Au début du quinquennat, les proches du président de la République se réjouissaient que l’élection européenne soit la première du mandat. Ils répétaient à qui voulait l’entendre que l’Europe était « dans l’ADN » de La République en marche (LREM) et que ce scrutin était taillé pour eux. Imperdable, en somme. Mais perdu quand même.