Parti de Gauche dans l’Héraut : 1er Congrès départemental le 14 mars suivi d’une réunion publique unitaire

vendredi 20 mars 2009.
 

Ce congrès était organisé par le dynamique Comité « Coeur d’Hérault ».

Les adhérentes et adhérents se sont donnés sans compter pour réussir ce rendez vous militant. Collages dans les jours précédents, petit café d’accueil, mise en place de la salle, organisation du repas de midi en plein air….Ce fut grâce à eux un grand moment de convivialité. Le repas a été préparé par une association de producteurs locaux « A travers champs » et nous avons partagé ce repas avec la Maire de Lodève, Marie-Christine BOUSQUET, qui nous a dit quelques mots de bienvenue. Au nom des congressistes, René REVOL l’a remercié pour son accueil chaleureux et pour avoir mis à disposition les salles municipales. Une matinée de Congrès

Les 82 congressistes rassemblés le matin ont d’abord fait le point sur la construction du PG dans le département, chacun des sept comités constitués rendant compte de ses initiatives et de ses activités ; plusieurs traits saillants ressortent de ces échanges : le PG veut se construire comme un parti différent, appuyé sur l’initiative des comités et des adhérents de base ; le PG se conçoit aussi comme ayant une responsabilité d’éducation populaire d’où l’importance des ateliers d’analyse et de formation qui se construisent sur le terrain, les commissions formation et communication ont rendu compte de leurs premiers travaux….

Des résolutions proposées par les comités ont été adoptées à l’unanimité : une résolution condamnant la politique de Sarkozy contre les étrangers, soutenant l’action des associations concernées et appelant à la multiplication des parrainages et une résolution de soutien aux mouvements d’éducation populaire qui a été lue lors du rassemblement de ces associations le même jour. Par ailleurs des documents ont été adoptés pour servir de base aux débats de notre congrès programmatique de fin d’année (une motion sur la communication, une contre le cumul des mandats, une sur notre combat internationaliste, une de solidarité avec le peuple palestinien).

Nos débats ont ensuite portés à la construction du Front de gauche. Un accord unanime s’est fait sur la nécessité de lier la mobilisation sociale et la mobilisation électorale pour préparer la révolution démocratique qu’appelle la situation d’urgence sociale, politique et écologique dans laquelle se trouve notre peuple. Le point a été fait sur nos relations avec nos partenaires du front de gauche : le PG et le PCF ont constitué dans l’Hérault un comité d’organisation qui s’ouvre aux représentants de toutes les organisations et sensibilités qui intègrent localement le front de gauche (Appel Politis, Cuals, Alternatifs, ex-NPA, MRC). A été abordée l’état de la discussion avec le NPA : celui-ci pose le préalable d’un accord sur les régionales de 2010 avant tout accord sur les européennes. Cette position apparaît incompréhensible aux congressistes. On ne peut oeuvrer à un Front de Gauche durable si on ne commence pas à le réaliser lors de l’échéance électorale des européennes. Nous devons permettre à nos concitoyens d’exprimer clairement aux élections du 7 juin un double non : Non à Sarkozy, Non à l’Europe libérale. Une défaite politique de Sarkozy et de l’Europe libérale est un objectif qui conditionne les autres, dont celui des élections régionales qui obsèdent les élites politiques locales.

Mais cette question en appelle une autre, celle de la position du NPA au second tour : « Le NPA se désistera-t-il pour battre la droite ? » Il nous a été répondu que cette question n’a pas été tranchée. Elle pourtant principielle : si nous désapprouvons l’orientation sociale – libérale du PS, nous ne nous trompons pas d’adversaire ; notre but est de chasser Sarkozy et la droite. Il a été rappelé qu’elle a déjà été d’une immense portée historique : dans les années trente en Allemagne le refus du PC et du Parti social-démocrate de se rassembler électoralement (alors qu’ils représentaient 55 % des voix) a permis à Hitler d’accéder au pouvoir avec 32% des voix.

