Le conseil de prud’hommes de Grenoble a, le 9 novembre, condamné l’entreprise Carrefour à payer près de 400 000 euros d’arriérés de salaires à plus d’une centaine de salariés qui contestaient le mode de paiement de leurs temps de pause. Cette décision marque d’une pierre blanche un long conflit qui oppose les salariés de la grande distribution, et leurs représentants syndicaux, à des entreprises de la branche du commerce de détail et de gros à prédominance (...)