Manon Aubry sur BFM : pouvoir d’achat, écologie, refus du génocide et de la mondialisation capitaliste

lundi 10 juin 2024.
 

- 1) « A Bruxelles, vous vendez la France au marché » – Manon Aubry déstabilise Jordan Bardella

- 2) Manon Aubry s’impose comme candidate du pouvoir d’achat

- 3) Manon Aubry s’impose comme la première tête de liste écologiste

- 4) Manon Aubry, seule tête de liste à réclamer la fin du génocide

1) « A Bruxelles, vous vendez la France au marché » – Manon Aubry déstabilise Jordan Bardella sur BFMTV

Bardella. « A Bruxelles, vous vendez la France au marché. Je vous mets face à vos contradictions. Vous vous êtes abstenus au Parlement européen sur le marché européen de l’électricité qui est responsable de la hausse des factures ! » Ce lundi, lors du débat des têtes de listes aux élections européennes du 9 juin sur BFMTV, Manon Aubry a taclé sévèrement Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement National. Pris de court, ce dernier a été bien incapable de répondre sur un sujet réputé, à juste raison, comme angle mort du RN : la question sociale. « Je répondrai plus tard » a t-il éludé, visiblement incapable de répondre.

« Monsieur Bardella, vous prétendez défendre les Français mais vous votez avec les macronistes contre le retour de l’ISF, contre la hausse du SMIC, contre la taxation des super-profits » a cinglé la candidate insoumise face au candidat d’extrême droite en le qualifiant « d’Emmanuel Macron de rechange ». L’analyse des votes le confirme. Au Parlement européen, Jordan Bardella et les députés du RN se sont effectivement abstenus lors du vote de la réforme du marché de l’énergie ayant acté la fin des tarifs réglementés et la privatisation de l’électricité.

Le groupe de LFI est le seul à avoir combattu cette réforme. Marie Toussaint, tête de liste des Écologistes aux élections européennes, a voté pour ce texte aux côtés de la droite macroniste et Bellamy. Raphaël Glucksmann, lui, a opté pour la politique de la chaise vide : il n’a pas daigné être présent pour ce vote crucial. Bardella a, lui aussi, fait la démonstration de son inutilité en s’abstenant. Notre article.

Jordan Bardella et Marine Le Pen : en décalage total avec l’inflation qui ravage le pays

Le pays compte 10 millions de pauvres. 8 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire, qui a triplé en dix ans. Les prix ont augmenté de 22% en deux ans, les fournitures scolaires de 11%. Le RN a-t-il proposé un plan d’urgence alimentaire comme l’ont fait les insoumis ou multiplier les propositions pour faire payer les riches et redistribuer les richesses ?

Non, le 29 août dernier, le groupe du RN a déposé une loi à l’Assemblée nationale pour « suspendre les allocations familiales aux familles de délinquants ou criminels ». Comprendre : faire porter la responsabilité aux parents (comme Emmanuel Macron pendant les révoltes urbaines), les faire payer et enfoncer les familles dans une spirale infernale. En parallèle, Mme Le Pen et ses alliés préfèrent surfer sur l’abaya en bonne voiture-balai du camp présidentiel qu’ils sont, plutôt que de parler du quotidien des Français.

Sur les propositions, les votes de Marine Le Pen et des députés RN parlent d’eux-mêmes. Quand, à l’Assemblée nationale, ils appuient sur le bouton « contre » lorsque les insoumis proposent leurs mesures d’urgence sociale, ils ne peuvent pas revenir en arrière. Ils révèlent leur vraie nature : celle d’escrocs sociaux en bande organisée.

Indexer les salaires sur l’inflation ? Marine Le Pen et les députés RN ont voté contre à l’Assemblée nationale le 20 juillet 2022.

