Grand meeting à Montpellier contre la directive Bolkestein

mercredi 15 février 2006.
 

Le collectif du 29 mai de l’Hérault communique : 400 participants au Meeting unitaire de Montpellier pour le retrait de la directive Bolkestein. Ce 14 février, ce sont 400 personnes qui se sont rassemblées au meeting unitaire organisé à l’initiative du collectif départemental du 29 mai pour exiger le retrait de la directive Bolkestein qui vise à libéraliser les services dans l’Union Européenne. Sous la présidence de René REVOL, porte parole du collectif départemental, les débats ont été introduits par Annick COUPE, de l’Union Syndicale Solidaires, et de Claude DEBONS, de la Fondation Copernic. François GAU, de la FSU, Dominique SOULIE, de la Confédération Paysanne et Guilhem RESSOUCHE, Président de l’UNEF ont également introduits les débats. Parmi les parlementaires contactés, les deux députés de gauche de l’Hérault, Kléber MESQUIDA (PS) et François LIBERTI (PCF) ont envoyé des messages de soutien. Un large débat s’est engagé dans la salle.Ont participé au meeting des représentants des organisations suivantes : PCF, LCR, les VERTS d’Alterékolo, PRS, le MRC, MJS, ATTAC, AC !, Tous ensemble Montpellier, la FSU, la Confédération paysanne, Solidaires, l’UNEF. Des syndicalistes d’autres organisations syndicales ont participé aux débats. Des représentants des comités locaux avaient organisé des déplacements collectifs.

La nocivité de la directive de libéralisation des services a été décortiquée, y compris sous sa forme amendée qui demeurait pour tous inacceptable. Plusieurs cas ont montré comment d’ores et déjà toutes les activités marchandes de services étaient soumises à une pression au moins disant social et fiscal destructeur pour les acquis sociaux et notre mode de vie. Ainsi le lien se faisait normalement avec la politique gouvernementale d’une part de démantèlement des services publics et d’autre part de destruction du code du travail à travers la mise en place du CPE et du CNE. Deux idées forces ont traversé les débats : la nécessité pour la gauche politique, syndicale et associative d’une part d’être unie et d’autre part d’offrir une véritable alternative au libéralisme en Europe comme en France.

Les participants au meeting se sont séparés sur une triple résolution :

- Si une majorité de parlementaires européens approuvent la directive cette semaine, forts de la puissante mobilisation opérée ces jours ci, nous nous tournerons vers Chirac et le gouvernement pour qu’ils bloquent la directive au Conseil européen, comme ils en ont le pouvoir. Il en va du respect de la volonté populaire qui s’est clairement exprimée le 29 mai.

- Les collectifs du 29 mai s’investissent résolument dans le mouvement de la jeunesse et des salariés pour le retrait du CPE et du CNE, et notamment en préparant activement le succès de la journée du mardi 7 mars.

- L’organisation du débat citoyen sur un projet alternatif en mettant en discussion dans les quartiers et les villages une charte antilibérale qui permette aux citoyens de peser sur les échéances électorales à venir, avec la même méthode de mobilisation civique avec laquelle ils se sont saisis du référendum du 29 mai sur le TCE. A cet effet, le collectif du 29 mai organise des assises départementales le 11 avril prochain.

Le groupe PRS de l’Aveyron félicite ses camarades de l’Hérault pour cette belle réunion. Il rappelle la campagne de cartes pétitions à envoyer à Jacques Chirac. Cette campagne est animée depuis plusieurs mois par les organisations signataires de la carte ( en particulier ATTAC, FSU, CGT spectacle, Sud PTT, PCF, LCR, Pour la République Sociale, MRC, Alternatifs, Syndicat de la magistrature, UFAL... Demandez ces cartes aux militants de ces groupes ou prenez contact avec nous.


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