L’image est terrifiante. D’un côté de la frontière syro-turque, des combats d’une violence inouïe entre les djihadistes de l’organisation État islamique (EI) et les combattants des Unités de protection du peuple kurde (YPG). De l’autre, des chars de l’armée turque observant, immobiles, l’EI planter, au fur et à mesure de ses succès fulgurants, ses drapeaux noirs en haut des collines de Kobané (Aïn el-Arab en arabe). Pourtant, si la troisième ville (...)