Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture ? Qui c’est celui-là ?

mardi 30 juin 2009.
 

Je viens de descendre du train, retour de Bruxelles. Avantage du parcours : je peux taper juste une petite note d’humeur qui me restait sur l’estomac. Il s’agit du ministre de la Culture. Et aussi de ma précédente note concernant l’Iran. Et d’une lettre que j’ai reçu à ce sujet.

LE F. NE FAIT PAS LE MITTERRAND

Le nouveau gouvernement n’a pas laissé de marbre nombre de mes amis que ces sortes de réaménagement laissent d’habitude assez indifférents. Les chaises musicales de l’adversaire ne les distraient pas, en général. Mais là, changement de posture.

Grosse colère. A cause de la nomination du zigomar des peplums glamours, le pauvre biquet qui, selon le journal « le Monde », pleurnichait d’avoir mis une semaine à quitter sa chambre et un mois à descendre en ville après sa nomination dans l’enfer de la plus belle résidence romaine des Français, la Villa Médicis. On sent ma propre colère.

Elle est augmentée du fait que comme beaucoup de gens, « en plus », j’aimais beaucoup de ce Mitterrand là aussi ! Ses bêlements suaves au fil des bios d’opérette m’émouvaient comme un béjaune. Las, c’était seulement un pantin, lui aussi. Evidemment, pour la forme on dira qu’il a bien le droit d’être de droite et que ce n’est pas parce qu’il s’appelle Mitterrand qu’il n’a pas le droit d’être apprécié pour lui-même.

Et ainsi de suite. Mais, bien sur, rien de tout cela ne sera vrai dans le contexte actuel. Des gens bons pour cet emploi il y en avait bien d’autres, notamment à droite. Mais aussi à gauche, achetables pour pas cher. Celui là a été choisi pour son nom . Rien de plus. Tout le monde le sait. Et l’usage de son nom ne sert qu’à une seule chose : brouiller les cartes, démonétiser toutes les valeurs et références de la gauche. Point final. Peu importe ce qu’il fera vraiment. Ce qui compte c’est ce qu’il aura défait du seul fait de sa présence ostensible.

Avec son odieux abus d’identité, il aura donné son petit coup de poignard dans le dos de la gauche, parmi les autres traîtres de cirque que le maitre exhibe dorénavant à la suite de son cortège de vainqueur, pour notre honte. « Tu quoque mi fili ? ».

Mais de qui est-il le fils, celui là, sinon de sa seule vanité ?


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