UN SUCCES ! Environ 700 personnes ont participé à cette réunion nationale organisée par l’hebdo POLITIS, appel qui avait recueilli en mai et juin dernier 12 000 signatures. La salle était prêtée par le maire PCF cette ville populaire de banlieue,Jacques Bourgoin,signataire de l’Appel de POLITIS,qui a dit des paroles d’encouragement et signalé combien le matin même en visite dans les quartiers de la ville,les inquiétudes de la population concernant la crise financière et ses conséquences sur le réel, lui étaient adressées . La plupart des départements (sauf les DOM pour des raisons de frais de voyage) étaient représentés. Pour PACA :6 camarades des Bouches du Rhône,1 du Vaucluse,1 des Alpes Maritimes.

L’adoption d’une déclaration de principes sur les urgences économiques, sociales, écologiques, démocratiques, européennes et pour la paix a été adoptée au terme d’une discussion de toute une journée. On a noté une progression très nette dans le contenu des interventions,au fil des heures, qui peut se résumer dans l’amendement final approuvé très largement : « Nous constatons la nécessité d’une force politique nouvelle intégrant l’ensemble des forces favorables à une gauche de transformation sociale et écologique. »

Une dynamique prend donc naissance .Elle va être marquée par la mise sur pied d’un bureau national de liaison composé des personnalités des courants parties prenantes et des régions. Les 6 camarades des Bouches du Rhône ont décidé que la désignation d’un représentant de PACA sera organisée au cours d’une prochaine réunion à Aubagne (en lien avec 84 et 06 ?).

Il a été décidé la tenue d’assises nationales pour un vrai changement en janvier 2009 afin de rassembler les « chantiers » d’élaboration programmatiques et d’avancer vers une « forme de présence unitaire lors des prochaines élections européennes ».

On a noté l’envoi par MG BUFFET d’une lettre indiquant son intérêt mais aussi le refus du PCF de s’associer .A l’inverse de la lettre du député PCF de Seine St Denis,Patrick Braouzec,signataire de l’appel, concluait par la nécessité de la constitution immédiate d’un nouveau parti. La LCR représentée ne s’est pas exprimée comme telle mais la minorité s’est faite entendre par la voix forte de Christian Picquet.

Jean Luc Mélenchon ,présent comme observateur le matin avec le député PS ,Marc Dolez, a déclaré être dans une « fraternité de combat » et a souligné l’importance des 4 congrès des forces des gauches qui se succèdent de novembre à janvier. Ceux -ci qui répondront à des questions de fond : les Verts iront-ils derrière D.COHN-BENDIT ? Le PS avec le centre ou les gauches ? Le PCF : où ira-t-il ? Le sénateur socialiste de l’Essonne signalera que c’est la première fois depuis 20 ans que la gauche du parti s’est unie pour le congrès de Reims et conclura par ces mots : « D’ici à janvier, tout sera dit ».

SAGESSE ! L’assemblée a considéré que la constitution d’une force nouvelle se fera au terme d’un processus d’élaboration et d’actions en commun. L’accent a été mis sur l’ouverture à la société et non aux repliements sur soi. Un exposé de Geneviève Azam, (économiste et membre du Conseil scientifique d’ATTAC ) brillant et pédagogique,sur la crise systémique du capitalisme,en cours, et ses conséquences, en a donné l’illustration. C’est aussi le respect des uns et des autres , de leurs histoires,organisations et agenda qui a marqué la journée.

AUDACE ! Si bien qu’Yves Salesse pourra conclure ,sous un tonnerre d’applaudissements,qu’après le désastre de 2006 (préparation unitaire ratée des présidentielles par les anti libéraux du NON de gauche, victorieux en 2005) : « Nous reprenons le flambeau…la bonne nouvelle ,c’est que nous sommes d’accord…l’essentiel n’étant pas d’être compris mais bien d’être crus… ».Clémentine Autain et les Communistes Unitaires (Pierre Zarka,Pierre Laporte (C.G 93),Roger Martelli,Christophe Cavard ,conseiller général du Gard) ont dit des paroles semblables. Pour ma part je suis intervenu pour développer le titre de cette note et j’ai ajouté qu’une « transformation républicaine, laïque et démocratique jusqu’au bout » de la société m’apparaissait également une urgence.

Comment ne pas reprendre le combat de l’espoir ?