J’ai du courrier de l’Aveyron et de l’Essonne

dimanche 14 mars 2010.
 

J’AI DU COURRIER DE L’AVEYRON

En rentrant de mon périple dans le grand Sud Ouest et Lyon, je passe deux heures au moins à fouiller et ranger mon bureau d’ordinateur. C’est pire qu’une pièce et un meuble réels. Il y a là tant de pépites que j’en suis excité. Celui-ci ou celle-là me recommande de lire ceci ou cela, l’autre me donne un lien pour découvrir une vidéo et ainsi de suite. Des fois, c’est juste la suite de la rencontre que nous avons eue sur le terrain. Par exemple ce camarade, Pascal Mazet adjoint communiste à de Decazeville qui m’a fait un petit compte rendu d’ami à propos de la manifestation qui avait lieu le lendemain de mon passage en défense de l’hôpital public. D’ailleurs voici son message. « Jean Luc, je viens t’informer qu’à l’hôpital de Decazeville dans l’Aveyron ou nous t’avons reçu, une bonne nouvelle nous est arrivée hier matin lors de la manifestation a Toulouse devant l’ARH, la commission exécutive (comex) a octroyé le maintien du financement du service de réanimation pendant deux ans, pour l’centre hospitalier de Decazeville. C’est une bataille qui est gagnée. Mais pas la guerre. Car nous allons nous battre pour le maintien du service de maternité, de chirurgie, du bloc opératoire, qui a une autorisation jusqu’à avril 2011. Je tenais à t’en informer en particulier ! Pascal Mazet. » Comme je suis en train de revenir sur cette partie de mon déplacement en Aveyron, je ne résiste pas au plaisir de recopier le récit que « La dépêche » en fait : « On ne rejette pas la gestion de gauche d’un revers de la main. Nous proposons une alternative ». Pour son déplacement aveyronnais hier, Jean-Luc Mélenchon du « Front de gauche » n’a pas ménagé ses efforts. De Rodez à Decazeville, puis de Decazeville à Onet-le-Château, l’infatigable défenseur d’une « autre politique » à gauche a rencontré ses troupes, parlé avec le personnel de l’hôpital du Bassin (menacé de quasi-fermeture) argumenté sur la politique industrielle avec une dizaine de salariés de la Bosch… Tout cela autour d’une idée martelée sans cesse : « Il n’y a pas de fatalité à ce que ça aille mal. Il y a moyen de s’en sortir et surtout de faire une autre politique .Avant tout, Jean-Luc Mélenchon insiste sur ses affinités aveyronnaises, un département où il se sent « chez lui ». Entouré de Jean-Louis Roussel et de Guilhem Serieys, accompagné de Guy Drillin et de Jean-Albert Bessière, le « défenseur des services publics » comme il aime à se qualifier ne cède pas d’un pouce sur ses idées : « C’est le libéralisme qui nous envoie dans le mur, et la gauche et trop souvent complaisante avec lui ». Et Mélenchon qui connaît bien le département pour s’y être investi dans la défense des services publics, notamment en zone rurale, appelle à un sursaut volontariste : « Pour avoir une vraie politique industrielle, il faut d’abord en finir avec les mensonges d’Estrosi. Il faut aussi enlever les pantoufles et mettre les chaussures de marche ».

CEUX DE L’ESSONNE SE VANTENT

Je ne cesse de faire des compliments aux camarades de Paris qui sont d’un incroyable dynamisme et présence sur toutes les balles qui passent, autour d’Eric Coquerel, la tête de liste dans la capitale. J’agace donc ceux qui ont le sentiment que je ne tiens pas compte de ce qu’ils font sur le terrain. Car ce blog est aussi un média, et ils le lisent. Donc ce matin, voila tout d’un coup des nouvelles de mes grognards de l’Essonne. Une troupe aguerrie, et qui a fait toute la longue marche avec moi, semant en route les cœurs de poulets d’élevage qui pullulent autour de la mangeoire socialiste. Sur le terrain, on court partout et on gagne du monde. Les pratiques militantes se renouvellent. La tête de liste est le délégué général du Parti de gauche, François Delapierre qui mène tout ça tambour battant. Ce matin, toc, un petit message de la présidente de groupe des élus de Viry Chatillon. Ceux là ce sont les durs à la tache, le carré d’élite, formés par Gabriel Amar le président de l’agglomération des lacs de l’Essonne. « Bonjour Jean-Luc, juste un mot pour te dire que nous avons expérimenté la criée dans le RER C et D entre Juvisy et Paris…Et franchement, c’était super !! Sur le thème du transport, très porteur sur ces lignes, nous avons reçu un accueil très chaleureux, sous le regard amusé des voyageurs, et ça faisait bien longtemps qu’on ne m’avait pas arraché un tract des mains pour le lire (en l’occurrence c’était le billet d’excuse que nous avions fait…).On a touché 400 personnes en 1h. Avec des gens qui venaient nous taper sur l’épaule et en nous disant bravo, ou en nous promettant qu’ils allaient voter pour nous. Nous n’avons eu à déplorer que 3 ou 4 râleurs (et encore ils maugréaient juste dans leur barbe)…Voilà si ce petit témoignage peut servir à décomplexer…Nous nous le sommes, et du coup nous allons recommencer demain matin 7h15 depuis la gare de Juvisy ! Mounia Benali »


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