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Dans un texte publié dans Libération, plus de 300 écrivains francophones appellent à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et exigent des sanctions contre Israël ainsi que la libération des otages israéliens.
"Notre responsabilité collective est engagée". Dans un texte publié ce lundi 26 mai dans les colonnes du média Libération, plus de 300 écrivains francophones tels que Leïla Slimani, Virginie Despentes, Gael Faye, Mona Chollet, Nicolas Mathieu ou Mohamed Mbougar Sarr ont pris la parole pour alerter sur la situation à Gaza, appelant à un cessez-le-feu immédiat, à des sanctions contre Israël et à la libération des otages israéliens.
"Israël tue sans relâche des Palestiniens et des Palestiniennes, par dizaines, chaque jour. Parmi eux, nos confrères et consœurs : les écrivains et écrivaines de Gaza. Quand Israël ne les tue pas, il les mutile, les déplace, les affame délibérément. Israël a détruit les lieux de l’écriture et de la lecture − bibliothèques, universités, foyers, parcs", peut-on lire dans ce texte.
"Nous, écrivains et écrivaines d’expression française, avons trop tardé à parler d’une seule voix. Face à ce moment historique, nous pouvons détourner le regard. Ou bien nous montrer à la hauteur de la tâche qui s’impose à nous", poursuit les auteurs.
"Plus que jamais, exigeons que soient imposées des sanctions à l’État d’Israël, demandons un cessez-le-feu immédiat − qui garantisse la sécurité et la justice pour les Palestiniens, la libération des otages israéliens, celle des milliers de prisonniers palestiniens détenus arbitrairement dans les prisons israéliennes, et qui mette un terme, sans délai, à ce génocide qui nous engage chacun et chacune", conclut le texte.
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