Juste avant Noël, Bayrou a présenté son gouvernement…et ce n’est pas un cadeau ! Il repose sur les mêmes forces politiques de droite, battues aux européennes et aux législatives ! Retailleau et Darmanin sont là pour s’attirer les bonnes grâces du FN-RN. Ce n’est pas la présence du très discrédité Valls qui change quoi que ce soit à ce gouvernement par rapport à celui de Barnier, ni celle de Borne, madame 49-3.
Il est assez facile de prédire que ce gouvernement connaîtra plus ou moins rapidement le même sort que celui de Barnier. Bien sûr il y a Lombard, que le quotidien patronal Les Échos ose présenter comme un banquier de gauche. Soyons plus précis : Lombard a été membre du groupe de réflexion Les Gracques, d’inspiration sociale-libérale (*). Lombard est là pour tenter d’amadouer l’aile droite du PS pour essayer d’arracher à Olivier Faure et au PS un accord de non-censure.
Rien ne sert de spéculer ni de dénoncer ceux qui acceptent de rencontrer un membre du gouvernement. Rencontrer le patron, c’est ce que font heureusement des milliers de délégués syndicaux tous les jours…sans pour autant se compromettre s’il s’agit bien de porter les revendications des salarié.e.s. Ici en l’occurrence les principaux axes du programme du Nouveau Front populaire. Rompre avec la politique pro-business de Macron, taxer les super-riches et les grandes entreprises, en finir avec la retraite à 64 ans, opérer enfin la bifurcation écologique…
C’est dans les comités du NFP dans les territoires que la vigilance doit s’organiser, en créant une pression de la base au sommet pour que les urgences sociales et environnementales restent au cœur des propositions de toute la gauche.
Nous ne pouvons que nous réjouir de voir Lucie Castets, Manuel Bompard, Olivier Faure, Marine Tondelier et plusieurs élus communistes réclamer, dans une prise de position commune, plusieurs mesures pour « réparer l’hôpital public et l’accès aux soins de proximité », et appeler une mobilisation citoyenne, politique et militante « tout au long du mois de janvier » afin de peser sur l’adoption d’un budget au Parlement qui « donne enfin au système de santé public les moyens de fonctionner correctement ».
Ce qui est possible sur la santé, devrait l’être aussi sur la mise en avant de mesures d’urgence sur tous les services publics, le Smic et les salaires, la catastrophe climatique et l’emploi…
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