Augmenter le SMIC ? Marine Le Pen et les députés RN ont voté contre à l’Assemblée nationale le 20 juillet 2022. Sa dernière expression sur les salaires ? Un tweet du 31 août, où elle dit vouloir « favoriser » la hausse des salaires. Comme un air de « Bruno demande ». Lui « négocie », parle « engagement » et « demande des efforts » aux capitalistes de l’agro-alimentaire. Sans jamais contraindre et toucher à leur trésor de guerre amassé en bons profiteurs de crise. Les grands bourgeois se rejoignent pour protéger le capital coûte que coûte.

Elle aussi c’est « Marine demande ». Favoriser la hausse des salaires, ce n’est pas augmenter les salaires. Ce n’est donc pas l’intérêt des travailleurs et des travailleuses. Elle n’a jamais voulu ces hausses, elle qui déclarait déjà en 2017 « Je n’ai jamais proposé d’augmenter le SMIC ». Au total, sa logique est la même que les macronistes : verser des primes aléatoires, des chèques, exonérer les cotisations patronales et donc appauvrir les caisses de la sécurité sociale et asphyxier le système de santé.

Bloquer les prix des produits de première nécessitée et des carburants ? Marine Le Pen est contre. Le 4 avril, 2022, elle déclarait sur BFMTV : « Si vous baissez le prix [du pétrole] et que celui qui vend le pétrole ne rentre pas dans ses frais, il va aller le vendre ailleurs ».

Une taxe sur les super-profits ? Ce n’est pas la priorité du RN, qui par la voix de son président, Jordan Bardella, a voté contre le 5 octobre 2022 au Parlement européen. Dans une résolution qui appelait à la taxation des superprofits des énergéticiens, LFI avait déposé un amendement pour élargir la proposition de taxation de la Commission à tous les secteurs, Jordan Bardella et 18 de ses collègues eurodéputés RN ont voté contre la taxe super-profits.

Rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ? Marine et les députés RN ont voté contre à plusieurs reprises à l’Assemblée nationale, notamment le 23 juillet 2022 à l’Assemblée nationale.

La contribution exceptionnelle sur les dividendes ? Le RN s’abstient. Cette année, en trois mois, les dividendes ont bondi de 46 milliards. Qu’importe le montant, le RN reste silencieux et protège ses amis millionnaires.

La hausse de la taxation des retraites chapeaux les plus importantes ? La contribution exceptionnelle sur les fonds de pension ? Les contributions exceptionnelles de plus de 5% sur les dividendes affectés à l’assurance vieillesse ? Là aussi, le RN s’abstient.

Le gel des loyers ? Marine Le Pen et les députés RN ont voté contre à l’Assemblée nationale le 21 juillet 2022. Pour eux, les locataires doivent payer coûte que coûte. Leur dernière proposition en date sur le logement est une caricature à elle toute seule. Alors que 2000 enfants dorment dans la rue et que des étudiants sont menacés d’expulsions de leurs logements universitaires, que propose le RN ? Suspendre l’obligation de construction de logements sociaux en cas d’épisode dans les villes frappées par la sécheresse. Coup de force : en une loi, ils ont démontré noir sur blanc leur supercherie sociale et écologique.

Dès que le RN vote, sa vraie nature antisociale est révélée au grand jour. C’est un fait : Marine Le Pen ne jure que dans le marché et sa main invisible. Les gages qu’elle donne en permanence, tant à Macron par ses votes en commun que par son silence quand le CAC 40 bat ses records, tout cela témoigne d’une évidence qui doit être sans cesse rappelée : son camp est celui des néolibéraux et non du peuple.

2) Sur BFMTV, Manon Aubry s’impose comme candidate du pouvoir d’achat

Sur le plateau de BFMTV ce lundi 27 mai, la tête de liste insoumise n’a pas mâché ses mots face à ses concurrents. « Vous êtes d’une hypocrisie totale sur ce plateau » a cinglé Manon Aubry, rappelant que « aucun candidat ici ne s’est opposé au marché européen de l’électricité, chacun pourra aller regarder les votes ! ». Responsable de la hausse des factures d’électricité de près de 45% sur deux ans, ce marché a en effet été conforté par un vote au Parlement européen le 11 avril dernier. Le groupe de LFI est le seul à avoir combattu cette réforme.

