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Depuis l’aéroport d’Athènes, en Grèce, où elle a atterri ce lundi 6 octobre après avoir été expulsée par Israël, la députée européenne Rima Hassan (LFI) a déclaré avoir été « battue ». De mauvais traitements que dénonce également l’activiste suédoise Greta Thunberg. Les deux femmes faisaient partie des militants de la flottille pour Gaza arrêtés en mer par des policiers israéliens alors qu’ils tentaient de se rejoindre l’enclave palestinienne.
L’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, expulsée comme 160 autres militants par Israël après avoir participé à la flottille pour Gaza, a affirmé lundi 6 octobre à Athènes avoir été « battue » par des policiers israéliens après que les bateaux eurent été arraisonnés par la marine israélienne.
« J’ai été battue au moment de me mettre dans le fourgon par deux policiers » israéliens, a assuré à l’Agence-France Presse (AFP) l’élue de la France insoumise à l’aéroport international d’Athènes où elle a atterri lundi après-midi avec les autres militants expulsés, dont la Suédoise Greta Thunberg.
« On a beaucoup de choses à dénoncer », a-t-elle aussi indiqué, vêtue, comme Greta Thunberg, d’un survêtement gris, en usage dans les prisons israéliennes. Pointant du doigt « le traitement qui nous a été réservé par le régime israélien », Rima Hassan a poursuivi : « On a été pour certains battus ».
Elle n’a donné aucune autre précision, affirmant seulement qu’« on a été parfois 13-15 par cellule même pas sur des lits mais sur des matelas au sol » dans « la prison israélienne de haute sécurité (dans le désert) de Néguev ». « On a vraiment manqué de tout », a-t-elle ajouté.
Israël avait plus tôt dans la journée indiqué avoir expulsé 171 militants, dont l’activiste suédoise pour l’environnement, après l’arraisonnement en mer de leur convoi qui entendait percer le blocus israélien de Gaza. À Athènes, Greta Thunberg a également évoqué « les mauvais traitements et les abus subis » durant leur emprisonnement mais sans entrer dans les détails.
La flottille Global Sumud, partie de Barcelone, en Espagne, début septembre, avec pour objectif de rompre le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza et de livrer de l’aide humanitaire au territoire palestinien.
La cinquantaine de bateaux qui la constituaient ont été arraisonnés par la Marine israélienne au large de l’Égypte et de la bande de Gaza entre le 1er et le 3 octobre, de façon illégale selon les organisateurs et Amnesty International.
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