indifférence est le maître mot dans l’attitude du gouvernement face au défilé du Comité du 9 mai (C9M), qui a regroupé ce 10 mai près de 1000 néofascistes et nazis venus de toute la France, en hommage à Sébastien Deyzieux, membre de l’organisation pétainiste Oeuvre Française. Ce dernier a pu, le 9 mai 1994, mesurer la gravité d’être poursuivi par des policiers, avant que cette même gravité ne le précipite du haut d’un immeuble, l’envoyant rejoindre son idole Pétain.

Les organisateurs de la manifestation tentent alors de faire passer leur défilé pour un simple hommage, et jouent les bons élèves face à la police, pour éviter l’interdiction de la manifestation. Cette stratégie s’accompagne d’une communication lissée devant les caméras. Mais quand ils se croient seuls et loin des objectifs, les participants de la manifestation se laissent aller à des références plus franchement nazies. Notre brève.

Des signes (nazis) qui ne trompent pas

C’est Libération qui révèle ces images inédites, prises dans la cour d’immeuble où se sont recueillis ces militants néofascistes, se croyant à l’abri des regards. Là, plusieurs d’entre eux ont osé assumer leur idéologie profonde, en effectuant plusieurs saluts nazis sur les lieux de l’hommage.