Ras le bol d’entendre l’ensemble des médias et les syndicats parler d’une violence managériale passée alors qu’elles n’ont jamais cessé. Depuis 2010, d’autres suicides sont à déplorer à Orange et malgré différentes alertes concernant la non-applications des accords Orange, à Orange comme dans ses filiales, le silence syndical est inadmissible...Comme "exemple" de comparaison"Le plan NExT de 2006-2008", les effectifs de 2005 à 2009 fondent de 196 000 employés à 167 000 en 4 ans. (-26 000), entraînant la mobilité de 14 000 personnes.Diminution des effectifs de 13 % soit – 26 000.
Alors que sur une identique stratégie managériale, fermetures de magasin pour provoquer une multitude de mobilités imposées la GENERALE DE TELEPHONE FILIALE ORANGE souffre en silence avec des syndicats majoritaires CFDT, CFE CGC ET UNSA, le président une infernale gestion du personnel...
Mr HECK actuel DRH de la GENERALE DE TELEPHONE, salarié d’Orange est originaire de Bordeaux, à la Direction Opérationnelle Bordelaise jusqu’en 2011, date à laquelle, un agent France Télécom, s’est immolé par le feu.
Remercié en 2011, depuis directeur des ressources humaines à la Générale De Téléphone.
Sous sa direction, les effectifs de la GDT de 2012 à 2016 fondent de 1518 employés à 875 en 4 ans, sans PSE, ni aucune alerte de médecin du travail ni aucune fiche d’entreprise présentée au CHSCT ni aucune consultation de CHSCT suite aux fermetures de sites écartant ainsi les dispositions des accords Groupe Orange et les interventions de l’inspection du travail.
En 4 ans, diminution des effectifs de 42 %, soit – 643.
Mon ami Rachid, représentant du personnel s’est suicidé après un transfert sans accompagnement sur Orange. En 2017, j’ai témoigné, la CGT comme SUD n’ont pas réagit bien au contraire...A l’époque, représentante syndicale CGT assurant un militantisme inégalable à la GDT, le syndicat CGT France Télécom frileux, pas non plus à l’initiative de l’alerte sur ces suicides insoutenables, ma direction s’occupe de mon cas bien tranquillement...Mise au placard depuis 2013, traversant différents états psychiques, j’ai regardé partir pleins de camarades par ruptures conventionnelles ou par négociations d’avocats et j’essuie comme je peux la mort de mon copain... Malgré différentes alertes au sein de la GDT et Orange avec cette tribu syndicale tous assis sur un monticule d’accords ficelés. Même si je sais que mon suicide ne changera rien...Il m’arrive d’être très fatiguée de ce silence insoutenable alors que la violence a été dévastatrice. Aujourd’hui je suis là, demain est un autre jour.