1) Racisme à la une

En Italie, après la chasse aux Roms voici qu’un jeune d’origine ghanéenne est passé à tabac de façon ignoble dans un jardin public puis dans une voiture avant d’être dénudé et humilié par la police municipale.

Tout cela sent mauvais dans un contexte de crise économique débutante. Toutes les forces de gauche et humanistes doivent prendre dès à présent toutes leurs responsabilités en menant des campagnes actives contre de tels faits.

En Corse, trois jeunes d’origine maghrébine sont tirés au fusil comme des lapins. Dans l’attente d’informations sur le mobile de cette action, le racisme n’est pas à exclure.

2) Autriche : Retour de l’extrême droite

Le parti social démocrate autrichien est l’exemple même de ce que la gauche ne doit pas faire dans le contexte actuel de crise économique débutante. Son orientation est uniquement dictée par les intérêts politiciens de sa couche sociale d’élus qui oscillent entre alliance avec la droite pour apparaître raisonnables et minables calculs pour s’en démarquer comme cet été.

Résultat : L’extrême droite polarise complètement le vote protestataire et une bonne part du vote populaire.

Lors de la dernière campagne législative, cette extrême droite a fait essentiellement campagne contre la vie chère.

Dimanche dernier, 28 septembre, elle a empoché la mise :

* le BZö de Jorg Haider obtient 11%

* le FPö, plus à droite encore, atteint 18%

Dans la nouvelle assemblée autrichienne, les sociaux démocrates comptent 58 députés, l’extrême droite 56 et la droite 50.

3) Nouveau suicide de salarié à Dreux

Eric Bouchet, 45 ans, père de trois enfants, s’est donné la mort, vendredi 19 septembre, à la suite de l’annonce, la veille, par l’administrateur et la direction de l’entreprise Klarius (pots d’échappement), de la liquidation judiciaire du site, situé dans la zone industrielle nord de Dreux (Eure-et-Loir).

4) Quand Michel Rocard vante dans le sarkozysme une droite réformatrice et intelligente

Michel Rocard (PS) vient d’adresser ce matin un joli coup de chapeau à Nicolas Sarkozy, dans un entretien Parisien-Aujourd’hui en France. Songez que l’ex-Premier ministre "socialiste" (suivant l’étiquette officielle) voit en notre président de la République le représentant d’« une droite réformatrice et intelligente » avec laquelle la « gauche non révolutionnaire » peut trouver « une grande convergence ». En mal de popularité dans les sondages, le chef de l’Etat a certainement apprécié le compliment.