MEETING DU FRONT DE GAUCHE REUSSI A MARSEILLE CE 10 FEVRIER (5 articles, vidéo et photos)

mercredi 11 février 2009.
 

Pour regarder la video de France 3 Marseille sur le meeting, cliquez sur l’adresse portée en source (couleur rouge au-dessus)

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6) Photos du meeting

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5) UNE GRANDE VAGUE EST EN TRAIN DE SE LEVER

par Gérard Perrier, animateur du Parti de Gauche sur Marseille

Dans une salle pleine à craquer( 1500 places assises, les travées plus les marches bondées en haut comme en bas) du Palais des Congrès au Parc Chanot à Marseille le 10 février 2009, se tient le premier meeting du Front de Gauche ( PG-PCF) dans les Bouches du Rhône, le second en France, après celui de Frontignan dans l’Hérault.

Les militants du PCF qui composent la majorité de la salle, sont venus de toutes les villes du département. La mobilisation du PCF est une longue expérience. Le Parti de Gauche, né voici 2 mois, est néanmoins fortement présent avec ses drapeaux rouges, ses banderoles, son stand…et ses militants tout sourire. Le bonheur des retrouvailles de générations et d’histoires, alliées dans un destin commun, se préparant dans cette première rencontre publique aux combats sociaux et électoraux qui viennent.

Les deux partis ont soigneusement préparé depuis un mois cette rencontre militante : l’enthousiasme des participants a été la réponse unanime. Ce qui a marqué la préparation et la tenue du meeting, c’est d’abord le respect mutuel. Pourtant les deux partis sont loin d’être égaux en nombre mais ils ont su construire ensemble. Ce qui est un gage important pour l’avenir. Le respect mais aussi la nouveauté : on a vu à la tribune une association alter mondialiste comme ATTAC, la toute nouvelle Fédération, s’exprimer par la bouche d’une conseillère municipale de Simiane des Alternatifs, Magali Braconnot, une représentante( Marie-José Del Volgo) de l’Appel des Appels qui a un mois d’existence (fédération des luttes sociales en cours dans la santé, la culture, la justice, les arts…), aux cotés des formations politiques du Front de Gauche.

L’Europe est directement présente dans la salle : une étudiante grecque, Rania Svigkou, représentant Synaspismos et un imprimeur syndicaliste à la faconde méridionale, Fritz Schmaldzbauer représentant Die Linke, en Allemagne. Cette diversité a un sens : le Front de Gauche n’est pas une coalition réduite aux seuls partis politiques mais un rassemblement d’énergies et de volontés pour changer d’Europe, thème du meeting.

Le groupe « Quartiers nord »commence par une chanson « tombé du camion » raillant N. Sarkozy et le gouvernement dans un couplet spécialement créé pour la circonstance ! L’assistance reprend le refrain et donne le ton. Pierre Dharréville, secrétaire fédéral du PCF, Gérard Perrier, fondateur du PG à Marseille, introduisent la réunion. Un film de témoignages leur succède. Il montre, dans la bouche des témoins interwievés, la lutte contre la casse de tous les acquis sociaux, des services publics dans toute l’Europe. Ce que les syndicalistes CGT ou CFDT, ceux de la Poste, d’ATMEL, de Carrefour, de la Pétrochimie, de l’Hôpital Nord, confirment comme Jean-Michel Carrier, maire PCF de Port Saint Louis du Rhône, et le Réseau Education Sans Frontières, récemment mobilisé contre les centres de rétention administratifs. Ils le disent avec ce mélange d’émotion et de colère qui traduit si bien la situation présente. Le fleuve humain sur la Canebière ce 29 janvier 2009, où tous les syndicats unis ont répondu une première fois à la crise économique du capitalisme était l’arrière-plan de ces témoignages.

C’est parce que notre pays est en train de vivre un moment grave que les interventions de Jean-Luc Mélenchon, fondateur du Parti de Gauche, et Francis Wurtz, député européen, sont attendues. Chacun à sa manière, le tribun et le pédagogue, apporte un espoir : la naissance du Front de Gauche, signal pour l’unité des forces qui ne se résignent pas aux ravages des politiques néolibérales et sont porteuses de projets de transformations sociales.

C’est, en effet, l’avant-première : l’ouverture du débat politique devant tous les citoyens, avant les élections européennes de juin prochain. L’ambition de ce front est de prolonger la victoire du NON de Gauche du 29 mai 2005 par le rejet du traité de Lisbonne, son frère jumeau de février 2008. C’est pourquoi Jean-Luc Mélenchon a de nouveau lancé un appel à l’unité sans préalable, après le congrès décevant du NPA, 48heures avant ce meeting. Jean-Luc Mélenchon ne s’était jusqu’ici jamais exprimé en public dans les Bouches du Rhône. Les nombreux militants aguerris du PCF en ont pourtant entendu bien d’autres dans leur vie politique : ils l’ovationnent plusieurs fois, allant jusqu’à l’interrompre durant son discours.