Dès le début de l’émission, Manon Aubry s’est distinguée en prenant la défense du porte-monnaie de tous les citoyens, face à des concurrents ayant voté les nouvelles règles budgétaires européennes à l’origine du détricotage des services publics. « Le Gouvernement fait la poche aux Français. On peut agir à trois niveaux : blocage des prix, sortir du marché européen de l’électricité, en finir avec l’austérité budgétaire qui sacrifie nos écoles publics, nos hôpitaux » a-t-elle asséné dès son introduction.

Une casse sociale d’ailleurs en grande partie validée par l’extrême droite, les macronistes mais surtout, plus étonnant, les socialistes. Et oui, les mêmes qui se targuent de défendre le pouvoir d’achat des français via leur tête de liste Raphaël Glucksmann ont en réalité voté pour la pire cure d’austérité décidée au Parlement européen en avril 2024. « On a maintenant la troïka Macron-Glucksmann-Meloni ! » avait ironisé Manon Aubry après ce vote funeste.

Souveraineté alimentaire, taxation plus juste, agriculture rémunératrice et respectueuse de l’environnement, production énergétique durable…Face à tous ces thèmes sur BFM, l’insoumise Manon Aubry a porté avec brio le projet insoumis pour les intérêts du peuple, rappelant les batailles déjà menées par les eurodéputés insoumis au Parlement européen. À deux semaines du scrutin du 9 juin, Manon Aubry a réussi à faire du thème du pouvoir d’achat une question centrale de ces élections, et un enjeu majeur du programme des insoumis. Notre brève.

Face aux mesures de casse sociale décidées par le duo Macron-Commission européenne mais aussi les socialistes, le camp insoumis mené par Manon Aubry est bien décidé à riposter. Le vote du de la réforme du Pacte de Stabilité et de Croissance par le Parlement européen a été un coup de plus porté aux millions de Français et d’Européens plongés dans la précarité à cause de ces politiques néolibérales de compression de la dépenses publique.

Dans la continuité de Macron, Attal et Le Maire et leur entêtement à réduire le déficit, le Parlement européen renoue avec les pires exigences austéritaires budgétaires de l’Union européenne. Celles-là même que combat la liste de l’Union Populaire de Manon Aubry. « Une pure folie ! Le 9 juin, la riposte viendra du peuple ! » avait-elle déclaré après le vote au Parlement européen. Une opposition qu’elle a rappelé avec brio sur BFM.

En débat avec les autres têtes de liste ce lundi 27 mai, Manon Aubry a remis à les pendules à l’heure. « Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 20%. Dans ce contexte, le Gouvernement, avec le soutien de la Commission européenne et de l’extrême droite, fait le choix de faire les poches aux Français : réforme de l’assurance chômage, réforme des retraites, augmentation du reste à charge sur les médicaments ».

Elle a ensuite détaillé son plan d’action : « On peut agir à trois niveaux. Premièrement, bloquer les prix de première nécessité en bloquant les marges des entreprises agroalimentaires qui se sont gavés. Deuxièmement, sortir du marché européen de l’électricité qui ont fait exploser les factures des Français de plus de 45% ces deux dernières années. Je suis la seule à m’être opposée au Parlement européen. Troisièmement, en finir avec l’austérité budgétaire qui sacrifie nos services publics, nos hôpitaux, nos écoles et aller chercher l’argent où il est en taxant les superprofits »

Surtout, Manon Aubry a démasqué l’arnaque sociale du Rassemblement national dès le début du débat. Dès son introduction, Manon Aubry a recadré l’extrême droite de Bardella en lui rappelant ses votes gênants contre le pouvoir d’achat :

