La police est le premier bien de la cité. Convenons-en avec un Aristote. Que pourrait la police sans mémoire ? Rien ou pas grand-chose. Les fichiers, manuscrits hier, numérisés aujourd’hui, sont le support de la mémoire policière. Il y aura donc des fichiers tant qu’il y aura des polices.
Ce préalable étant posé, les indications contenues dans un fichier de police doivent servir à l’intérêt général et rien d’autre.
On n’a pas le droit de tout savoir, on (...)