Autour du stand du Parti de Gauche, même enthousiasme, des militants qui ne se sont pas revus depuis longtemps, des jeunes syndicalistes, des profs qui n’ont jamais adhéré à aucun parti politique, partagent la même ferveur : celle de se retrouver dans un parti vraiment à gauche, qui affiche clairement son ambition de gouverner, de renouveler, voire d’inventer des fonctionnements politiques qui rompent avec le clientélisme, les notables indéboulonnables et leurs héritiers politiques dont Marseille n’a malheureusement pas le privilège.

La tourmente de la crise du capitalisme qui frappe si durement le peuple oblige à presser le pas. Tout ici est fait dans la hâte : première réunion à Marseille du PG le 15 décembre, congrès de fondation fin janvier, 10 jours avant ce meeting. Entre temps, plusieurs manifestations de solidarité avec le peuple palestinien de Gaza, le soutien à la manifestation du 29 janvier, ont demandé aux militants un effort exceptionnel.

« La Marseillaise » et « l’Internationale » ont clôturé ce meeting. C’est la signature de la gauche depuis le 19ème siècle pour une Europe des peuples, pour la République sociale. Pour en finir avec ces vies empoisonnées par le chômage, les SDF de plus en plus nombreux dans les rues, les jeunes dans la précarité permanente, les salaires qui ne suffisent plus pour vivre, se soigner, éduquer ses enfants… Ce meeting a dit : on veut une AUTRE EUROPE. Et on sait comment faire d’autres politiques pour en sortir. Pas d’autre moyen pour cela que LE FRONT DE GAUCHE PARTOUT !

Gérard Perrier, Marseille le 11février 2009.

4) « Une vague est en train de se lever »

Article du Journal La Marseillaise

Européennes. Le Palais des congrès a fait salle comble pour le meeting du Front de Gauche hier soir à Marseille.

Après Frontignan, le 4 février dans l’Hérault, le deuxième grand meeting du Front de Gauche, à Marseille, a tenu ses promesses : ouvrir au grand jour le débat pour changer d’Europe et ouvrir la voie au rassemblement, seul gage de réussite. Un bel essai qui reste à transformer. Jean-Luc Mélenchon, fondateur du Parti de gauche, ne s’y trompe pas. Devant une salle comble de plus de 1 500 personnes, où les attentes le disputent à l’envie d’en découdre, il déclare : « Une vague est en train de se lever. En venant ici, ce soir, vous avez voulu donner un signal de combat. »

Sur la scène, une étudiante grecque et un représentant du parti allemand Die Linke ont pris place aux côtés de « leurs camarades » français. Le député communiste européen Francis Wurtz apprécie : « Ensemble, nous illustrons ce front progressiste européen. Nous voilà repartis pour une belle bataille. »

Le Front de gauche et ses initiateurs, le PCF et le Parti de gauche, a un objectif précis, résolu : « Réaliser un nouvel exploit démocratique », comme l’a exprimé Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF 13, dès l’entame de la réunion publique. Gérard Perrier, du Parti de gauche des Bouches-du-Rhône, fixe à son tour le cap : « La gauche a un espoir devant elle : mettre un terme à la casse libérale de l’Europe. » Et de lancer, lorsqu’il évoque les premiers pas de ce front : « Nous espérons que de nos histoires différentes naissent un destin commun. Notre rôle est de représenter la gauche face à la droite. »

Le désir d’unité pour les élections européennes du 7 juin a été fortement exprimé par plusieurs orateurs. Christian Garnier, du mouvement d’éducation populaire Attac, le dit sans détour : « Nous attendons des antilibéraux qu’ils se regroupent. Nous avons besoin d’union. » Si Attac ne donnera pas de consigne de vote, l’association estime qu’ « il faut envoyer le maximum de députés au parlement européen pour porter les exigences du peuple de gauche qui a dit non ».

Au nom de la toute nouvelle Fédération des Bouches-du-Rhône pour une Alternative sociale et solidaire, qui fédère forces et citoyens, Magali Braconnot, des Alternatifs, invite à « reprendre le drapeau unitaire du "non" ». « Rien ne justifie que ceux qui ont fait campagne en 2005 ne soient pas sur la même liste pour ces élections. Pas pour un coup électoral mais pour un Front durable, pour l’alternative au capitalisme qu’il est temps de construire ensemble. » Et de résumer : « Nous disons non à une Europe de la compétition et oui à une Europe des peuples, solidaire, sociale et écologique. »