« Monsieur Bardella, vous prétendez défendre les Français, mais la réalité c’est que vous votez systématiquement contre l’augmentation du SMIC et un salaire minimum européen, l’instauration d’un impôt sur la fortune, le blocage des prix de première nécessité. Dites aux Français que vous avez voté pour le marché européen de l’électricité [qui a fait augmenté les factures d’électricité des Français de 45% en deux ans pour les profits des grands énergéticiens] ! Assumez vos votes ! »

Face à un Jordan Bardella qui n’assume pas ses votes et ne répond pas à la question de Manon Aubry, la tête de liste a mis KO le représentant du RN :

« Monsieur Bardella, vous dites la France aux Français, mais la vérité c’est qu’à Bruxelles vous vendez la France au marché et vous avez refusé de vous opposé au marché de l’électricité et tout le monde l’aura noté ce soir. Je sais que vous n’allez pas souvent au Parlement européen, mais il faut rappeler aux Français ce que vous avez voté ».

Manon Aubry a rappelé plus largement être la seule à être constante et cohérente dans ses positions pour permettre aux citoyens de vivre dignement de leur travail, quel qu’il soit. Elle a dénoncé la « triple hypocrisie » de tous ses concurrents présents sur le plateau de BFM.

« Il y a une triple hypocrisie ici. D’abord sur le marché européen. Ici, personne ne s’est opposé à ce marché. Je suis la seule à avoir voter contre. Deuxième hypocrisie : sur les prix planchers rémunérateurs pour les agriculteurs. Il y a eu une immense crise agricole, et les agriculteurs nous ont dit « Nous voulons vivre de notre travail ». Ce que vous avez fait Madame Hayer, aidée par l’extrême droite, c’est jeter par la fenêtre des normes environnementales sans jamais répondre à leur première demande, celle de vivre dignement de leur travail, quand vous avez refusé les prix planchers ».

Elle conclue : « Dernière hypocrisie, c’est que tout le monde ici siègent dans des groupes qui votent les accords de libre échange. Vos familles politiques votent pour ces accords qui tuent nos agriculteurs. Je suis fière de présider le seul groupe qui s’y oppose ».

Sur BFM, Manon Aubry a rappelé les propositions phares des insoumis pour le pouvoir d’achat

Les insoumis, eux, ont proposé nombre de mesures pour le pouvoir d’achat des Français mais aussi de tous les Européens. Manon Aubry a rappelé ces propositions sur BFM dès les premières minutes du débat : blocage des prix, sortie du marché de l’électricité, taxe sur les superprofits. Voici les trois mesures d’urgence présenté par Manon Aubry, qui s’accompagnent d’un plan d’action plus large.

Pierre angulaire du programme, « Sortir de l’austérité et partager les richesses » constitue en ce sens le tout premier chapitre du programme des insoumis disponible en ligne. Manon Aubry a déclaré a plusieurs reprises vouloir faire du 9 juin un « référendum contre l’austérité et le racket social de Macron ». La France Insoumise se bat notamment depuis des années, pour l’abandon des critères de Maastricht (l’obligation d’un déficit inférieur à 3% du PIB et 60% du PIB), inventés « sur un coin de table » dans les années 80 pour des raisons politiques, sans aucun fondement économique.

Contre les règles budgétaires européennes, contre le sacrifice des services publics, contre la pauvreté et le gavage de quelques milliardaires, la France insoumise bataille pour un plan européen d’investissement pour la bifurcation écologique et social, et la taxation des superprofits.

Ce soir en grand débat BFM face à ses concurrents, Manon Aubry a une fois de plus démontré la force et le sérieux du projet insoumis pour le porte-monnaie du peuple. Pouvoir d’achat VS austérité en Europe : voilà la ligne de clivage qui se dessine entre le camp insoumis et les néolibéraux pour les élections du 9 juin.

