L’appel téléphonique est arrivé vers 16h20, samedi. Une bombe a été larguée sur la maison de notre petite exploitation agricole qui se trouve au nord de la Bande de Gaza. A ce moment-là, mon père marchait depuis la barrière de la ferme. C’était notre endroit chéri, cette ferme et sa maison blanche à deux niveaux, avec son toit rouge. Nichée dans une plaine fertile au nord-ouest de Beit Lahiya, elle avait des vergers de citronniers, d’orangers et d’abricotiers, et (...)