Actions et propositions de la France insoumise de la fin mai 2025

mercredi 4 juin 2025.
 

La France insoumise mobilisée sur tous les fronts contre le génocide en Palestine, vote de la loi sur le droit à mourir dans la dignité, dépôt d’une motion de censure contre le 49.3 déguisé de la Macronie, de la droite et de l’extrême droite sur la « loi Pesticides », conférence sur le moment politique de Jean-Luc Mélenchon et vote contre la réintroduction des ZFE, telles sont autant d’actions, de propositions et d’avancées concrètes que l’Insoumission vous propose de revoir dans ce nouveau « Le Télégraphe ».

Rima Hassan embarque sur la « Flottille de la liberté » pour la paix à Gaza, rassemblement victorieux devant l’ambassade d’Israël, question au gouvernement de Sébastien Delogu un an après avoir brandi le drapeau palestinien à l’Assemblée : la mobilisation constante de la France insoumise contre le génocide

Depuis plus de vingt mois, malgré les pressions, les insultes, les menaces et l’acharnement, la France insoumise, ses élu·es et ses militant·es luttent sans relâche pour faire entendre une voix de Paix, celle du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat des massacres en Palestine.

Et cette semaine encore, les insoumis·es étaient sur tous les fronts.

À l’Assemblée nationale d’abord où le député LFI Sébastien Delogu, un an jour pour jour après avoir brandi le drapeau palestinien dans l’hémicycle, adressait une nouvelle question au gouvernement pour réclamer la suspension de l’accord d’association entre l’Union Européenne et Israël, décréter un embargo sur les armes qui permettent le génocide de Netanyahu, et reconnaître enfin l’État de Palestine.

Dans la rue ensuite, où la mobilisation associative, civile et de la France insoumise devant l’ambassade d’Israël ce 27 mai pour dénoncer l’extermination de la population palestinienne a notamment aboutit à ce qu’Olivier Rafowicz, colonel et porte-parole ultramédiatique de l’armée génocidaire israélienne dont L’Insoumission vient de vous réaliser le portrait, annule le déplacement qu’il avait prévu à Paris en soutien à une organisation de propagande israélienne soutenue par le gouvernement de Netanyahu.

Pour aller plus loin : Portrait – Olivier Rafowicz : porte-parole de l’armée israélienne en France, coqueluche des médias complices

La mobilisation de la France insoumise et des élu·es pour Gaza s’étend également en dehors des frontières françaises avec l’embarquement pour Gaza de l’eurodéputée LFI Rima Hassan ce dimanche 1er juin à bord du navire humanitaire de la « Flottille de la Liberté ». Aux côtés notamment de la militante écologiste Greta Thunberg et de militants de la cause palestinienne, l’objectif de cette opération est clair : « Dénoncer le blocus humanitaire et le génocide en cours [à Gaza], l’impunité dont bénéficie l’État d’Israël et sensibiliser l’opinion mondiale ! » précise Rima Hassan.

Pour aller plus loin : Rima Hassan embarque sur la « Flottille de la liberté » pour la paix à Gaza

Visionnez ou revisionnez la nouvelle conférence de Jean-Luc Mélenchon sur le moment politique !

Depuis plusieurs mois, Jean-Luc Mélenchon propose à intervalles réguliers une conférence visant à faire le point de l’action et de la position de la France insoumise dans la situation politique du moment.

Point sur la conjoncture internationale, nécessité de l’arrêt des ventes d’armes à Israël par l’Union Européenne, 6ème République, retour sur le vote des lois sur les soins palliatifs et la fin de vie choisie par l’Assemblée nationale, islamophobie d’État, croisade de la Macronie contre la sécurité sociale et danger d’une « TVA sociale »…

Devant une salle comble, tels sont autant de sujets, avec bien d’autres, que Jean-Luc Mélenchon a abordé avec une systématique remise en contexte historique et philosophique, revenant sur l’engagement et l’historicité des positions insoumises.

Vous pouvez visionner ou revisionner la conférence de Jean-Luc Mélenchon en cliquant ici pour accéder à sa chaîne YouTube.

Victoire ! Alors que la France insoumise se mobilise sur le sujet depuis de nombreuses années, l’Assemblée nationale vote contre la réintroduction des ZFE par le gouvernement

Ce mercredi 28 mai, le vote de la France insoumise a permis d’empêcher la réintroduction des Zones à Faible Émissions (ZFE) voulue par le gouvernement.

En 2019, lors du premier vote sur le sujet, les député·es insoumis avaient été les seul·es à s’opposer à la mise en place de ce dispositif injuste. À l’image d’une proposition de moratoire sur les ZFE déposée en 2022 pour les conditionner à un développement massif de l’offre de transport en commun, d’une proposition de loi déposée en mars 2025, du lancement d’une pétition et d’une tournée nationale pour l’arrêt des ZFE, La France insoumise se mobilise depuis lors aux côtés des populations concernées.

