi comme son successeur. Jeudi 11 janvier, le nouveau Premier ministre a annoncé la nomination de 11 ministres, la plupart issus de l’ancienne droite sarkozyste, notamment anti-mariage pour tou·tes. La dynamique de clarification des droites s’accentue avec une fusion d’une partie des Républicains dans la macronie, quand l’autre s’oriente vers le bloc réactionnaire. Plus que jamais, la théorie des trois blocs se voit confirmée : l’Union populaire est la seule alternative pour qu’un autre monde soit possible.

Qu’il y ait ou non remaniement, il n’y aura pas de changement dans la politique menée par Macron. Elle sera toujours plus anti-sociale, plus anti-écologique, toujours aussi anti-démocratique et ne défendra pas la position d’une France souveraine et non-alignée à l’internationale. La fusion de certains ministères, comme celui de la santé avec le travail ou de la jeunesse, des sports, des jeux olympyques et paralympiques avec l’Éducation nationale, annonce une certaine vision de l’État.

Le nouveau gouvernement se passera-t-il d’un vote de confiance des parlementaires comme l’avait fait Borne ? Depuis plus de 2 ans, Macron et ses partisans s’asseillent sur la représentation nationale en gouvernant sans confiance et sans majorité, grâce au soutien des député·es d’extrême droite. À l’Assemblée nationale, si le ministre refuse de se soumettre à un vote de confiance, nous déposerons une motion de censure.


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