A l’appel du SGP Force Ouvrière, 500 policiers participent à la manifestation parisienne

mercredi 21 novembre 2007.
 

PARIS (Reuters) - Plusieurs centaines de policiers ont participé à un "meeting de rue" à Paris, en liaison avec la mobilisation des fonctionnaires, pour défendre notamment leur pouvoir d’achat.

Les manifestants au nombre de 500 selon les organisateurs et qui répondaient à l’appel du SGP-FO, troisième syndicat de policiers, se sont rassemblés boulevard de l’Hôpital, dans le XIIe arrondissement de la capitale.

Ils ont ensuite rejoint en cortège la manifestation de la fonction publique, de la place d’Italie à Montparnasse.

Ce mouvement des policiers s’inscrit dans un climat de grogne croissante des forces de l’ordre.

"Il semble bien que l’administration ne saisit pas le mécontentement et la frustration de la profession", a déclaré Nicolas Comte, secrétaire général du SGP-FO.

Il a précisé que cette manifestation ne devait pas être vue comme un "rassemblement de privilégiés" et que la baisse du pouvoir d’achat était "un fléau qui frappe tous les citoyens sans distinction."

"Comme beaucoup d’autres Français, les policiers ne s’en sortent pas, les policiers se paupérisent, les policiers s’endettent, les policiers s’appauvrissent", a-t-il lancé.

Selon lui, "le combat pour le pouvoir d’achat du policier, loin d’être un combat défensif, corporatiste, est le combat de pointe du moment."

Le 8 novembre, des officiers de police avaient déposé leurs armes et leurs téléphones portables sur les bureaux de leurs supérieurs, pour protester contre une réforme de leur statut qui les empêcherait d’être rémunérés pour les heures supplémentaires et les astreintes.

Cette action avait été lancée par le Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire) et Synergie-officiers (proche de la droite).

Cette grogne intervient alors que le règlement des heures supplémentaires accumulées depuis plusieurs années n’est pas soldé. Le ministère de l’Intérieur parle d’un stock de cinq millions d’heures supplémentaires impayées, les syndicats parlent de six à sept millions d’heures.


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