3) Sur BFMTV, Manon Aubry s’impose comme la première tête de liste écologiste

9 juin. Pour ces élections européennes, la tête de liste insoumise est parvenue à s’imposer désormais comme la candidate écologiste. Ce lundi 27 mai en débat sur BFMTV face à ses concurrents, Manon Aubry a mis à l’honneur la planification écologique – portée par les insoumis depuis des années maintenant. Face aux climatosceptiques de tout genre, la liste de l’Union populaire s’est distinguée par sa connaissance de l’enjeu climatique, énergétique, agricole, industriel.

Face à un plateau qui se demande si l’Europe est « trop verte » – alors même que ni l’UE ni la France sont en passe d’atteindre leurs objectifs de limitation d’émissions carbone, Manon Aubry a proposé un plan clair et déterminé pour être à la hauteur de l’immense enjeu écologique. Entre Valérie Hayer, candiate macroniste qui défend le bilan catastrophique de son président en matière climatique, Jordan Bardella qui vote les pires mesures anti-écologiques dès qu’il en a l’occasion, ou bien un Raphaël Glucksmann qui se prétend écologiste mais soutient les grands projets inutiles et dangereux pour la planète comme les méga-bassines ou l’autoroute A69, Manon Aubry a tiré son épingle du jeu.

Sur BFM, Manon Aubry a dénoncé tous les climatosceptiques, des macronistes au RN

Face à un plateau en grande majorité climatosceptique, Manon Aubry a survolé ses concurrents. Dans un débat, elle a rappelé les fondamentaux en matière environnementale, et l’hypocrisie des autres candidats. Pendant que Bardella, Maréchal, Bellamy et d’autres se bagarrent sur leur soutien au nucléaire, pourtant coûteux, dangereux et non-renouvelable, la tête de liste Manon Aubry défend avec constance le 100 % renouvelables, et un programme ambitieux. Avec d’un côté un Bellamy qui défend bec et ongle le Lyon-Turin pourtant anti-écologique et inégalitaire, et un Bardella qui croît que le nucléaire est l’avenir, Manon Aubry n’a pas flanché.

« Moi je suis cohérente. L’enjeu, c’est l’avenir de nos enfants. On n’est pas capables de garantir une planète habitable aux enfants qui naissent aujourd’hui. La question ce n’est pas pour ou contre la voiture. C’est celle de tous nos modes de transport alternatifs. Il faut développer le fret ferroviaire, investir dans les lignes du quotidien, et les rendre accessibles » a expliqué Manon Aubry.

Comme elle l’a rappelé, Manon Aubry préside le seul groupe à s’être toujours opposé aux accords de libre-échange qui pleuvent au Parlement européen. Des accords aux antipodes des mesures nécessaires à la bifurcation écologique. Sur BFM, elle a rappelé les bases :

« Les accords de libre-échange sont folie. Il y a une immense hypocrisie ici, car je suis la seule à avoir voté contre tous ces accords ici. Tous les candidats présents siègent dans des groupes qui votent pour ces accords délétères pour l’environnement ».

Pour l’accord entre l’UE et la Nouvelle-Zélande par exemple, voté par l’alliance des lepénistes, macronistes, socialistes et des verts, c’est 48 000 tonnes de viande échangées supplémentaires, et des milliers d’autres tonnes de fruits, de lait, ou de fromage. Cet accord, c’est « 20 000 kilomètres en container pendant 42 jours pour manger une pomme » avait ironisé le député insoumis Matthias Tavel à l’Assemblée nationale.

L’Union populaire, première liste écologiste pour le 9 juin

Manon Aubry est en effet tête de liste d’un mouvement, l’Union populaire, qui fait de la lutte écologiste un fer de lance de sa bataille pour proposer l’alternative à Macron. L’Union populaire assume de désobéir aux règles européennes contraires à la préservation de la planète.

Lors du meeting de l’Union populaire à Paris ce samedi 25 mai, Manon Aubry avait d’ailleurs abondé en ce sens, en lançant un appel à tous les écologistes du pays.

