SUD Ptt à l’Assemblée Nationale contre la privatisation de La Poste. Besancenot victime de violences policières

jeudi 17 décembre 2009.
 

Ce 15 décembre 2009, l’Assemblée Nationale a commencé l’examen du projet de loi de privatisation postale. L’union syndicale SOLIDAIRES et SUD PTT, constants dans leur opposition à ce projet mettent en garde la représentation nationale sur un sujet qui touche au plus profond la collectivité.

Malgré une opposition populaire claire à ce projet de loi, le gouvernement, épaulé par la droite parlementaire, s’entête dans leur entreprise de démantèlement de l’Etablissement Public La Poste.

Personne n’est dupe des « transformations » de bureaux de poste en épiceries et agences communales qui rythment le désengagement du service public des territoires ruraux et des quartiers populaires.

Il en va de même avec la fermeture d’une centaine de centres de tris auxquels on substitue des plates formes industrielles, au détriment de l’emploi et de l’environnement.

Ces fermetures et ces restructurations ont un coût sur l’emploi (plus de 60 000 suppressions en 8 ans) et sur la qualité et l’accessibilité du service public.

La bataille pour La Poste est loin d’être finie, elle continue chez les postier(e)s, dans les comités de défense de La Poste, partout où la résistance à cette privatisation s’est organisée.

Au moment où s’ouvrait le débat à l’Assemblée nationale sur le changement de statut de la Poste, l’union syndicale SOLIDAIRES et la fédération SUD PTT ont déployé une banderole contre la privatisation de la poste sur les grilles de l’Assemblée nationale, et jeté symboliquement par-dessus les grilles des sacs postaux représentant la votation citoyenne de 2 millions 400 000 personnes exigeant un référendum. Par cette action, les militant(e)s présents ont exprimé leur opposition à toute privatisation et adressé au gouvernement et aux parlementaires leur volonté de défense du service du public de la Poste.

2) Olivier Besancenot victime de violences policières

Communiqué du NPA

Une soixantaine de militant-e-s de SUD avec Olivier Besancenot et Annick Coupé, secretaire de l’Union syndicale Solidaires ont organisé une manifestation symbolique contre la privatisation de la Poste devant le Parlement qui était en train de discuter du changement de statut. Pour dénoncer les changement de statut, il s’agissait en plein débat parlementaire de "changer les statues" qui se trouvent devant l’Assemblée en les habillant en postier.

Quelques syndicalistes ont réussi avec Olivier à escalader le grillage de protection et à monter sur les statues quand policiers et gendarmes sont intervenus pour les déloger violemment. Plaqués contre un car de gendarmerie, Olivier et deux de ses camarades ont ete emmenés sans ménagement dans le poste de police du Parlement. C’est dans le couloir que l’un d’entre eux ressera violemment la "clé de bras" qu’il avait faite à Olivier, tout en l’insultant. Au point qu’un officier dut intervenir pour calmer son subalterne.

Une fois libérés, Olivier et ses camarades purent tenir une conférence de presse devant l’Assemblée. Notre camarade fut ensuite transporté aux urgences de l’Hopital Lariboisiére où les medecins découvrirent une fracture d’un doigt de la main droite et un déplacement d’un autre doigt.

Une hospitalisation et une opération demain matin, 45 jours d’interruption temporaire de travail (ITT) pour notre camarade, un coup de matraque et 5 jours d’ITT pour un autre syndicaliste, 2 500 000 votants bafoués, des syndicalistes de la Poste bléssés, voilà la démocratie sarkozienne.


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