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Proposition de résolution pour suspendre l’accord d’association entre l’UE et Israël, les travaux de la Commission d’enquête de Paul Vannier qui se poursuivent, succès du meeting pour la 6ème République à Saint-Pierre-des-Corps, adoption de la proposition de résolution insoumise pour soutenir la République Démocratique du Congo face au Rwanda et au M23, effervescence intellectuelle de l’Institut La Boétie, mobilisation pour ArcelorMittal et contre le génocide à Gaza...
En 2000, l’Accord d’Association entre l’Union européenne et l’État d’Israël entre en vigueur. Depuis 25 ans, cet accord politique et économique conditionné au respect des droits humains – et ainsi violé chaque jour depuis son entrée en vigueur – fait de l’Europe la complice active du génocide des Palestiniens. Par cet accord de libéralisation des échanges commerciaux et de « dialogue politique », l’Union européenne occupe, avec les Etats-Unis, la place du premier partenaire commercial de l’État d’Israël, finançant l’achat de munitions, bombes, chars et autres matériels de guerre du régime génocidaire de Netanyahu.
Depuis de longs mois, les élus de la France insoumise, à l’Assemblée nationale comme au Parlement européen réclament la rupture de cet accord de financement du génocide. Depuis de longs, mois, insoumises et insoumis se font traîner dans la boue pour cette position sur fond d’instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme.
Mais voilà qu’il y a quelque jours, de plus en plus contraint par l’horreur de Gaza, par les mobilisations en France et des nombreux autres chefs d’État et de gouvernement, Emmanuel Macron s’est dit « ouvert » à la révision de l’accord.
Alors qu’il cherche depuis quelques temps à se racheter une conscience après avoir été complice pendant de longs mois le génocide des Gazaouis, Emmanuel Macron n’en demeure pas moins un spécialiste des demi-annonces, et des effets de manche sans conséquences.
Pour cette raison, parce qu’un génocide ne s’arrête pas avec des mots, le groupe parlementaire de la France insoumise a déposé une proposition de résolution européenne portant notamment sur la dénonciation de l’accord d’association entre l’UE et Israël. Vous pouvez accéder à la proposition de résolution en cliquant ici.
Il y a quelques jours, L’Insoumission revenait d’ailleurs en détail sur cet accord comme moyen de financement des massacres de masse de Benjamin Netanyahu. Vous pouvez accéder à cet article en cliquant ici.
Depuis février 2025, le député de la France insoumise Paul Vannier bataille pour la mise en lumière de l’affaire des violences pédocriminelles de l’établissement privé catholique Notre-Dame de Bétharram et pour que la vérité soit faite sur la défaillance du contrôle de l’État et la responsabilité complice du Premier ministre François Bayrou.
En plus de deux mois et demi de travaux, Paul Vannier a multiplié les auditions de collectifs de victimes, lanceurs d’alerte, syndicats, représentants des établissements privés, de l’Éducation nationale, et d’anciens ministres.
Il y a une dizaine de jours, Paul Vannier interrogeait notamment François Bayrou à la lumière de ses mensonges devant l’Assemblée nationale et des multiples témoignages faisant état de son aveuglement complice dans l’affaire de Bétharram. S’en sont suivis plusieurs jours d’un acharnement médiatique contre la France insoumise et pour protéger François Bayrou dont L’Insoumission vous parlait ici.
Cette semaine, s’intéressant non seulement au cas de Bétharram mais à ceux du lycée privé catholique intégriste Stanislas et de l’islamophobie d’État dont a été victime l’établissement privé musulman Averroès de Lille, Paul Vannier a notamment auditionné Elisabeth Borne, Ségolène Royal et Gérald Darmanin.
Cette semaine d’auditions a également été l’occasion d’entendre plusieurs inspecteurs généraux chargés de l’enquête administrative au collège Stanislas en 2023. Devant Paul Vannier et la commission d’enquête, Françoise Boutet-Waïs, inspectrice générale de l’éducation, a ainsi révélé des propos glaçants tenus par des catéchistes aux élèves de l’établissement Stanislas où sont notamment scolarisés des enfants de ministres de de PDG du CAC 40 : « Si une fille est violée et a un enfant, elle ne doit surtout pas avorter » ; « L’homosexualité, ça se soigne, il faut aller faire une thérapie ».
Comme depuis plusieurs mois, L’Insoumission continuera à faire le point sur l’évolution et les révélations de la commission d’enquête.
Ce mercredi 21 mai, la proposition de résolution européenne portée par le député LFI Carlos Martens Bilongo pour soutenir l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo (RDC) et condamner le soutien du Rwanda au mouvement « M-23 » a été adoptée en commission des Affaires Européennes.
À l’est de la RDC en effet, la situation est dramatique. Alors que plus de 7 millions de personnes ont d’ores et déjà été déplacées, l’est de la RDC est ravagé depuis plus de vingt ans par des conflits terriblement meurtriers plongeant les populations civiles dans des souffrances incommensurables.
Depuis une dizaine d’année, le Mouvement du 23 mars (M-23) s’est imposé comme l’un des principaux acteurs des violences perpétrées dans l’Est congolais. Ce groupe rebelle, apparu en 2012, est issu d’organisations militaires antérieures fondées sur des appartenances ethniques, illustrant la persistance des antagonismes exacerbés par le génocide rwandais et l’héritage colonial. Ces clivages identitaires ne sauraient toutefois masquer l’un des véritables enjeux sous-jacents de ce conflit : la mainmise sur les ressources naturelles congolaises.