Ce même meeting avait d’ailleurs largement mis à l’honneur les différentes luttes écologistes en cours, via des prises de paroles des militants écologistes soutenant la liste de Manon Aubry. Entre autres, Daniel Ibanez, activiste contre le Lyon-Turin et candidat sur la liste de l’Union populaire. L’Union populaire, c’est l’union de toutes les composantes du bloc populaire, y compris des écologistes donc. C’est l’union de celles et ceux qui luttent, pour leurs droits sociaux, pour l’écologie.

Manon Aubry avait donc déjà rappelé aux électeurs écologistes que « la manière la plus sûre d’envoyer des députés écolos au Parlement européen, c’est de voter pour la liste de l’Union populaire ».

Sur BFM, l’insoumise a de nouveau rappelé cette réalité à tous les écologistes convaincues : la liste de l’Union populaire défend une écologie ambitieuse et populaire.

De Sainte-Soline aux manifestations contre l’A69, les Insoumis ont été de toutes les mobilisations écologistes du XXIe siècle. La liste d’Union populaire, c’est en effet non seulement des insoumis profondément écologistes, mais aussi l’eurodéputé EELV Damien Carême, l’ancienne secrétaire nationale des Jeunes Écolos Camille Hachez, ou encore nombres d’activistes écologistes. Par ce débat sur BFM, Manon Aubry a rappelé l’urgence du combat écologiste, et la force de l’engagement insoumis en ce sens. La tête de liste a donc donné rendez-vous à tous les électeurs le 9 juin, « envoyer en finale une liste profondément écologiste et sociale ».

4) Paix à Gaza – Sur BFM, Manon Aubry, seule tête de liste à réclamer la fin du génocide

Paix à Gaza. Après avoir défendu le porte-monnaie des Français et des Européens par le blocage des prix et la sortie du marché européen de l’électricité, Manon Aubry s’est de nouveau distinguée ce soir, sur le plateau de BFM face à ses concurrents pour les élections du 9 juin. 24 heures après le terrible massacre du camp de réfugiés à Rafah, l’insoumise a dénoncé à nouveau le génocide en cours à Gaza et torpillé ses concurrents adeptes du « droit international à géométrie variable ».

« N’avez-vous pas vu les images hier soir ? Je m’adresse à vous tous ici : pourquoi ne décidez-vous pas de sanctions à l’égard de Netanyahu ? Le soutenez-vous toujours de manière inconditionnelle ? Votre dignité, votre humanité, où sont-elles ? » a asséné la tête de liste insoumise face à un plateau inerte. Valérie Hayer en a perdu ses mots.

La séquence était redoutée par les autres têtes de listes. Et pour cause : le mandat d’arrêt requis la semaine dernière par le procureur de la CPI donne le point à Jean-Luc Mélenchon et aux insoumis, ayant appelé dès le 7 octobre à la poursuite et à la condamnation de tous les criminels de guerre. Depuis, le mandat d’arrêt n’a visiblement toujours pas été digéré par les concurrents de Manon Aubry. Valérie Hayer juge toujours « choquante » la requête du procureur de la CPI contre Netanyahu. Pour Jordan Bardella et Marine Le Pen, même son de cloche : c’est « intolérable ». Pour la droite et l’extrême-droite, il y a les bons crimes de guerre et les mauvais crimes de guerre.

Alors que les frappes sur Rafah ont déjà tué des dizaines de Palestiniens réfugiés, l’inaction du Gouvernement est coupable. L’insoumise n’a donc eu aucun mal à se distinguer face aux complices du génocide à Gaza, aidée par le parfait raccord des positions de LFI avec celles des instances internationales. Entre franc soutien génocidaire pour la droite et l’extrême droite et pudeurs de gazelle pour d’autres, les concurrents de Manon Aubry se sont, eux, illustrés par leur lâcheté ou leur inhumanité. Notre brève.

