« Des images épouvantables continuent d’émerger de Gaza, montrant des enfants qui meurent sous les yeux de leurs familles à cause du manque persistant de nourriture, de produits nutritionnels et de la destruction des services de santé », témoigne Adèle Khodr, directrice Régionale de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. En France, Emmanuel Macron performe dans son inaction et sa complicité dans le génocide en cours. Le Nouveau Front Populaire, en portant haut et fort la défense des Palestiniens, marche dans le bon sens de l’Histoire. Notre brève.

Dans la bande de Gaza, 14 100 enfants tués, selon les chiffres « officiels », tandis que la malnutrition et la maladie les tuent à petit feu

Selon les chiffres « officiels », 40 534 personnes ont été tuées à Gaza depuis bientôt 11 mois, dont 14 100 enfants. 93 778 personnes ont été blessées dont plus de 12 000 enfants. Un enfant est tué ou blessé toutes les 10 minutes à Gaza. En outre, plus de 10 000 personnes sont portées disparues et seraient probablement sous les décombres. Pour rappel, les femmes et les enfants représentent 60 % des victimes du conflit. « Plus de 50 000 enfants de moins de 5 ans dans la bande de Gaza ont besoin d’un traitement contre la malnutrition aiguë », a déclaré l’UNICEF au Monde. Ainsi, l’UNICEF a identifié un total de 8 811 enfants souffrant de famine.

« Des images épouvantables continuent d’émerger de Gaza, montrant des enfants qui meurent sous les yeux de leurs familles à cause du manque persistant de nourriture, de produits nutritionnels et de la destruction des services de santé », a expliqué Adèle Khodr, directrice Régionale de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (via unicef.org). « Rien ne justifie les meurtres, les mutilations ou les enlèvements d’enfants. Ce sont des actes qui constituent une violation grave des droits humains et que l’UNICEF condamne avec la plus grande fermeté », a appuyé Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF.

En juillet 2024, la prestigieuse revue médicale The Lancet a publié un article qui a fait grand bruit. Selon ses auteurs, 186 000 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre 2023. Une multiplication par quatre du bilan officiel qui tient compte des « morts indirectes » : maladies, famine, conséquences des bombardements massifs. Une analyse rejoignant le constat des médecins partis à Gaza sauver des vies, sous le déluge de feu de Tsahal. Même si le conflit prend fin immédiatement, il y aura encore de nombreux décès indirects dans les mois et les années à venir, dus à des causes telles que les maladies reproductives, transmissibles et non transmissibles. », soulignaient les auteurs du texte.

Par ailleurs, une soixantaine de sites historiques ont été détruits sur place. La mémoire même du peuple palestinien est menacée. Gaza meurt et le monde détourne le regard. Le génocide à Gaza continue, commandé par Benjamin Netanyahu et ses alliés. Emmanuel Macron n’a toujours pas ordonné un embargo sur les armes livrées à Israël, toujours pas demandé la suspension de l’accord d’association entre Israël et l’Union européenne ou encore reconnu l’État de Palestine, comme l’ont pourtant fait certains de ses homologues européens.

Concernant le Proche-Orient, les positions portées par le Nouveau Front Populaire (NFP) sont antagonistes à celles du chef de l’État. Par son inaction et les livraisons d’armes non-interrompues, le président de la République est complice des agissements de Netanyahu au Proche-Orient. Au pouvoir, le NFP ferait tout ce que le chef de l’État n’aura pas fait. À commencer par le plus urgent : peser de tout son poids pour qu’advienne un cessez-le-feu permanent. L’Histoire jugera ceux qui se sont rendus coupables et complices de telles atrocités.