Ainsi, le M-23 massacre, viole, terrorise la population congolaise pour s’accaparer, notamment, les ressources minières de la région. Alors que les villes de Goma et de Bukavu sont récemment tombées dans leurs mains, les rebelles du M-23 sont en réalité supportés par le gouvernement rwandais qui profite de la spoliation des ressources congolaises pour son enrichissement économique. Ainsi des troupes rwandaises sont aujourd’hui directement présentes aux côtés du M-23, et les enquêteurs de l’ONU confirmaient dès 2022 que la République du Rwanda apportait un soutien au Mouvement du 23 Mars.
C’est dans ce cadre que le groupe de la France insoumise à l’Assemblée nationale et son député Carlos Martens Bilongo sont parvenus à faire adopter une proposition de résolution européenne par la commission des Affaires Européennes appelant notamment à la suspension du partenariat sur les matières premières entre l’Union européenne et le Rwanda, à une pression accrue sur le régime rwandais, et à une mobilisation humanitaire urgente pour répondre aux conséquences désastreuses de ce conflit sur les populations civiles.
La prochaine étape du parcours de cette résolution sera son adoption par la Commission des Affaires Étrangères de l’Assemblée nationale.
Vous pouvez lire la proposition de résolution sur le site de l’Assemblée nationale en cliquant ici.
Comme depuis plusieurs semaines déjà, la France insoumise, ses militants·es et ses élus·es sont mobilisés sans relâche aux côtés de salariés·es d’ArcelorMittal contre la suppression prévue de 636 emplois en France.
Ce vendredi 23 mai, les députées de la France insoumise Charlotte Leduc et Aurélie Trouvé étaient ainsi de nouveau présentes à Florange – où est prévue la suppression de 194 postes – auprès des salarié·es et syndicats d’ArcelorMittal.
Pour rappel, le groupe de la France insoumise à l’Assemblée nationale a d’ores et déjà déposé une proposition de loi pour nationaliser ArcelorMittal et sauver plus de 600 emplois, récupérer une industrie absolument stratégique et éviter la délocalisation et la fuite des bénéfices vers les actionnaires.
Pour aller plus loin : ArcelorMittal : pourquoi la nationalisation exigée par LFI est la seule solution viable
Ce jeudi 22 mai, les député·es de la France insoumise Clémence Guetté et Pierre-Yves Cadalen et l’eurodéputée LFI Emma Fourreau tenaient un meeting pour une 6ème République et pour la Paix à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire).
Devant une salle comble, les parlementaires insoumis·es sont notamment revenus·es sur l’actualité à Gaza, sur le rôle de la presse dans la couverture du génocide et sur la nécessité impérieuse d’un changement de régime pour une République véritablement démocratique, sociale, laïque et protectrice de l’environnement.
Vous pouvez accéder à la rediffusion du meeting sur la chaîne YouTube de la France insoumise en cliquant ici.
À l’initiative des organisations de jeunesse, ce dimanche 25 mai, place de la République à Paris, élus·es et militants·es de la France insoumise étaient présents·es en masse pour réclamer un cessez le feu immédiat en Palestine et pour mettre fin au génocide.
Pour aller plus loin : À Gaza, une femme et une fille sont tuées toutes les heures
Alors que plusieurs dizaines de milliers d’enfants sont menacés de mourir de faim dans les prochaines heures, alors qu’une femme et une fille sont tuées chaque heure à Gaza, alors que Netanyahu a lancé une nouvelle vague de massacres explicitement destinée à éradiquer et à expulser les Palestiniens de leur terre, l’urgence est absolue. Pendant ce temps, Emmanuel Macron et la majorité des dirigeants occidentaux multiplient les demi-annonces et pensent arrêter un génocide avec des mots.
Depuis de longs mois, les insoumises et les insoumis font tout ce qui est en leur pouvoir pour exiger et obtenir que la boucherie cesse. Tel est le sens, notamment, du dépôt par le groupe insoumis à l’Assemble nationale d’une proposition de résolution européenne pour dénoncer l’accord d’association entre Israël et l’Union européenne.
https://twitter.com/FranceInsoumise...
Ce samedi 24 mai à Paris se tenait le colloque exceptionnel de l’Institut La Boétie – fondation insoumise d’élaboration intellectuelle, d’éducation populaire, de dialogue entre mondes politique, intellectuel et culturel – intitulé « La valeur travail, à quel prix ? ». En présence de nombreux·es spécialistes, sociologues, historiens, philosophes, parlementaires insoumis et de Jean-Luc Mélenchon ce colloque a été l’occasion de mieux comprendre les enjeux politiques contemporains du travail et de réfléchir à comment l’émanciper.
Vous pouvez accéder aux rediffusion des deux tables rondes du colloque – « La classe laborieuse au 21° siècle : nouvelles frontières, nouvelles exploitations » et « Pour une autre valeur du travail » – sur la chaîne YouTube de l’Institut La Boétie en cliquant : https://www.youtube.com/@institutla...
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