Les députés LFI aux couleurs de la Palestine à l’Assemblée nationale

mardi 18 juin 2024.
 

Des insoumis debout, habillés aux couleurs du drapeau de la Palestine – rouge, noir, blanc et vert – pour exprimer leur soutien à la Palestine. C’est l’image puissante qu’ont donné les insoumis ce jour, en transformant les rangs de l’Assemblée nationale en message de solidarité, dès la première minute de la séance de questions orales au Gouvernement.

Une autre image de la France, celle qui manifeste tous les jours contre le génocide à Gaza, celle qui marche pour que soit reconnu l’État de Palestine et que cesse le génocide couvert par ses complices en France. Le geste des députés LFI intervient une semaine après le geste de Sébastien Delogu. Le député de Marseille avait déployé le drapeau Palestinien et avait écopé de la plus haute sanction par Yaël Braun-Pivet, deux jours avant que Benjamin Netanyahu soit interviewé sur LCI et TF1.

Quelques minutes plus tard, le député insoumis Aymeric Caron dit les mots : « Gaza est aujourd’hui un ghetto où l’armée israélienne extermine un peuple que la France a abandonné ! ». Ce à quoi, comme face à Alma Dufour la semaine dernière, les complices du génocide assis sur les bancs du Gouvernement vocifèrent, déforment les positions insoumises et font diversion pour mieux camoufler leurs méfaits. Quelques instants plus tard, la députée LFI Rachel Keke poursuit le chemin tracé par Sébastien Delogu.

Elle déploie un drapeau Palestinien au milieu de l’immense drapeau humain formé par les insoumis. « Non, non non ! » enrage la présidente de l’Assemblée nationale, première des soutiens inconditionnels à Netanyahu, se félicitant du passage de Netanyahu sur LCI mais ne tolérant aucun acte de solidarité au peuple qu’il massacre.

L’objectif de cette action symbolique : rappeler que la lutte pour la paix et l’arrêt du génocide à Gaza est toujours d’actualité, et peut-être plus que jamais. Près de 40 000 Palestiniens ont déjà été tués sous les bombes de l’armée génocidaire de Netanyahu. La France d’Emmanuel Macron demeure complice du génocide, refusant toute sanction, tout embargo sur les armes, et toute reconnaissance de l’État de Palestine. Le geste de ce 4 juin est un signal politique clair. Les insoumis ont démontré une nouvelle fois leur attachement au respect du droit international pour la paix à Gaza. Notre brève.

Du geste de Delogu au drapeau géant, les députés LFI mobilisés pour la paix en Palestine

Mardi 28 mai, une semaine auparavant, Sébastien Delogu brandissait un drapeau palestinien lors des questions au gouvernement, après que sa collègue député Alma Dufour a interpellé le ministre macroniste Franck Riester sur l’action du gouvernement pour enfin faire cesser le génocide. Sa réponse : une justification des massacres en cours, ni plus ni moins. Et un refus clair de prendre toute mesure pour la paix.

Pour ce geste fort, le député LFI Sébastien Delogu a écopé de la plus forte sanction possible de l’Assemblée : une exclusion de 15 jours de l’Assemblée nationale. La même sanction qui avait été attribuée à Grégoire de Fournas, député RN qui avait lancé au député LFI Carlos Martens Bilongo « Qu’il retourne en Afrique ! ». Soutenir un peuple qui vit sous les massacres depuis des mois au mépris du droit international équivaut donc à lancer une injure raciste selon la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun Pivet.

C’est précisément ce deux poids deux mesures, et l’inaction complice du Gouvernement, qu’ont souhaité dénoncer les députés LFI au coeur de l’Assemblée ce 4 juin. Car si Braun-Pivet souhaite sanctionner la levée individuelle d’un drapeau palestinien, elle ne peut sanctionner tout un groupe politique, représentants élus de la Nation, qui s’honore à alerter sur les massacres en cours face à l’impassibilité complice de la classe politique. Elle ne peut sanctionner, non plus, tout un peuple qui se soulève contre le génocide en cours.

Une métaphore de ce peuple qui refuse le silence complice face aux massacres, voilà ce qu’ont réalisé les députés LFI ce jour ci à l’Assemblée. À l’Assemblée, dans les mobilisations, comme au Parlement dès le 9 juin prochain, LFI entend bien ne jamais baisser les yeux face au génocide en cours, et continuer d’alerter par tous les moyens.


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