Après le massacre à Rafah, Manon Aubry appelle à un sursaut face aux soutiens du génocide à Gaza Comme souvent, la tête de liste LFI aux élections européennes du 9 juin n’a pas mâché ses mots face aux soutiens actifs du génocide à Gaza et aux silences complices. Dès le début du débat, Manon Aubry a remis les pendules à l’heure face à un plateau à côté de la plaque. Elle a dénoncé les massacres en cours à Gaza, et le deux poids deux mesures de ses concurrents macronistes, lepénistes et autres, qui ont « le droit international à géométrie variable » et ferment les yeux sur la politique génocidaire de Monsieur Netanyahu.

Pour aller plus loin : Massacres à Rafah : Netanyahu bombarde un camp de réfugiés palestiniens

Manon Aubry a défendu l’exigence de la paix partout, en toutes circonstances, car une vie palestinienne ne vaut pas moins qu’une vie israélienne ou européenne, comme le laisse entendre ses adversaires. De fait, Valérie Hayer, Marion Maréchal, Jordan Bardella, François-Xavier Bellamy…Tous se serrent les coudes dans leur négation du génocide en cours à Gaza. Face à francs soutiens de la politique génocidaire, à nouveau rappelé par l’effroyable massacre de Rafah la veille, Manon Aubry a porté haut et fort la voix de la paix et du droit international, comme depuis le début du conflit.

Elle a surtout rappelé l’hypocrisie totale de la candidate de Macron, car l’indignation sans l’action, ce n’est rien d’autre que de la complicité passive. Après l’avoir rappelé à Emmanuel Macron sur X plus tôt dans la journée, Manon Aubry a lancé à Valérie Hayer sur BFM :

« Oui, il faut reconnaître l’État Palestinien. Ça a été promis par le gouvernement socialiste qui ne l’a pas fait, par les macronistes qui ne l’ont pas fait, par Chirac qui ne l’a pas fait. Madame Hayer, on n’a pas vu les mêmes images hier. Moi ces images, elles m’ont empêchée de dormir. Il y a un massacre en cours, et vous n’en tirez pas les conséquences. Ni de la Cour pénale internationale qui demande un mandat d’arrêt contre Netanyahu, ni de la Cour de justice internationale qui demande de cesser l’offensive à Rafah. Pourquoi ne décidez vous pas de sanctions à l’égard de Netanyahu ? Le soutenez-vous toujours de manière inconditionnelle ? Votre humanité, votre dignité, elles sont où ? »

Manon Aubry sur BFM, lundi 27 mai La candidate macroniste et ses alliés de droite et d’extrême droite, quant à eux, jugent que les conditions de reconnaissance de l’État Palestinien ne sont pas réunies. Après des mois de massacre du peuple palestinien et d’une politique génocidaire plus que jamais à l’œuvre, qu’attendent Valérie Hayer et ses alliés ? Combien de morts faudra-t-il pour que les conditions soient réunies ? « Où est votre humanité, votre dignité ? » a demandé Manon Aubry : les téléspectateurs se le demandent eux aussi.

Pour aller plus loin : Le Canada stoppe ses livraisons d’armes à Israël, que fait Macron pour que cesse le génocide ?

La candidate LFI soutient activement la demande de mandat d’arrêt contre Netanyahu Depuis la demande du procureur de la Cour pénale internationale d’un mandat d’arrêt envers Netanyahu et d’autres responsables politiques d’Israël et du Hamas pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, il y a ceux qui accusent la CPI de tous les mots et refusent de condamner les massacres en cours, et ceux qui ne flanchent pas. Les mêmes qui utilisent les mêmes termes que la CPI depuis des mois. Ceux-là sont les insoumis, dont Manon Aubry a brillamment porté la voix sur le plateau de BFM.

Tous les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité doivent être punis. Manon Aubry a donc à nouveau rappelé avec fermeté la position insoumise en accord avec le droit international.