Frédéric Schmalzbauer, syndicaliste et membre du parti Die Linke, délivre un message simple : « Ensemble, on y arrive et agir ensemble, c’est réussir. » Une référence à « l’immense » manifestation du 29 janvier à Marseille. Il s’adresse à l’assistance : « Il faut que vous arriviez au Parlement européen avec un groupe parlementaire. »

Face aux ravages du capitalisme, illustrés hier soir par des témoignages de salariés, face surtout à sa crise, majeure, « c’est la légitimité nouvelle du projet socialiste que porte le Front de Gauche », assure Jean-Luc Mélenchon. « Nous ne sommes pas là pour témoigner. » La priorité : « Nous devons battre la droite car elle nous emmène dans le mur. »

Il tend la main : « Les communistes ont rompu leur routine. Nous les socialistes de gauche, nous avons rompu la notre. Nous demandons à tous d’en faire autant. » Et de lancer clairement au NPA : « le Front durable ? Pourquoi pas mais on ne peut pas savoir sans l’entreprendre ! Qu’est-ce que c’est que ce front qui doit être durable, éternel mais qui ne peut commencer un seul jour ! » Il ajoute : « La bataille contre la droite et passer en tête de la gauche, c’est la seule et même chose. Pour nous, le front de la lutte sociale et le front politique, c’est la même réalité. »

Francis Wurtz résume l’enjeu : « Ces élections seront l’expression politique d’un bras de fer entre le peuple et Sarkozy, et entre les peuples et le capitalisme. » Il faut, ajoute-t-il, « un non à ce modèle socialement honteux et économiquement en faillite. C’est le sens de notre Front de gauche. Non pas contre l’Europe mais pour la changer en profondeur ».

3) Meeting unitaire du Front de Gauche à Marseille

Article Site national du Parti de Gauche

Dans la lignée du meeting de Frontignan, le Palais des congrès de Marseille a fait salle comble pour le premier meeting du Front de gauche, le 10 février. 1 800 personnes ont applaudi aux interventions de représentants locaux du PCF, du PG, de la Fédération, d’Attac, de "l’Appel des appels", de Die Linke et du Synapismos. "Une vague en train de se lever", a assuré Jean-Luc Mélenchon dans son discours. "On relève la tête et ça change tout", lançait quant à lui Françis Wurtz. Le Front de Gauche est en campagne.

2) PLANNING DE LA SOIREE

Début en musique par le groupe QUARTIERS NORD : « Tombé du camion » avec quelques couplets spécialement écrits pour ce meeting.

A Intro par Pierre Dharrhéville (secr féd PCF13 ) puis Gérard Perrier pour le PG Marseille. (2x3 minutes)

B FIILM partie 1 La manif du 29 janvier- avec des interventions de syndicalistes de divers secteurs (CGT-CFDT) et notamment ATMEL en lutte contre fermeture par décisions actionnaires nord américains (électronique à Rousset –CFDT) -8 min +RESF au Canet contre CRA (Fabienne) et le maire de Port St Louis du Rhône (PCF).

C Elisa Martin (PG,cons régionale Rhône Alpes ) 5 min

D Francis WURTZ député européen GUE

E Intervention ATTAC 13 5min

F Marie José Gory pour l’APPEL DES APPELS (luttes sociales en cours) 5 min .

G Film partie 2 sur l’Europe avec les mêmes que précédemment. (8min)

H Intervention de la Fédération –Magali BRACONNOT (les Alternatifs)

I Fritz SCHMALTZBAUER pour DIE LINKE (8 min)

J Rania SVIGKOU (Synapismos- étudiante à Athènes sur les émeutes de décembre).

K JEAN-LUC MELENCHON MG BUFFET

1) Appel au meeting

Qu’est-ce qu’on attend

pour changer d’Europe ???

Le parlement européen ne ressemble pas à ce que nous sommes

La politique européenne menée par la coalition libérale, concrétisée par les divers traités a contribué à la crise actuelle

L’entêtement idéologique des dirigeants de l’Union Européenne poursuit un seul but : une politique au profit du capital, où même la crise est utilisée en ce sens

En 2005, nous avons voté « non » à cette Europe-là.

En 2009, nous voulons construire l’Europe dont nous avons besoin.

Pour une Europe sociale, écologique, démocratique.

Pour une Europe efficace contre la crise.

Pour une Europe débarrassée des dogmes libéraux et des réflexes capitalistes.

Pour une Europe force de paix.

Après la manifestation du 29 janvier, ouvrons le débat pour construire un Front de Gauche et rallumer les étoiles de l’Europe...

Il est grand temps de rallumer les étoiles !

GRAND MEETING A MARSEILLE

le 10 février 2009 à 19h00

2009

Au PALAIS DES CONGRES

avec Marie-George BUFFET,

Jean-Luc MELENCHON,

Francis WURTZ ,

des responsables européens

et de nombreux

acteurs et actrices...

Un front de Gauche pour changer l’Europe !


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