Alors que la pollution de l’air cause près de 40 000 décès prématurés chaque année, il est urgent de planifier nos mobilités en mettant de réels moyens dans des alternatives en transports en commun et proposer un service public des transports à toutes et tous. Mais il serait inacceptable, injuste et inefficace de faire reposer les efforts sur le dos des plus pauvres en épargnant les plus gros pollueurs.

Comme le rappelle Manuel Bompard, député et coordinateur national de la France insoumise : « Pour lutter contre le réchauffement climatique et protéger la santé de toutes et tous, l’heure est à une écologie populaire, planifiant la bifurcation écologique de notre économie et faisant d’abord reposer les efforts sur les plus gros pollueurs. »

49.3 déguisé de la Macronie, de la droite et de l’extrême droite sur la « loi Pesticides » : les insoumis continuent de se mobiliser et déposent une motion de censure

Depuis plusieurs semaines, les parlementaires et militant·es de la France insoumise se battent contre la « loi Pesticides » de la Macronie, de la droite et de l’extrême droite, dite « loi Duplomb », officiellement « proposition de loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » .

Entre autres reculs de plusieurs dizaines d’année dans les protections sanitaires, environnementales et de bien-être animal, cette loi vise notamment à réintroduire les néonicotinoïdes, des pesticides tueurs d’abeilles interdits en 2018. Ces pesticides tuent à petits feux les agriculteurs, la biodiversité et les citoyens. Dans tout le pays, les cancers pédiatriques dus aux pesticides se multiplient dans l’indifférence générale. Une poignée de profiteurs, dont le syndicat agrobusiness FNSEA, prétend représenter les agriculteurs pour finalement mieux protéger les intérêts des grands propriétaires terriens.

Conscients de l’opposition à leur texte et de ce que les débats parlementaires révèleraient à l’opinion publique de la véritable nature de leur texte, la Macronie, la droite et le Rassemblement national ont déposé et voté une motion de rejet à l’encontre de leur propre texte pour l’expédier dans le huis clos d’une Commission Mixte Paritaire et priver ainsi l’Assemblée nationale de toute forme de débat. Ni plus ni moins, ils ont fait usage d’un véritable « 49-3 parlementaire ».

Pour protester contre cette loi dangereuse et les méthodes autoritaires de ses soutiens, les député·es insoumis·es multiplient depuis plusieurs semaines les rassemblements et les mobilisations. Pour alerter sur la situation en dépit du muselage des débats, ils ont brandi ce 26 mai à l’Assemblée nationale les noms et les visages des victimes des pesticides, des femmes, des enfants, des hommes qui ont subi dans leur chair les ravages de ces produits chimiques pour le profit d’une poignée de profiteurs de l’agrobusiness.

Ce vendredi 30 mai, pour répondre au « 49-3 parlementaire » et pour bloquer la « loi Pesticides », le groupe de la France insoumise à l’Assemblée nationale et des député·es écologistes ont également déposé une motion de censure pour renverser le gouvernement Bayrou. Rendez-vous ce mercredi 4 juin à 14h00 pour son examen.

Adoption en première lecture de la proposition de loi sur le droit à mourir dans la dignité : nouvelle victoire humaniste dans laquelle les insoumis·es ont pris toute leur part

Ce mardi 27 mai, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture deux propositions de loi de loi sur le droit à une aide à mourir dans la dignité et sur le renforcement de l’accès aux soins palliatifs. Enrichis notamment par pas moins de 48 amendements insoumis, notamment sur le droit opposable aux soins palliatifs, sur l’intégration des causes accidentelles aux motifs de recours et sur la création d’un délit d’entrave à l’accès à l’aide à mourir, ils constituent ensemble une nouvelle victoire humaniste à laquelle les insoumis ont largement pris leur part.

Ainsi dès 1999, Jean-Luc Mélenchon cosignait une proposition au Sénat, relative au droit de mourir dans la dignité, et la mesure entrait dès 2012 dans le programme présidentiel de Jean-Luc Mélenchon. En 2018, la députée Caroline Fiat avait porté ce nouveau droit dans la première niche parlementaire de la France insoumise. Aujourd’hui, en 2025, la députée insoumise Élise Leboucher a co-rapporté le texte adopté en première lecture sur le droit à mourir dans la dignité.

Si le groupe insoumis s’est positionné en faveur de cette loi, elle demeure, par son objet, un texte qui dépasse les clivages politiques partisans et historiques. Conceptions religieuses, philosophiques, ontologiques, parcours personnels ont toute leur légitimité pour justifier, et imposer le respect de positions différenciées. À l’occasion de sa conférence sur le moment politique, Jean-Luc Mélenchon est notamment revenu sur ces questions.

Par Eliot Martello-Hillmeyer


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message