L’autre camp, c’est celui du soutien actif à la politique génocidaire, fermement représenté par Marion Maréchal, Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy. Pour Jordan Bardella, la requête du procureur de la CPI est une honte et est « inacceptable ». Il ne souhaite donc pas voir punis les criminels de guerre et les criminels contre l’humanité. S’enfonçant dans le soutien à l’insoutenable, il a ajouté que « la réponse de l’État israélien est une réponse légitime ». François-Xavier Bellamy a, lui aussi, qualifié la requête du procureur de la CPI de « scandaleuse, honteuse et inquiétante », niant ainsi la responsabilité du gouvernement israélien.

Pour Valérie Hayer, candidate d’Emmanuel Macron, ce n’est bien différent. Derrière un fragile vernis humaniste, c’est bel et bien un soutien actif à la politique de Netanyahu qui se cache, comme l’a rappelé Manon Aubry. Alors que la France continue de livrer des armes au gouvernement israélien, les soutiens macronistes bégaient. C’était déjà le cas pour Valérie Hayer lors du précédent débat sur LCI, qui n’a eu rien d’autre à répondre que de rappeler le « droit à se défendre » d’Israël, après des mois de massacres.

Face à la demande de mandat d’arrêt du procureur de la CPI et les massacres de plus en plus nombreux comme à Rafah, il y a donc ceux qui se disent « choqués que l’on mette sur un pied d’égalité le Hamas et le gouvernement israélien » – ayant pourtant tous les deux commis des crimes de guerre, qui sont « défavorables à des sanctions contre Israël », ceux qui cherchent à délégitimer la plus grande juridiction pénale internationale. Ceux qui font minent de de s’indigner face au massacre de Rafah, mais ne prennent aucune mesure, aucune action, alors que la France peut dès à présent agir. Ce sont les macronistes et ses alliés de circonstances à l’extrême droite.

Et puis il y a ceux qui ne flanchent pas, ni sur la condamnation de tous les criminels de guerre, ni sur des sanctions économiques à l’égard d’Israël, ni sur la reconnaissance de l’État Palestinien.

Pour aller plus loin : Mandat d’arrêt de la CPI contre Netanyahu, ses complices français de plus en plus isolés

Manon Aubry demande un embargo sur les armes livrées à Israël, la suspension de l’accord UE-Israël et la reconnaissance de l’État Palestinien Fidèle à sa défense sans faille et constante du droit international depuis des mois, Manon Aubry a conclu en rappelant les actions urgentes que la France et l’Union européenne doivent prendre pour faire cesser les massacres à Gaza. Autrement dit, les propositions que portent la liste de l’Union populaire menée par Manon Aubry le 9 juin prochain. Elles sont simples : un embargo sur l’envoi d’armes à Israël, la suspension de l’accord d’association UE-Israël, et la reconnaissance de l’État de Palestine, comme l’Espagne, l’Irlande et la Norvège sont en passe de le faire alors que la France n’a fait que renoncé ces dernières années.

Pour aller plus loin : Reconnaissance de l’État de Palestine : comment la France a renoncé

La tête de liste insoumise Manon Aubry a donc rappelé ces trois engagements face aux autres candidats. Sur LCI, elle a donc démontré une énième fois la constance de la position des insoumis, qui n’ont cessé de réclamer un cessez-le-feu dès le premier jour, ainsi que l’arrêt du génocide à Gaza. Leur position se voit aujourd’hui rejointe par la Cour pénale internationale qui reprend leurs mots. Manon Aubry comme le reste de la liste insoumise pour les élections du 9 juin réclament une chose simple : que la France prenne enfin des sanctions, et cesse d’être complice.

Avec leurs futurs élus de combat, comme la juriste franco-palestinienne Rima Hassan, les insoumis entendent mener la bataille au Parlement européen comme ailleurs pour suspendre l’arrêt d’association UE-Israël, décréter un embargo sur les armes à Israël, et reconnaître enfin l’État de Palestine. Et ce, au nom de l’humanité, au nom de la dignité, comme l’a rappelé Manon Aubry sur BFM.


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