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Revue de presse : Nouvel Obs, Le Monde
Le PS, les écologistes et les communistes ont proposé à LFI le nom de Laurence Tubiana pour être Première ministre
L’économiste et diplomate a été notamment la présidente de la Convention citoyenne pour le climat, qui s’est achevée en 2021. En 2014, elle avait été la représentante spéciale du ministre Laurent Fabius, lors de la COP21. Elle est également directrice de la Fondation européenne pour le climat.
Plus tôt dans la journée, les insoumis ont rejeté l’idée d’une personnalité de la société civile pour le poste de Premier ministre, annonçant suspendre les discussions dans l’attente d’une candidature unique du Nouveau Front populaire pour la présidence de l’Assemblée. Le député LFI du Val-d’Oise Paul Vannier a laconiquement réagi. « Je ne peux croire qu’après avoir opposé son veto à la candidature d’Huguette Bello, Olivier Faure se prépare à tenter d’imposer au Nouveau Front populaire une candidature Macron compatible pour Matignon », a-t-il écrit sur X. « Ce serait une trahison de l’engagement pris devant des millions d’électeurs. »
Le nom de Laurence Tubiana a en revanche reçu le soutien d’Aurélien Rousseau, ancien ministre de la Santé et nouveau député élu sous la bannière du Nouveau Front populaire dans les Yvelines.
La candidature de Laurence Tubiana pour Matignon soumise à LFI, le Nouveau Front populaire au bord de la rupture
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Socialistes, écologistes et communistes se sont accordés sur le nom de l’économiste, ancienne ambassadrice pour les négociations de la COP21. Mais les relations sont de plus en plus tendues avec les « insoumis ».
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Au lendemain du retrait d’Huguette Bello, la présidente du conseil régional de La Réunion, pour être la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) au poste de premier ministre, un nouveau nom est sur la table : celui de Laurence Tubiana. L’économiste, ancienne ambassadrice pour les négociations de la COP21 à Paris en 2015, est la « personnalité de la société civile » qui a été proposée, lundi 15 juillet, par le Parti socialiste (PS), le Parti communiste français (PCF) et Les Ecologistes à La France insoumise (LFI).
Cet épisode n’est que le dernier d’une journée sous haute tension au sein du NFP, rythmée par les communiqués de presse, menaces ou ultimatums entre partenaires. La survie de l’alliance de la gauche décidée dans la foulée de la dissolution de l’Assemblée nationale, il y a un mois, se pose désormais clairement.
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On est loin de l’apaisement côté LFI après la proposition conjointe du PS, du PCF et des écologistes du nom de Laurence Tubiana pour Matignon. La députée « insoumise » de Paris Sophia Chikirou semble y voir l’action de François Hollande et ne craint pas de comparer ce qu’elle appelle le « hollandisme » à des « punaises de lit ». « Le hollandisme c’est comme les punaises de lit : tu as employé les grands moyens pour t’en débarrasser, tu y as cru quelque temps et tu as repris une vie saine (à gauche) mais en quelques semaines, ça gratte à nouveau et ça sort de partout… », écrit-elle sur X.
De son côté, Paul Vannier, député LFI du Val-d’Oise, voit dans la piste Tubiana une « candidature Macron compatible », ce qu’il qualifie de « trahison de l’engagement pris devant des millions d’électeurs ». Un registre repris aussi par Antoine Léaument, député « insoumis » de l’Essonne, qui dit ne pas vouloir « gouverner à n’importe quel prix pour faire un programme macroniste ».
Dans la même lignée, la députée LFI de Paris Danièle Obono a, elle, posté sur X : « Il y a vraiment des gens qui nous reprochent, à LFI, de ne pas sauter de joie d’apprendre par les médias une proposition de candidate Nouveau Front populaire à la primature qui a directement remis en cause le programme sur lequel nous avons été élu·es il y a une semaine ? Vraiment ?! »
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