Si nous sommes particulièrement attentifs à ce que l’unité des organisations se réalise, les congressistes du PG sont convaincus que la campagne du Front de gauche se jouera sur le terrain, dans les villages, dans les cantons, dans les quartiers, dans les entreprises et les universités. Dans la continuité de la campagne du Non de gauche en 2005, notre but est de donner les moyens aux citoyens de s’approprier l’élection européenne. Un plan d’action permettra de couvrir l’ensemble du département.

L’engagement des militants du PG dans les mobilisations sociales a constitué la base de nombreux témoignages. Dans les entreprises confrontées aux plans de licenciements ou aux restrictions salariales, dans les services publics qui se battent pour leur survie notamment le collectif pour la défense du service public de la Poste, dans les mobilisations dans l’éducation de la maternelle à l’Université, dans les actions pour la défense des droits et des libertés publiques aujourd’hui mises à mal…. Le Congrès du PG appelle tous et toutes à se mobiliser pour assurer le succès de la journée du 19mars. A cette occasion le Front de Gauche défilera sous une seule banderole unitaire.

Le Congrès s’est achevé par l’élection à bulletin secret des 6 délégués au Conseil national du PG et des porte-parole départementaux. Vous trouverez en annexe la liste des élus.

La réunion publique : un grand moment d’enthousiasme et d’unité Pour cette réunion publique lors ce beau samedi printanier la salle des conférences avait fait le plein. Sous la présidence de René REVOL (membre du BN du PG), se retrouvaient et des militants engagés dans la mobilisation sociale et des représentants des organisations politiques engagées dans la construction du Front de Gauche. Un beau symbole, car mobilisation sociale et mobilisation électorale doivent s’épauler mutuellement. Myriam HUBERT a rendu compte de l’action menée dans le secteur social, Raoul MILLAN a fait le point sur la mobilisation dans les écoles contre les projets destructeurs de Darcos, Pierre ROGER apiculteur a témoigné de la prise de conscience en cours dans le monde agricole. Puis vint le tour des organisations politiques : Michel PASSET a témoigné de l’engagement du PCF et de sa fédération de l’Hérault dans la mise en place du Front de gauche. Son intervention a souligné l’importance de la bataille des idées et précisant au final que le front de gauche pour les européennes ouvrait des perspectives pour la suite. Christian CAUSSE représentait le NPA de Lozère qui lui a donné mandat pour agir pour l’unité, pour la réalisation du Front de gauche des gauches antilibérales lors des élections européennes. Sa détermination à rejoindre le Front de gauche a déclenché l’enthousiasme de la salle. Béatrice NEGRIER a souligné la volonté du MRC 34 que son parti rejoigne le front de gauche. Après une intervention du représentant local de la section PS de Lodève qui a tenu à saluer le Parti de Gauche, René REVOL a conclu la réunion par une intervention passionnée sur la responsabilité historique que nous avons face à la crise économique et sociale du capitalisme. Après la faillite du communisme d’Etat et la faillite de la social-démocratie dans l’accompagnement du capitalisme, nous avons la responsabilité de construire une alternative nouvelle au capitalisme attendue par des millions d’hommes et de femmes mobilisées à travers le monde. Ce qui implique dans l’immédiat de relier étroitement la mobilisation sociale à l’irruption citoyenne dans les prochaines élections européennes. Principaux rendez-vous prochains :

JEUDI 2 AVRIL salle Pétrarque 20H30 Montpellier Soirée Débat du Front de gauche présidée par « l’Appel de Politis » avec la participation de René REVOL et de François LIBERTI ***************************************************************************** Délégués au Conseil national Titulaires : Alain CHAIGNON, Marielle FENECH-MONTFORT, Bruno FLACHER, Myriam HUBERT, Marie-Hélène PUIGEROLLES, René REVOL (au titre du BN), Gilles SAINATI. Suppléants : Jacques QUEDEVILLE, Paul TCHEN. Porte Parole départementaux : Bruno FLACHER, Etienne NOLLEZ, Brunelle PARIS, Marie-Hélène PUIGEROLLES, Jacques QUEDEVILLE, René REVOL. A la


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